Un dimanche à la ferme....

Bon ayé c'est quasiment terminé! yapluka tout remonter demain quand le tout sera sec. Au final ce Bébert était dans un très bon état de conservation, même s'il n'est pas neuf il aura sa place au stand et dans ma collec'. Le Cerfa part lundi et en plus l'arme est "nummergleich" mais ça je m'y attendais vu sa provenance  

Par contre pour notre "addict" de réglo français: pas vu de macaron   Je ne sais pas si cela est courant ou pas. C'est donc un Continsouza avec un canon MAC 1918, n° de série "AC 332XX".

Il restera encore la hausse à changer et c'est tout! Jeudi prochain test au stand  

Maintenant le gros point négatif: j'ai oublié de prendre des tofs   Bon promis demain j'en fait une du bastringue remonté.

va avoir une clique a son cul de pas avoir fait les photos tack :twisted: 

tackdriver a écrit:
Par contre pour notre "addict" de réglo français: pas vu de macaron    Je ne sais pas si cela est courant ou pas. C'est donc un Continsouza avec un canon MAC 1918, n° de série "AC 332XX".

Merci. Oui, c'est courant qu'il n'y ait plus le macaron. C'est encore pire pour les 07/15. Pour le situer, théoriquement, canon éprouvé en avril ou plus probablement en mai et macaron du mois suivant. Sur les M16 de guerre, les boîtiers Continsouza représentent les 9/10ème des boîtiers montés à la MAC.

Merci pour les infos  

Maintenant qu'il est remonté, voici les tofs :


Avant...


Après....un simple nettoyage finalement (et un petit rebronzage)



La question était: laisser les taches noires ou pas? Finalement elles font partie de l'histoire de l'arme.....



Avant....


Après, il n'y a plus de paille ni d'insectes à l'intérieur.


Avant....



Après....


yapluka aller au stand. La suite jeudi.

Ben écoute.... comment dire il est meme en meilleur etat que le mien.  
Je ferai des tofs cet am pour comparaison
Beau boulot amigo !

ZR

L'odeur de poulailler a fait s'envoler les mouettes  

Blague à part tu as fait la une superbe restauration , bravo !

Quel beau boulot et sauvetage:cheers:  

J'en veux un le meme à refaire  

Si mes yeux ne me trahissent pas, c'est du hêtre, donc très probablement remise en bois de l'entre-deux-guerres et si pas de passage de baguette, postérieure à 1927. J'ai déjà vu des réparations/remises en bois réceptionnées avec poinçon sur les mousquetons Berthier, mais le plus souvent, rien du tout.

superbe  

Effectivement on dirait bien du hêtre. Pas de passage de baguette prévu non-plus. En revanche une petite enture (ou plutôt une pièce rapportée) en bout de fût juste sous l'embouchoir. Cette réparation (très pro au demeurant) est d'une essence beaucoup plus foncée, (noyer?). Par contre je me demande quand même à quoi sont dûes ces traces noires sur le bois? Ce n'est pas la 1ère fois que h'en observe sur du berthier, huile (graisse?) de nettoyage? Conditions de stockage?

Son ancien "gardien" n'a pas su me dire de quelle arme était le soldat qui l'a laissé au printemps 40. Vu le bin's qu'il y avait dans la région avec le rembarquement pour Dunkerque il n'y a aucun moyen de trouver la trace d'un individu.

Par contre pas de baïo ni d'autre "bufflerie" (je m'en étais enquéri au cas où  )

salut,
très belles restauration,j'aurais pas crus qu'il serait aussi bien revenue.
quand aux taches noire, je pense surement que c'est de la graisse, mais cela peut etre tellement d'autre chose....
cdlt

Marrant tes taches noires...j'ai les mêmes !









ZR

Mais oui, justement c'est bien ce que j'ai écrit: ce n'est pas le seul fusil/mousqueton français que je croise avec ces fameuses taches noires.

Méskeskizonfé les anciens avec leurs pétoires?

Tiens au passage un petit sondage...qui va couper son tenon baionette sur ses lebel et autres Berthier...?  

ZR

zouaverifle a écrit:Tiens au passage un petit sondage...qui va couper son tenon baionette sur ses lebel et autres Berthier...?  

ZR

Pourquoi cette question?  

Les taches noires sont souvent aux alentours des parties métalliques. On pense donc souvent que c'est en rapport avec de l'huile d'arme ou de la graisse qui aurait débordé sur le bois et l'aurait imprégné. Mais je me demande parfois si ce n'est pas dû tout bêtement à de l'eau (phénomène bien connu de remontée des tanins qu'on peut voir sur les parquets en cas de fuite de radiateur ou de pot de fleur perméable). Pourquoi aux alentours des parties métalliques? Peut-être que l'eau tend à rentrer entre le bois et le métal ou que le métal provoque de la condensation. Peut être que l'oxyde de fer a une part de responsabilité.
Qu'est-ce que les anciens ont foutu? J'imagine qu'avec les intempéries en campagne, certaines parties de l'arme ont pu rester en contact encore plus prolongé et insistant avec l'eau qu'avec l'eau de pluie dégoulinant dessus (genre capote trempée). Sans parler d'une arme laissée dans un poulailler et plus ou moins bien protégée par de la graisse.
Une chose est certaine, quand les taches noires sont étendues, les parties métalliques de l'arme présentent en général des traces de corrosion.

