Details boitier g88

Pour le plaisir des yeux

encore quelques pièces à fabriquer et un arretoire de culasse à trouver et il sera complet

Et un joli petit canon de chez lothar tout beau tout neuf recoupé à 60 cm tout juste sorti du BE.
Reste à ajuster le nouveau manchon tiré d un tube en 25 extérieur et 23 mm intérieur refaire un embouchoir souder les organes de visée et faire une crosse.
Encore un peu de taf quoi
Bonne journée

Bon courage pour la suite 

Merci

Can a écrit:,,, et faire une crosse.
Encore un peu de taf quoi

 Une crosse originale de G88 est assez facile à trouver, pour une centaine d’€
… en plus elle aura les poinçons impériaux.

Donc vous avez opté pour la simplicité ?
Car le tube d'origine fait 25 à l'arrière (cylindrique sur la longueur de la hausse) et 20 à l'avant ; épaisseur 0.7 à 0.8 mm... D'ailleurs une très belle pièce, mince et régulière, qui paraît emboutie / étirée car on ne voit aucune brasure longitudinale.

Ça va donc être un peu plus lourd de l'avant, et faudra peut-être bidouiller les cotes de l'embouchoir.

Salut Verchère
Simplicité par manque de vigilance de ma part j ai pris les cotes sur un tube de g 88 et seul l épaisseur ne correspondait pas tout à fait et qui lui est régulier.
Et je n avait pas reverifier avec les cotes de l embouchoir.
Pour ma défense je n ai jamais tripoté de kar 88 Mr le juge .
En revanche en lisant ça en buvant mon café du matin il m est venu une idée à la con je sais pas si j ai pas un vieux canon en 12 en damas qui se rapprocherait des côtes .
Merci pour l infoet les complications

Pour la crosse mon fils fait la spé bois en septembre 2024 à liège et le but de la manœuvre et qu il se fasse la main et qu un de ses premier panpan soit pour son popa chéri mais ça faut pas lui dire.

Je pensais que tu avais le dessin d'époque de cette pièce (table de construction)...

Un canon de fusil de chasse, si mince soit-il, serait bien trop épais.
Dans ces épaisseurs je ne vois guère que les tubes légers du genre "piquet de tente", le Ø 20 est courant, le 25 l'est bien moins, mais je n'aurais aucune idée de la meilleure procédure :
- élargir progressivement un tube de 20, en y forçant un long mandrin conique (ou successivement plusieurs mandrins coniques courts), tout en s'aidant par des chauffes locales,
- rétrécir un tube de 25, en le resserrant autour d'un mandrin conique (ce genre de travail s'est fait, à froid, sur des "machines à rétreindre" qui préfigurent un peu les machines à marteler les canons ; mais ces machines à rétreindre datent plutôt de 1910 voire 1920).

Dans tous les cas c'est un travail délicat, demandant pas mal de préparation et d'expérimentation.
Et si le tube de départ est "soudé" (comme sont les piquets de tente ou les tuyaux de chauffage / serrurerie), il faudrait d'abord passer un coup d'alésoir pour lisser la soudure longitudinale.

Dans le même style, on trouve les fourreaux de Rosalie.
Qui à la fin, en fabrication plus économique, furent faits en tôle enroulée et brasée, avec une régularité tout à fait bonne.
Cette technique est peut-être plus simple...

Une pièce plus courte, en unitaire on envisagerait de l'usiner dans la masse (barre pleine ou tube épais sans soudure), mais avec une longueur de plus de 40 cm, la conicité interne pose un très gros problème.

Pour le coup je sais plus mon Canon faisant 60 cm je vais peut être choisir la simplicité et un tube régulier.
De toute façon un truc ressemblant à un kar 88 mais avec un canon de 60 n aura rien à voir avec un vrai kar 88 du coup je peux me permettre quelques fantaisies

Effectivement, si déjà tu as une grosse différence sur la longueur, tu peux te permettre une différence sur le diamètre. Mais essaies tout de même de trouver un tube aussi léger qu'à l'origine, soit une épaisseur de 0.7 à 0.8, à la rigueur 1.0 mm maxi.

C est pour pour ça que j ai pris un tube 25-23
Je peux retoucher un brin sur l exterieur

Faudra lui faire un embouchoir sur mesures (ou emmancher un réducteur 25 / 20 au bout de ton tube). Et ça rendra plus facile le travail de la crosse (une gouttière semi-cylindrique c'est plus simple que semi-conique).

Mais il te faut encore fabriquer la bague-écrou et la pièce d'assemblage de la vis avant, puis les braser.
Je trouve que c'est un gros défaut dans la conception du G88, cette vis d'assemblage prenant dans un pied brasé sous le manchon qui est vissé dans une bague qui est vissée sur la boîte de culasse. Un sacré empilement pour quelque chose qui devrait être le plus rigide possible !

