Lefaucheux liège 7mm bleu et or

ritalca a écrit:ha, ok, tiens bon!
et si tu as une sonde sur ton four, voila un tableau bien utile! pour ma part, j'aime bien la couleur entre 280/290° au dessus, vers 300° ont approche trop du bleu mat !!! quant au light blue je n'arrive pas a l'atteindre et je ne sais donc pas ce qu'il donne!

Bonsoir,
Ce nuancier est en effet essentiel 

oui et non, il donne une idée de la température de chauffe, mais seul le coté visuel te permettra de dire "stop, la j'aime"

ha, si "maitre Guillaume passe par ici,   et qu'il peut m'en dire un peut plus sur ce marquage, je lui en serait éternellement reconnaissant!
bon, j'exagère un peut, mais vue tous les renseignement qu'il m'a donné, je lui en dois une paire!!!

je pense a une confirmation de fabrique, le chiffre en dessous, 68 devrait être l'année de fabrication mais je suis dans les supputations !!!  

ritalca a écrit:ha, si "maitre Guillaume passe par ici,   et qu'il peut m'en dire un peut plus sur ce marquage, je lui en serait éternellement reconnaissant!
bon, j'exagère un peut, mais vue tous les renseignement qu'il m'a donné, je lui en dois une paire!!!

je pense a une confirmation de fabrique, le chiffre en dessous, 68 devrait être l'année de fabrication mais je suis dans les supputations !!!  

OUI tu suppute bien 1868 .

super, merci (une fois de plus) 

ritalca a écrit:oui et non, il donne une idée de la température de chauffe, mais seul le coté visuel te permettra de dire "stop, la j'aime"

Et quand la bonne couleur est atteinte, tu laisses refroidir doucement à l'air libre ou tu plonges dans un bain d'huile?

je sort et laisse refroidir sans trempage, mais je ne pense pas que changerait la couleur. a tester ! 

Question alakon, mais ... Et si on met la pièce à bleuir sur une tôle sur les charbons d'un barbecue ?  Peut être recouverte avec une autre tôle pour mieux répartir la chaleur ? 
Faudra que j'essaie un de ces quatre...

réponse Alakon!   
si tu obtiens la bonne température, ca doit le faire aussi! 
A faire, moi, je suspendrais les pièces de manière a ce que la dite pièce ne soit pas en contacte avec un autre métal, et pour accentuer la température, je métrais des briques réfractaire autour et au dessus !
en gros, je fabriquerais un mini four a charbon, une tôle  au dessus du charbon,  4 briques autour et couvrir avec 2 autres briques!  le problème reste de pouvoir surveiller la couleur !
puis, dans le même contexte, un chalumeau au propane pour la chauffe  ferra aussi l'affaire  

Ben oui, parce que mon four (ou plutôt celui de ma moitié) est électrique et ne monte qu'à 270 degrés, insuffisant.
Le prochain barbec, je mets un morceau de ferraille à côté de mes magrets de canard pour voir...

attention, la graisse (de canard ou autre) empêche le métal de changer de couleur! du moins, uniformément!
ta pièce doit être Nikel, le mieux étant un nettoyage a l'acétone avant mise au four !

Je plaisante quant à la cuisson du magret en même temps  ... C'est ma rapière qui me sert à rotir mon poulet (avatar) qui m'a donné l' idée, elle a bleui à force de chauffer... et mon chef lui est devenu tout rouge en piquant une colère noire lors de la dernière revue d'armement 

j'avais bien compris, mais attention tout de même, les traces de doits restent indélébile !

Ok comme pour tour bronzage, même rapide , il me reste un peu d'acétone pour faire un essai et ensuite 
" touche avec tes mains pleines de doigts sales"... 

pour faire un essai, sur un vieux bout de ferraille,  pas besoin! si tu y depose tes empreintes c'est pas trop grave !

ha, un truc, j'ai fait un test avec une tôle neuve, ben ca a rien donné, je pense que le taux de Carbonne était trop faible
utilise plutôt un vieux boulon ou un truc du genre ! voir directement ta pièce, au pire des cas, si c'est pas réussi, tu auras vite fait de la
 reponcé pour retrouver ta couleur actuel! 

super cette vidéo, très intéressante, le coup de l'huile final, j'aimerais bien en connaitre la composition! 
par contre, pour ma part, je continuerais a faire au four, c'est tout de même plus simple !!!

ritalca a écrit:super cette vidéo, très intéressante, le coup de l'huile final, j'aimerais bien en connaitre la composition! 
par contre, pour ma part, je continuerais a faire au four, c'est tout de même plus simple !!!

  pour ce reportage qui montre un savoir faire, car on voit bien que le gars regarde ses pièces et détermine leur" cuisson"! Et aussi intrigué par cette huile "spéciale" qu'il met quand les pièces sont encore bien chaudes? Une idée?

Il m'est arrivé de faire du "bronzage" en chauffant des petites pièces au chaluneau  (pontet, vis) et en les plongeant ensuite dans de l'huile de vidange, ce n'était vilain du tout, pas bleu mais un noir assez profond. J'avoue avoir fait ça "au pifomètre".

documentaire intéressant; la technique est abordable pour ceux qui n'ont pas le four "qui va bien", mais effectivement identifier l'huile à utiliser serait la cerise.