Oui j'avais aussi pensé au "matières grasses" lors des différents entretiens de ces armes. Néanmoins ta théorie aqueuse me paraît également viable.  

D'autant plus que les différentes taches que j'ai pu observer sur différents réglo français sont toutes situées au même endroit et ont, peu ou prou la même forme. Ce qui renforce ton idée de parties métalliques laissant leurs empreintes.

C'est pour cette raison que j'ai laissé les miennes en place lors du "décrottage" du M16 "de poulailler". Je me suis douté qu'elles allaient avec l'arme (les taches pas les poules     :rabbit 2: , tiens y a pas d'poule en emoticon  )

Dites les pros du règlo frenchie, j'ai oublié de vous demander si ça c'était courant   Vu le séjour prolongé du Berthier dans la paille, je ne sais pas si cela peut être d'origine mais c'est ancien.

Belle trouvaille beau travail de nettoyage et avec en surplus une belle histoire pour justifier sa provenance.
Les entures... il y en a partout sur les armes françaises et il me faut admettre, ayant vu pas mal de réparations faites par d'autres pays, que les Français font les meilleures et les plus inventives de ces entures.
L'arrière du boitier de culasse sur les Berthiers est la partie le plus faible et des le début malgré la présence de la vis transversale c'était la que se développaient les premières fentes. Au début des années 1900 pour remédier à ce problème les manufactures ajoutèrent le tenon de recul mais dans bien des cas ce n'était pas suffisant.
Il semblerait que sur ce mousqueton il n'y a pas de fente. C'est peut être au cours de la fabrication du bois ou du montage qu'un éclat de bois ait sauté et plutôt que d'installer un nouveau bois, les champions de l'enture résolurent le problème.
Une enture sur un bois de la fin des annees trente.

L''enture sur le coté droit est massive et n'a pas la facture des usines francaises, travail realiséaux colonies


Best regards
RRO

Franchement j'y croyais pas du tout,   

Well Robert, thanks for pitching in!   Voyant la belle facture de cette enture je me doutais bien que "Frenchie Bubba" n'y était pour rien. C'était plutôt la raison qui était un vrai puzzle pour moi.

Encore merci pour ton éclairage.....éclairé   Tant que je te tiens, as-tu , comme nous autres ici en France, observé ces taches noirâtres sur tes crosses?

Quel beau travail de nettoyage et de restauration  . Je n'aurais jamais pensé tu puisses arriver aussi vite à un tel résultat compte-tenu de l'état initial de l'arme !

  point de restauration ici, uniquement un nettoyage, approfondi certes, mais juste un peu de grattage par-ci par là, un p'tit coup de "canon noir", d'huile à crosse et basta. Je vous avais dit que le mousqueton avait l'air très sain. Et puis, les bains de fientes aviaires sont bons pour le teint!  

Le Cerfa est parti ce matin, jeudi c'est test au tir car même si la hausse est bloquée et très corrodée l'arme est en mesure de faire feu. Et vu l'état interne du canon ce serait dommage de s'en priver!

Les taches noires.
J’ai déjà vu ce phénomène, sur des armes françaises aussi bien que sur des armes venants d’ailleurs. Je sais que j’en ai dans ma collection, sur Lebel, Berthier, MAS etc. hélas il y a tellement de trucs dans les placards que je n’arrive pas à les trouver.
J’ai toutefois sous la main une arme illustrant parfaitement ce phénomène, en l’occurrence une carabine suédoise modèle 1894.
Cette arme a une de ces taches noire sur le bout du fût et du canon.







Il semblerait qu’une grosse goute de matériel/liquide plus ou moins toxique pour le bois et le métal soit tombée sur le canon/fût de ce fusil.
La forme de la tache correspond  à la fois avec les marques de corrosion sur le canon et la teinte noire sur le bois . On peut remarquer aussi que le produit toxique a suivi le bois sous l’embouchoir  jusqu'à la grenadière.


]
J’ai aussi dans ma collection un 1895 chilien qui a des symptômes similaires.
L’agressivité du produit sur le métal est indéniable, le bois semble  être décoloré en surface seulement, la structure ligneuse ne semble pas atteinte.
Liquide toxique et visqueux qui se serait propagé sur le bois sous l’embouchoir ? L’embouchoir maintenant en place n’est pas l’embouchoir d’origine et je ne sais pas si l’embouchoir d’origine a été victime de la corrosion.
Les collectionneurs Américains diraient « blood spatter » éclaboussures de sang mal nettoyées ou totalement oubliées.  J’ai dans ma collection des armes avec des taches de corrosion  similaires décrites comme telles, vrais, faux ?
Je n’ai jamais fait l’expérience. La prochaine fois que je saigne un lapin plutôt que de faire un civet je garderais le sang pour vérifier cette théorie.
Best regards
RRO

Merci Robert,

Ta réponse engendre 2 réactions chez ma modeste personne:

- je vais vérifier mes autres armes afin de trouver d'éventuelles "traces noires" et tacher (no pun intended  ) de trouver un "pattern" pour élucider ce mystère

- le fait de montrer une p'tite suédoise 1894, m'a rappelé que la mienne dort chez mon armurier en attendant les décrets de la nouvelle réglementation de septembre dernier!   Mince! Il va bien falloir que j'aille la chercher!     Je l'avais oubliée celle-ci!