Mais ils étaient sans doute coincés par leur système de magasin, qui se démarque du magasin Mannlicher par sa simplicité : un seul bras d'élévateur, actionné par un seul ressort, à boudin, dont la tige-guide dépasse sur l'avant.
Tandis que chez Mannlicher (et Berthier) c'est bien plus compliqué, avec 2 bras d'élévateur et 2 ressorts à lame (et même 3 sur les M-16).
Au fait, si le magasin Berthier est à l'évidence pompé sur le Mannlicher, celui des services de l'Artillerie (Mle 1890 adopté) s'apparenterait au M.90 (ou M. 95), alors que celui d'André Berthier (le prototype initial), tenait plutôt du M.86 (ou M.88), avec son ressort en C.

Pour la fixation avant je vais faire une bague au diamètre du manchon et la brasser elle servira certainement de support pour un pied de montage à crochets si on ne choisi pas un montage latéral.

Can a écrit:Et un joli petit canon de chez lothar tout beau tout neuf recoupé à 60 cm tout juste sorti du BE.
Reste à ajuster le nouveau manchon tiré d un tube en 25 extérieur et 23 mm intérieur refaire un embouchoir souder les organes de visée et faire une crosse.
Encore un peu de taf quoi
Bonne journée

C'est un très joli projet !  

Vivement la suite !

Can a écrit:Pour la fixation avant je vais faire une bague au diamètre du manchon et la brasser elle servira certainement de support pour un pied de montage à crochets si on ne choisi pas un montage latéral.

Puisque vous faites aussi la crosse, tu pourrais alors réfléchir à faire cette bague plus longue, pour y tarauder directement le trou de la vis d'assemblage avant ; et avoir aussi plus de longueur pour fixer le pied de lunette. Quitte à ravancer la hausse d'un centimètre.

C est ce que je voulais dire tu as juste été plus clair que moi

Le tube a été passé au tour pour le ramené à 0.8 d épaisseur la bague ajustée au poil de cul obligé de la chauffée un peu au décapeur thermique pour la rentrée .
Maintenant avant de recouper le manchon une petite question aux heureux possesseurs de kar 88 le canon est à fleur de l embouchoir ou il dépasse un peu et si il dépasse de combien de MM.
Merci et bonne fin de journée à tous.

Pour la lunette ce sera un montage latéral

Je peux pas dire, j'ai que la ferraille, sans bois ni garnitures...

C est pas grave tu m as déjà beaucoup aidé dans mes recherches

Can a écrit:
Le tube a été passé au tour pour le ramené à 0.8 d épaisseur la bague ajustée au poil de cul obligé de la chauffée un peu au décapeur thermique pour la rentrée .
Maintenant avant de recouper le manchon une petite question aux heureux possesseurs de kar 88 le canon est à fleur de l embouchoir ou il dépasse un peu et si il dépasse de combien de MM.
Merci et bonne fin de journée à tous.

Ca dépasse d'environ 2mm du plus petit diamètre :

Merci ce doit être pareil sur un kar 88

Non, non, sur les K 88 et G 91 c'est totalement différent !

Le bout du manchon n'est pas apparent, il s'arrête dans l'embouchoir, qui comporte intérieurement une portée le maintenant centré, et qui se termine par une tranche plate percée d'un trou par lequel sort uniquement le canon (qui semble dépasser de 3 fois rien).
Je pensais t'avoir envoyé le plan coté de cet embouchoir...


La figure de style, serait de couler un embouchoir de même inspiration "stutzen", en bronze...
Mais c'est pas si facile que ça, il faut confectionner un modèle assez robuste pour tasser le sable autour et dedans (noyau). Quoique le "sable + résine" ou le "sable + ciment" n'ait pas besoin d'un réel tassement, il suffit d'appuyer un peu.
Car la facilité de la cire perdue, c'est trompeur : réaliser un prototype en cire n'est déjà pas facile, et si couler du plâtre autour ça va tout seul, il faut ensuite cuire fortement ce plâtre (au rouge pendant un bon moment). Sinon la chaleur du bronze le décompose en relâchant énormément de vapeur d'eau (même du plâtre parfaitement sec) ; et même si le métal fondu ne gicle pas en l'air (ça arrive), la pièce ressemble à une éponge métallique.
En plus, pour fondre du bronze il faut chauffer assez fort, et je suis presque certain qu'une louche en ferraille ne tiendra pas le coup.

Ce serait plus aisément faisable en zamak, ça serait sans doute assez robuste, mais esthétiquement ça craint un peu. Quoique...
NB : pour un moule en plâtre non cuit, le zamak est encore trop chaud ; même le plomb, fait des bulles.