Un MAC50 neuf, dans sa boîte !

caporalepingle a écrit: " ils " nous ont même demandé les boites en carton ..."

...furent-elles perdues pour tout le monde ?

Dans les années 1990, les PA Mle 1950 vendus neutra ou 1ère catégorie par "Du Lebel au Famas", M. Dupuy, étaient livrés dans les boites en carton idem celle-ci.

TOMEÏ a écrit:Et moi, taquin aussi, je demande : un Brigadier dans une gendarmerie ou un commissariat de police ?

Tout dépend s’il s’agissait de deux chevrons bleus ou d’un barrette dorée avec un trait rouge…

LP13 a écrit:Je l'ai porté au ceinturon, j'ai beaucoup tiré avec, mais les boîtes en carton et plastique je ne connaissais pas. Quant à la baguette de nettoyage, nous utilisions  celle du Mat 49.

Bonjour,
la boîte en plastique sert pour le stockage longue durée, les armes sont enfilées sur des barres en métal sur des rateliers et la barre passe par le trou de la boite permettzant de sécuriser l'ensemble.

Sinon réglementairement chaque officier et sous officier pouvait "avant" acheter une arme de poing en dotation pour son usage personnel mais ca c'était avant...
a+
fred

Ça valait aussi pour les réservistes, mais il fallait un avis favorable du commandement, comme quoi c'était "nécessaire à l'accomplissement du service".
Quand je faisais partie de l'équipe de tir ça aurait pu marcher, mais c'était tout de même une certaine dépense et je n'ai pas jugé bon de faire la demande ; peut-être ais-je eu tort ?
Certains l'ont fait et ce n'était pas très regardant quant au modèle, j'ai ainsi vu un MAP P15 "perso à titre militaire".

J’ai eu au même titre un MR 73 silhouette 9’’ (avec son barillet additionnel en 9X19 pour faire plus réglementaire )… Le DMD que nous avions à l’époque était très conciliant et notre petit club de tir de cadres de réserve (nous étions tous avec des autorisations de ce type) s’est fendu d’un superbe Ithaca #37 lors de son adieu aux armes ! Il était ravi -et il y a de quoi quand on connaît l’arme !

FUEGO a écrit:

caporalepingle a écrit: " ils " nous ont même demandé les boites en carton ..."

...furent-elles perdues pour tout le monde ?

 ....Non !, mois j'en ai une.... ainsi qu'un MAC 50 neutra malheureusement... mon préféré...

Le pistolet automatique MAC 50, toujours en service à ce jour, est une arme très robuste, à la précision honorable pour une arme de combat. Présent sur tous les théâtres d'opération depuis son adoption, il n'a pas démérité.
En revanche, j'ai toujours regretté que son chargeur soit limité à 9 cartouches (l'exemple du GP 35 aurait pu inspirer ses concepteurs), ainsi que son fonctionnement en simple action (là aussi, le Walther P38 aurait pu servir d'exemple, l'Armée française en avaient des caisses pleines).
Quoiqu'il en soit, il a toute sa place dans une collection d'armes règlementaires, encore faudrait-il ne pas avoir atteint le quota d'autorisations de catégorie B, raison pour laquelle ne n'en possède pas, hélas.

Aghjola a écrit:Le pistolet automatique MAC 50, toujours en service à ce jour, est une arme très robuste, à la précision honorable pour une arme de combat. Présent sur tous les théâtres d'opération depuis son adoption, il n'a pas démérité.
En revanche, j'ai toujours regretté que son chargeur soit limité à 9 cartouches (l'exemple du GP 35 aurait pu inspirer ses concepteurs), ainsi que son fonctionnement en simple action (là aussi, le Walther P38 aurait pu servir d'exemple, l'Armée française en avaient des caisses pleines).
Quoiqu'il en soit, il a toute sa place dans une collection d'armes règlementaires, encore faudrait-il ne pas avoir atteint le quota d'autorisations de catégorie B, raison pour laquelle ne n'en possède pas, hélas.

