mon premier fusil : Lee Enfield N°4 MK1

bob66 a écrit:

Caudron a écrit:Yannick, la crosse S est faite pour des recrues mesurant moins de 5 pieds 6 pouces  (1m67), la normal pour celles autour de 5 pieds 8 pouces (1m72), et la longue pour les individus de 6 pieds (1m82) et plus. Et la Bantam pour les moins de 5 pieds 2 pouces, autrement dit, les cadets.

Et malgré mon médiocre mètre 70, j'utilise une crosse L,  sous peine de prendre le bouton de culasse dans les lunettes à chaque tir.  
La taille d'un individu ne donne pas la longueur de son cou ni la manière qu'il a d'épauler.

Et pour les gens qui font entre 1.67 et 1.72 on fait quoi alors , les pauvres ?

Ben ils prennent la "normal".
Y'en-a-qu'écoutent-pas-au-fond-on-vient-d'le-dire !

J'ai réussi à faire une photo des rayures mais pas sur toute la longueur. A l'observation, elles sont comme cela sur toute la longueur.

Je viens d'essayer de démonter le percuteur. La vis de blocage est bien enlevée, j'ai le bon outil mais impossible à dévisser. J'ai bien vu les tuto, les post où il y a le même souci. Mais même en forçant avec la culasse prise dans un étau, ça ne vient pas. Ça va faire trempette dans le wd40 jusqu'à demain et je verrais bien.

Pour dégripper j'utilise du dégrippant ; le WD ne me servirait qu'à doublevéder, mais ça je fais pas ; tout au moins pas 40 fois...

La fois où j'ai eu maille à partir avec ce type de percuteur, d'abord j'ai bouzillé l'outil que j'avais fait en ferraille, et je l'ai refait en acier trempé.
En plus d'arrosages journaliers au dégrippant pendant quelques jours, pour débloquer il m'a fallu chauffer jusqu'à apparition de fumées, refroidir, et rebelotte. En forçant au point que j'avais quand même peur de casser le percuteur (c'était pas une pièce de fouille, mais un peu rouillée quand même).

Eh ben ! Tout à l'heure, quand la troupe sera réveillée, je verrais si effet ou pas avec le wd40. Si rien, j'essaierai avec un dégrippant pénétrant. Après si rien, je laisserai tomber. Essai avec le dégrippant pénétrant, nada, rien à faire. J'ai peur de tout casser si je vais plus loin. La culasse fonctionne bien, je laisse tomber.

Finalement, à force de persévérance, de chauffage sur la gazinière et de bains de "loctitum" dégrippant, je viens d'y arriver .La culasse est démontée, nettoyée, "ballistolée". Comme pour le canon, il y a des pièces qui ont tout absorbé (le percuteur et son ressort en particulier). Pas besoin de ressuyer. Je vais repasser le ballistol sur ces pièces jusqu'à ce qu'elles n'absorbent plus. Et je ferais un bon ressuyage pour ne pas avoir un bain d'huile. Le bois quant à lui est sec, j'attends le ballistol balzin clair pour le finir (clair parce qu'il est foncé et je ne tiens pas à le foncer plus). Je me suis procuré une douille modifiée aol, pas facile car en rupture, et je prendrais l'outil hornady pour voir la longueur max de la cartouche. J'avance doucement.

A ta place, j'aurais été à court de patience. 
Il aurait absolument fallu que je l'emmène au stand. 
Tu nous raconteras.

C'est sûr que la cuisinière à gaz c'est moins commode qu'un simple Soudogaz. D'autant qu'elle est généralement à la cuisine, et qu'alors Madame pourrait refuser les alternances de chauffe et refroidissement brutal dans le gazoil glacé : il est curieux de constater combien les femmes abhorrent l'odeur du gazoil, même les femmes de paysan !

La jauge AOL, je sais pas à quoi ça sert... Si l'arme est trop longue en feuillure, tu la jettes ?
Les jauges compliquées mesurant exactement la longueur c'est sûrement bien pour les mesures en série, quand on a plein d'armes ou qu'on veut tester plein de balles différentes. Sinon, avec une baguette à embout plat on obtient des résultats bien suffisants.
Voir ici : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Reload/LHT_rayures.pdf

