Au temps des carabines

...même en semi-auto cela doit donner une puissance de feu non négligeable !

Et au vu de la construction plus que légère des avions de l'époque, il n'était sans doute pas indispensable de tirer au canon de 20mm ou à la mitrailleuse de .50" pour faire de la casse !

Observons soigneusement ce qui pendigouille au bout de la ficelle : une espèce de fourchette à gigot dont les deux dents forment un angle bien net. 
Ça semblerait plutôt un armeur car pour tirer les culasses, il faudrait les doigts de la fée Clochette tellement les armes sont serrées ! Et je doute que la pauvrette y parvienne  ,
Pour faire partir les coups, il faudrait un mécanisme assez alambiqué…
 Non, je crois qu’au vu de la fourchette d’armement, les concepteurs de cette bitza avaient fait un Schnellfeuer avant l’heure. Il suffisait de tirer la culasse en arrière et de la lâcher ; les dix coups partaient dans la foulée. L’aviateur disposait donc de 10 rafales de 10 coups pour faire son affaire.

C’est une hypothèse bâtie sur la simplicité et l’urgence. En temps de guerre et surtout au cours de cette guerre-là où les trucs les plus fous ont vu le jour (crapouillots, lance-bombes, visées déportées, faux arbres d’observation etc.), cette batterie de pistolets ne serait pas beaucoup plus incongrue qu’autre chose…

obaneck a écrit:Observons soigneusement ce qui pendigouille au bout de la ficelle : une espèce de fourchette à gigot dont les deux dents forment un angle bien net. 
Ça semblerait plutôt un armeur car pour tirer les culasses, il faudrait les doigts de la fée Clochette tellement les armes sont serrées ! Et je doute que la pauvrette y parvienne  ,
Pour faire partir les coups, il faudrait un mécanisme assez alambiqué…
 Non, je crois qu’au vu de la fourchette d’armement, les concepteurs de cette bitza avaient fait un Schnellfeuer avant l’heure. Il suffisait de tirer la culasse en arrière et de la lâcher ; les dix coups partaient dans la foulée. L’aviateur disposait donc de 10 rafales de 10 coups pour faire son affaire.

C’est une hypothèse bâtie sur la simplicité et l’urgence. En temps de guerre et surtout au cours de cette guerre-là où les trucs les plus fous ont vu le jour (crapouillots, lance-bombes, visées déportées, faux arbres d’observation etc.), cette batterie de pistolets ne serait pas beaucoup plus incongrue qu’autre chose…

joli le verbe "pendigouiller" :DTeruel

Explication fort plausible même si l’efficacité n’était peut-être pas au rendez-vous, non pas à cause de la munition…mais faut pouvoir prendre une visée convenable.

Ceci dit, j’avais lu il y a fort longtemps que le célèbre FONCK, redoutable « chasseur » s’il en était, et véritable « tireur de précision » était le vainqueur du duel aérien le plus court de toute l’Histoire aéronautique.

Il se serait placé, comme à son habitude, très près de sa « cible » et juste derrière (il était réputé pour savoir repérer un avion ennemi de très loin et se « placer » discrètement dans sa queue pour tirer de façon « efficace »), et aurait tiré un seul coup de feu (révolver ou pistolet)…et touché la tête du pilote adverse, mort sur le coup, et dont l’avion se serait bien sûr abattu, sans pilote aux commandes. Le tout en quelques petites secondes, le temps de viser et de tirer….


Légende, réalité ? Je n’ai pas retrouvé ce texte, mais pas trop cherché non plus.

Le « coup d’œil » de FONCK était connu, et il existe des récits racontant comment il tirait sur une pièce de monnaie tenue par un ami entre les doigts de la main, à des distances pas ridicules. Il existe d’ailleurs des photos de ce genre d’exercice auxquels il se livrait.  

Et tout ça me fait penser que je ne me souviens pas d’avoir lu ce livre, alors que j’ai lu une bonne partie (enfin, je pense) de la littérature de ce type depuis ma toute jeune enfance !

Va falloir que je me procure ce bouquin 

MOI AUSSI !
je confirme pour FONCK ; redoutable tireur avec une vue bien au dessus de la normale moyenne; dommage que bien plus tard, il ait fait "les mauvais choix".

Oui Fonck était réputé pour son coup d'oeil et ses economies de munitions. Quelques coups suffisaient.