Bonjour,
réglementairement nous ne graillons jamais le chargeur à 9 cartouches, toujours à 8.
Le seul défaut que je lui trouve pour une arme "d'auto défense" (puisque c'est son rôle, plus qu'une vraie arme de combat) c'est le bouton arrêtoir de chargeur qui est trop proéminent. Du coup on passe son temps quand on est de permanence à controler que le chargeur ne s'est pas décroché. Il aurait fallu mettre une espèce de "couloir" autour du bouton pour eviter cela. a part ca il a fait son temps et même si sa technologie date c'est quand même une belle arme. Obsolète pour la guerre (sauf pour se tirer la dernière cartouche...) il est temps que le Glock le remplace définitivement.
a+
fred

freddu49 a écrit:

Du coup on passe son temps quand on est de permanence à controler que le chargeur ne s'est pas décroché. Il aurait fallu mettre une espèce de "couloir" autour du bouton pour eviter cela. 

Bonjour
Là ça sent le vécu, je confirme. 

…et la sûreté à l’envers que l’on met en tirant la culasse. Réserviste, je ne l’ai jamais utilisé qu’en stand et j’ai fait beaucoup de dix. Cela dit, le stand n’est pas l’ambiance d’une opération, loin de là !
Amitiés à tous les utilisateurs professionnels 

obaneck a écrit:…et la sûreté à l’envers que l’on met en tirant la culasse. Réserviste, je ne l’ai jamais utilisé qu’en stand et j’ai fait beaucoup de dix. Cela dit, le stand n’est pas l’ambiance d’une opération, loin de là !
Amitiés à tous les utilisateurs professionnels 

Bonjour Obaneck.

C'est vrai que cette sécurité n'est pas pratique. 
Aghjola.

freddu49 a écrit:

LP13 a écrit:Je l'ai porté au ceinturon, j'ai beaucoup tiré avec, mais les boîtes en carton et plastique je ne connaissais pas. Quant à la baguette de nettoyage, nous utilisions  celle du Mat 49.

Bonjour,
la boîte en plastique sert pour le stockage longue durée, les armes sont enfilées sur des barres en métal sur des rateliers et la barre passe par le trou de la boite permettzant de sécuriser l'ensemble.

Sinon réglementairement chaque officier et sous officier pouvait "avant" acheter une arme de poing en dotation pour son usage personnel mais ca c'était avant...
a+
fred

 les boites en carton étaient également utilisées pour le stockage longue durée avant la mise en place des boites plastiques transparentes. Ces PA étaient stockés en caisse de 50 armes , caisses cerclées et plombées ou bien stockées en armoires fortes  .Malheureusement, ces boites  cartons ne permettaient pas un contrôle visuel de l'arme, ni une sécurisation suffisante par câblage. Suite à quelques disparition,il a été décidé     la mise en place des boites plastiques transparentes permettant   de voir l'arme (ou quelque chose  ressemblant  à l'arme ). Seuls,quelques Etamat ou ERM, étaient habilités à conditionner ces matériels.

obaneck a écrit:J’ai eu au même titre un MR 73 silhouette 9’’ (avec son barillet additionnel en 9X19 pour faire plus réglementaire )… Le DMD que nous avions à l’époque était très conciliant et notre petit club de tir de cadres de réserve (nous étions tous avec des autorisations de ce type) s’est fendu d’un superbe Ithaca #37 lors de son adieu aux armes ! Il était ravi -et il y a de quoi quand on connaît l’arme !

Et un de mes amis avait S&W 27 en 44mag! Mais bon, vu le gabarit du garçon, il était invisible au porté.

Détail anodin, le S&W #27 est un .357 mag. C’est le #29 qui est en .44 mag. Mais rassure-toi, je n’ai jamais eu le culot de porter le mien à la ceinture, avec ma taille de 1,63 m, on l’aurait pris pour une béquille !

oups, oui tu as raison, je n'ai pas fait attention en écrivant!

Super bo, félicitations 

Les boîtes plastique il y a en ce moment aux galeries de Mars a 15 euros pièce, j'avais pris deux en septembre

obaneck a écrit:Détail anodin, le S&W #27 est un .357 mag. C’est le #29 qui est en .44 mag. Mais rassure-toi, je n’ai jamais eu le culot de porter le mien à la ceinture, avec ma taille de 1,63 m, on l’aurait pris pour une béquille !