Belle remise au propre, cela fait plaisir à voir.
Félicitations

Madame n'a pas râlé. Vu qu'il n'y avait pas d'odeur car pas de refroidissement dans le gazoil. Je l'ai mise directe dans le dégrippant au fond du débarras. Pas comme quand je faisais sécher les douilles du 38  ou les petites pièces du colt 1860 dans le four. Du coup, j'ai pris une chinoiserie de déshydrateur qui fonctionne très bien.
Et pour la poudre noire du colt, c'est nettoyage avec un petit vapeur. Les pièces sont quasi sèches avec la chaleur de la vapeur. Sauf pour le canon où la lingette bébé est super. Lingette qui fonctionne bien pour le reste des pièces, mais le vapeur c'est plus rapide. Du coup, plus de "souci" avec maman.
Pour la mesure avec la baguette, c'est moins pratique pour moi qu'avec une douille modifiée aol. Je suis curieux de voir la longueur max de la cartouche avec les 2 types d'ogives que j'ai réussi à trouver (ppu 182gr et sb 180gr). 
Question remise au propre, je suis satisfait. Plus rien ne colle et le rendu du bois me plaît bien. je ferais des photos au remontage.

Ce sont des Sellier & Bellot SP que tu as ?

fmj 2909

Et voila, il est remonté. Prochain épisode, le stand dans 15j. Début tout doux pour voir où il tire avec 10gr de A1, douilles ppu, ogives ppu 180gr, amorces LR fédéral. 

Magnifique.

1er tir à 50m assis en appui sur les coudes. 13 cartouches rechargées A1 10gr, étui ppu, amorces fédéral, ogives ppu 182gr. 4 cartouches à 15m puis 9 cartouches à 50m. Très peu de recul, point dur bien ferme, peu de risque de déclenchement intempestif. Bruit faible pour les voisins. La détente est ferme mais nette, pas de grattage. La culasse, un régal. Par contre je vais devoir m'habituer à la visée. Œilleton très grand et guidon très fin. La crosse "S" est parfaite pour moi; je peux me rapprocher de l'œilleton. Le contact avec le bois poncé huilé, super. 

Il va impérativement falloir trouver un appui avant si tu comptes dénicher LA charge qui convient à ton N°4.
Parce que sur les coudes (comprendre le paramètre du tireur venant interférer avec celui du Enfield) ce n'est l'idéal du tout.
Sur support avant, un N°4 avec sa charge réduite idéal ne sort pas de la mouche à 50m.

PS: L'oeilleton de la hausse peut paraitre déroutant au début (en match on voit au travers sa cible et celles des tireurs postés à nos coté) mais à la longue on s'y habitue. Dans d'autres cas, il faut passer au PH5C ou au AJC 8/53 mais on se retrouve en catégorie "modifié"...

Voici ce que donnait Mon Long Branch de 1944 en conditions TAR 
Avec des H&N 180 et 0,40g de A0.
Charge à éviter, j'ai eu un jour une balle arrêtée à la bouche...

yaya1er a écrit:Voici ce que donnait Mon Long Branch de 1944 en conditions TAR 
Avec des H&N 180 et 0,40g de A0.
Charge à éviter, j'ai eu un jour une balle arrêtée à la bouche...

Nettoyage obligatoire du canon entre chaque séances en déca des 0,50g de A0.
PS: Je suis à 0,43g dans mon MkII.

Mea maxima culpa.
En effet, je ne l'avais pas nettoyé.

Bon ben j'ai du boulot. 
2 photos de 2 douilles ppu, une neuve et une que j'ai tirée (10gr de A1, ogives ppu 180gr,) nettoyée et recalibrée le collet avec l'outil lee. Ce qui est bizarre, c'est que je n'ai eu quasi aucune résistance. J'ai passé deux douilles neuves et j'ai eu les mêmes sensations. Les ppu tirées font entre 56.02 et 55.97mm alors que les neuves sont à 56,15 + ou - 0.01mm. A droite celle tirée, à gauche la neuve.

On voit bien que l'épaulement de la douille tirée s'est adapté aux dimensions de la chambre. C'est tout à fait normal, c'est le but du fire-forming. Il ne faudra plus toucher à cet épaulement lors du recalibrage et tes douilles devraient durer longtemps.

D'autant que les douilles PPU sont très robustes.

En moyenne l'allongement des étuis suivant si la feuillure n'est pas trop déconnante (et suivant la poudre utilisée) varie aux alentours des 0.01/0.02mm à chaque tir. L'avantage du tir réduit, c'est que les étuis ne sont pas maltraités, donc réutilisables au moins une vingtaine de fois. Même les S&B arrivent à faire le café en tout point de vu (dix-sept rechargements en A0 pour mon CLLE) si ce n'est leurs puit d'amorces un poil trop étroit ...