La 22 S de Papy.

J'ai toujours vu cette petite 22 S à la maison, elle est à moi depuis 1987, mais elle n'a pas de marque, ni de poinçons, juste un numéro sur toutes ses pièces, et un canon miroir de 64.8 cm, carabine ultralégère de mon père, quand il était enfant fin des années 1930, début 40 je suppose (il n'est plus là), si quelqu'un connaît le nom du fabricant de cette petite carabine pour la chasse aux moineaux (à l'époque). 

Bonjour, elle ressemble à une version "Sportérisée" de la carabine scolaire "La Nationale"

Ce serait plus simple avec une photo "en pied", non ?

Pressigny a écrit:J'ai toujours vu cette petite 22 S à la maison, elle est à moi depuis 1987, mais elle n'a pas de marque, ni de poinçons, juste un numéro sur toutes ses pièces, et un canon miroir de 64.8 cm, carabine ultralégère de mon père, quand il était enfant fin des années 1930, début 40 je suppose (il n'est plus là), si quelqu'un connaît le nom du fabricant de cette petite carabine pour la chasse aux moineaux (à l'époque). 

Etonnant cette absence de poinçon ;mais il est vrai que pour les carabines de petits calibres à percussion annulaire (6mm/22) ces poinçons sont assez petits...et pratiquement inchangés depuis 1897 à savoir pour les deux B.E :
- Une petite tour crènelée pour St Etienne
- Le blason couronné de la Ville de Paris avec sa nef ("Fluctuat nec mergitur").....pour Paris

Même après démontage des bois, il n'y a ni marquages ni poinçons, elle fait 108 cm, et 1,9 kg, une plume.  

Et sous la grande lame ressort de la queue de détente aussi ?

Sympathique ce guidon réglable !

Bon, là, y a plus rien à démonter   , et pas de poinçon.

C'est une construction assez classique de carabine de jardin, avec une gâchette inspirée du Chassepot (ou Gras), que divers fabricants ont proposé durant presque tout le XXe siècle, et qu'on pouvait commander à Manufrance, puis à La Redoute, Camif, ou acheter en supermarché.
La qualité et la finition étaient variables ; celle-ci serait dans le haut de gamme...

Ce qui m'étonne c'est qu'elle soit bien numérotée de partout, mais sans nom et sans poinçons pour une arme vendue surement par Manufrance, les La Redoute, Camif, et les supermarchés, au début des années 30, ils ne devaient pas y en avoir beaucoup.

Oui c'est bizarre ; le poinçon n'aurait-il pas été caché ?
Par exemple, la hausse réglable n'aurait-elle pas été ajoutée en option ? Car le numéro me paraît extrêmement proche de l'embase.

Damon... c'est bien leur style