J'ai un ami fan du Mle 29 ... Il (mon ami) n'est guère plus grand que toi ... Le jour de mon mariage (en 74), il avait son 29 (qui est en 6") non À mais DANS la ceinture, car une salve d'honneur surprise "à la corse" était prévue au sortir de l'église de Gruissan (j'avais prêté pour cela mon S&W 27*, également en 6", à un camarade, et un troisième avait amené son K 38 ... c'était une "journée S&W").

Après notre arrivée, quand le prêtre a invité l'assemblée à s'asseoir, mon ami a poussé un sonore "Ouap !" de douleur : lors du mouvement, le canon de son arme avait coincé l'une des "choses de la vie" contre le solide banc de bois ...
Sa cavalière, surprise autant qu'inquiète, s'est enquise de l'origine de ce cri ... Mon ami lui a simplement dit "tu ne peux pas comprendre ..."

A+




* Mon S&W Mle 27 a été la première arme que j'ai acquise avec une autorisation, en 1970. J'avais alors une totale méconnaissance de la réglementation ! Sergent servant à l'époque au 8e RPIMa, j'avais eu la surprise de recevoir la première partie de ma prime d'engagement (j'avais toujours cru qu'il s'agissait d'une légende créée pour susciter des vocations !) et avais décidé d'en investir une partie chez Tardy, l'armurier de Castres (aujourd'hui disparu). J'avais alors fait en vitesse une demande d'autor de 4e Cat., sans entrer dans les détails ...


Je me suis retrouvé, sans le savoir, détenteur d'une autor au titre de la défense, le genre à "50 cartouches par an", sans être membre FFT ni de quoi que ce soit !
J'étais parti au Tchad quand mon arme est arrivée, et l'armurier l'a envoyée chez mes parents !
Je l'ai récupérée à mon retour, fin 71, et ai pris ma première licence FFT début 72 en arrivant dans ma nouvelle affectation.
Devenu membre de l'équipe de tir régimentaire, j'ai pallié la pauvreté de ma dotation en munitions en me mettant au rechargement, et j'ai donc pratiqué la compèt avec une "arme de défense" durant environ 6 ans, sans que quelqu'un s'en préoccupe ... La crosse anatomique de mon 27 était couverte des pastilles placées par les arbitres lors des contrôles !


Je n'ai jamais demandé à porter mon 27 en service (je préférais mon 1911A1) mais les Chefs de Corps des unités où j'ai servi m'ont autorisé à détenir mon arme dans ma chambre de l'hôtel sous-offs, elle était sur mon cosy, près de mon lit, et sur une étiquette placée sur le pontet, on pouvait lire "ATTENTION ! ARME CHARGÉE !", à l'attention de la femme de chambre ...
Je l'avais emmenée à Tahiti (mon arme, pas la femme de chambre ...  ), mais à l'époque (1977) les armes étaient interdites sur le territoire, et mon revolver est resté deux ans dans le coffre de l'armurerie de ma compagnie, d'où je ne pouvais le sortir que pour les opérations d'entretien ...


Je pense que les militaires d'aujourd'hui doivent se demander dans quelle armée j'ai servi ... mais c'était chez nous, les gars ! Du temps où on ne se pissait pas dessus à la seule évocation d'une arme !


Mon autor "de défense" a été renouvelée sans interruption, tous les 5 ans, et j'ai gardé mon 27 durant 34 ans ! Je l'aurais sans doute encore s'il n'avait pas été englouti par le maelström qui a emporté ma collection en 2004 ... Je précise que durant cette période, le collectionneur "sans limites" que j'étais a été gaulé en 75 (6 mois avec sursis) et en 79 (idem, avec 8 jours de préventive en prime) sans que mon autor me soit retirée !

feder504 a écrit:

 ... Le jour de mon mariage (en 74), il avait son 29 (qui est en 6") non À mais DANS la ceinture, car une salve d'honneur surprise "à la corse" était prévue au sortir de l'église de Gruissan ...

Bonjour.
Une petite chapelle entre mer et montagne, des amis fidèles, une salve d'honneur ... c'est important les traditions.

Mon précieux ! Avec ses accessoires divers et avariés.

Magnifique ensemble, bravo ! 

Bonjour.

Bel ensemble.
Disposer de deux platines supplémentaires n'est pas commun.
Aghjola.