Lou, ce que tu as fait est ce qui s'appel le noir de ferronnerie il me semble!
quant a l'huile, y plus qu'a chercher! l'huile de coude ca le fait ?

bon, devant l'intérêt général  pour le bleuissage de l'acier qui a un peut occulter mon Gun, 
je me suis lancer dans une p'tit expérience!
j'ai pris un bout de ferraille, un boulon basique, je l'ai bleui, puis refroidi avec un chiffon imbibé d'huile lin (ce que j'avais sous la main)
ca ce passe de commantaire, la partie droite a été imbibée d'huile, la partie gauche est brut de boulon!

oxi81 a écrit:Et quand la bonne couleur est atteinte, tu laisses refroidir doucement à l'air libre ou tu plonges dans un bain d'huile?

Pour l'outillage (éventuellement les ressorts), une fois le bleu atteint on jette dans l'eau froide ; il paraît que c'est mieux pour la dureté et l'élasticité (pour améliorer celle-ci, on fait d'ailleurs le revenu 2 fois - c'est effectivement précisé pour les ressorts de hausse).

Bleuir sur une tôle posée sur le barbecue, c'est la technique "officielle" pour les petites pièces ; elle est décrite en détail dans les Instructions de 1884 et 1905. Mais pour les pièces importantes on n'arrive pas à une température uniforme (donc pas à une couleur régulière) ; même en utilisant une tôle très épaisse afin qu'elle répartisse la chaleur.
Pour les petites pièces ça va mieux dans une poêle à frire en forte tôle, posée sur la cuisinière à gaz : ça évite d'être ébloui par le feu de forge, et on discerne ainsi mieux les couleurs (une bonne lumière solaire étant infiniment préférable à une lumière artificielle).

Le problème du four, quel qu'il soit, c'est la visibilité : je pense que pour bien estimer la couleur à travers la vitre d'un four de cuisinière éclairé par une ampoule faiblarde, il faut une certaine habitude.
Et comme déjà dit, une fois la température atteinte faut immédiatement stopper la chauffe (donc vu les délais de réaction, il faudrait même la stopper "juste avant", ce qui demande aussi une certaine expérience).

Les chauffages directs à la flamme ou au feu de charbon peuvent perturber la régularité de l'oxydation ou même altérer la composition superficielle du métal (et donc sa réaction de coloration). La houille contient une infinité de cochonneries, et le charbon de bois renferme au moins divers sels minéraux (qui forment les cendres).
La pièce plongée dans un sel fondu ou dans le sable c'est pareil : le choix n'est pas libre, certaines compositions laisseront des traces.

500 a écrit:... https://www.image-est.fr/Fiche-documentaire-1284-273-0-0.html ...

Cette vidéo paraît montrer un traitement très particulier, parce-que sur un lit de braises de charbon de bois il ne faut pas longtemps pour bleuir. Visiblement ils allongent délibérément la chauffe : il doit y avoir une raison non précisée (voire secrète, comme l'huile en question).
D'ailleurs, la couleur obtenue est-elle un bleu uniforme ? Ou un "bleu jaspé" ?

lou gascoun a écrit:Il m'est arrivé de faire du "bronzage" en chauffant des petites pièces au chaluneau  (pontet, vis) et en les plongeant ensuite dans de l'huile de vidange ...

C'est assez proche de la technique réglementaire pour bronzer les clips de Berthier, dont "Conservateur" nous a donné le détail.
J'y ai recours, pour du "vite fait - bâclé", depuis des dizaines d'années (donc je sais que ça tient au moins 45 ans). Progressivement j'ai réduit la chauffe, maintenant pas plus de 350 à 400°, et je répète la plongée 2 à 4 fois : plongée à froid dans l'huile de vidange, chauffe jusqu'à ce que l'huile s'enflamme et crame entièrement, plongée à chaud, re-chauffe, re-cramage, etc. Après la dernière plongée je pose la pièce dégoulinante d'huile sur un lit de sciure de bois fine et bien sèche, je la recouvre de sciure et je l'y laisse jusqu'à refroidissement complet (il m'a semblé qu'en faisant ainsi ça tenait mieux).
En essuyant fortement on en ôte un peu, en frottant à l'essence un peu plus, mais il reste un noir profond et brillant, qui doit être composé partiellement de bleu, de bronzage et de calamine. Sur des pièces importantes c'est pas bien régulier ; sur de l'acier de décolletage S300Pb ça donne un gris-noir plutôt moche...

Pour les vis neuves destinées à des armes dont la finition est "bien fatiguée", ce serait trop beau, trop noir (et un bleuissement au feu serait trop beau, trop bleu). Alors maintenant je me contente du noircissement obtenu par la trempe à l'huile de colza immédiatement suivie d'un revenu à l'huile flambée. C'est moins efficace, y-en a bien la moitié qui part au frottage à l'essence, et du coup la vis paraît vieille ; ce qui est le but recherché.

pour répondre a ta question a propos de la vidéo, il serra difficile de dire si le bleu est uniforme dans la mesure ou c'est du "noir et blanc"!
 dsl j'ai pas pu m'en empêcher 

plus sérieusement, dans la mesure ou la pièce est faite au tampon, j'ai du mal a imaginer une uniformité puisque la température est changeante suivant par ou tu commence et fini ! mais ce n'est que supposition, les anciens avaient un coup de patte qui nous étonnera encor longtemps!
et pourquoi au tampon plutôt qu'une trempe, plus rapide et général ?  mystère mystère !!!