Présentation RSC1917

De manière à revenir au sujet initial, voici ma modeste participation.

   

Mail il est neuf?!
Superbe. Culasse, boitier et crosse au numéro. Début de production avec toutes les caractéristiques qui correspondent. Magnifique! Son macaron de Juillet 1917 corrobore les estimatifs de production donnés par Alamas.
C'est une ancienne neutra? Vu ce que je crois être une goupille de chambre.

Et oui, pardon pour le sujet qui dérive pas mal.

Malheureusement oui, il a subit les affres des anciennes neutralisations.

Désolé d’avoir pollué le post !
Je file au coin 

Pâtre a écrit:... Je pense qu'il faudrait se rapprocher de l'UFA pour connaître l'histoire de la création de cette catégorie. (qui existait déjà sous l'ancien régime de classement, elles étaient en 8ème-quelque chose.)
De la à ce que l'administration décide de classer spécifiquement cette arme, je pense que c'est pas gagné!
Je dirais que sans un "appuis", la demande, même parfaitement argumentée me semble avoir peu de chance de voir une issue favorable. ...

Il y a effectivement une liste d'exceptions, et ça remonte d'ailleurs à l'ancienne réglementation.
Je n'ai pas comparé l'ancienne et la nouvelle liste de 2012, mais n'ai pas eu l'impression de grands bouleversements ; quelque-chose a-t'il d'ailleurs changé ?

En tous cas cette liste est clairement présentée comme susceptible d'évolution, et pourrait effectivement être élargie à un bon nombre de raretés (le RSC17 est peut-être limite, mais le RSC18 ne paraît pas courant).
Mais de qui vaut-il mieux se "rapprocher" ? Associations, gros armuriers, ou entourage proche d'un Sinistre ayant barre sur l'administration concernée ? On notera toutefois qu'un armurier avait réussi à obtenir que la DGA classe en D le G 96/11 suisse (certes pas sur le critère de rareté, mais sur le fait que c'était "juste un SR 1889 à peine amélioré" ... hum ...)


Envisager aussi une chose : quand c'est très - très rare, personne n'en a. Donc personne ne demande à ce que ce soit classé "rare" ; donc y-a pas de raisons que ça arrive !

professeur a écrit:Désolé d’avoir pollué le post !
Je file au coin 

Polluer n'est peut être pas la bonne formule, car ce que tu as posté est passionnant.

Et n'hésite pas à nous faire un sujet sur Tondragon! 

(comme c'est ma première intervention ici :   pour ce   sujet sur le RCS!   :chinese: :chinese: :chinese: )

Il me semble qu'un exemplaire similaire soit conservé dans les réserves du musée d'Art et d'Industrie de Saint-Etienne, dépôt du Musée de l'Armée de Paris.



Ici, quelques exemplaires de FSA conservés au même musée.

Eh bien, voila un dossier super bien réalisé. on en prends plein les mirettes

Fascinant! Cette version aura donc bien existé.
C'est tellement compact, ca doit être super fun à tirer 

On ne devine pas trop le compensateur qui doit avoir au plus une ouverture après le guidon.
Levier d'armement deuxième type et hausse du modèle long. Etonnant. 
Je me casse la tête à savoir comment fonctionne l'emprunt de gaz alors même qu'il semble occuper le même espace que la baïonnette rangée. 

Vraiment pas simple de savoir de quand date ce prototype étant donné qu'il ne possède pas la fermeture de capot améliorée du RSC1918. Selon l'âge de cette arme, cela pourrait être un des tout premiers exemples de ce principe de baïonnette repris bien plus tard sur le MAS36. Même sans connaitre la position exacte de l'emprunt de gaz, le développement n'a pas dû être simple dans la mesure où le prélèvement des gaz est radicalement différent du RSC1917 ou même du RSC1918. Le volume et la pression des gaz appliqué sur le piston doit être autrement plus important. J'essaye d'ailleurs d'imaginer comment rentre le piston avec son ressort captif ainsi que le tube de gaz secondaire dans une si faible longueur. Il faut quand même que le ressort ait suffisamment de place pour être compressé en fin de course. La mécanique doit être très différente de celle des modèles plus long avec peu de pièces de l'emprunt de gaz interchangeables.

Ca c'est sans parler du démontage. Vu que le garde-main est une seule pièce, il semble impossible que l'emprunt de gaz soit directement dedans. Je pense que l'emprunt de gaz est supporté par une sous-structure associée au canon et le fut est simplement une sorte de manchon. Pas du tout trivial comme conversion!

Tant de questions. Qu'est-ce que j'aimerais pouvoir l'observer en personne et plus en détail...  C'est déjà formidable qu'il existe. Vous avez un accès plus direct à cette arme ou s'agit-il juste de photos que vous partagez depuis vos archives?

Je suis vraiment super content d'avoir fait ce sujet, qu'est-ce qu'on voit comme belles choses! 

professeur a écrit:

Incroyable!
Il n'y a que sue Tcar qu'on peut découvrir et voir des armes pareilles!

Merci à tous les intervenants et l'auteur du post, discuter de ces "premiers" fusils semi auto est passionnant! (Personne pour sortir un Farquhar Hill )

Magnifique professeur

Une arme d une grande rareté.  Bravo

Il me semble que j'avais extrait ces chiffres après avoir passé en revue tous les rapports des archives du Sénat : 

Et pour amorcer le sujet du Meunier... Effectivement des protos sont déjà à l'essai dès 1912...



Pour aboutir ensuite au A6...

Tu es dur de nous affliger ça !
Surtout pour le premier :twisted:

Bonjour,
pour compléter:
[url=http://armesfrancaises.free.fr/FSA 1917.html]http://armesfrancaises.free.fr/FSA%201917.html[/url]
et celle du Meunier A6 evoqué plus haut:
[url=http://armesfrancaises.free.fr/FSA MeunierA6.html]http://armesfrancaises.free.fr/FSA%20MeunierA6.html[/url]
et merci Alamas pour le copyright des photos, oui j'y tiens car j'ai passé des dizaines d'heures sur chaque fiche et le site étant gratuit je ne demande q'un lien ou de citer ses sources mais parfois cette élémentaire politesse est "oubliée"...
a+
fred

Je n'avais lu que le premier message, et tous les jours, je voyais la "feuille jaune" allumée à gauche de mon écran ...

Aujourd'hui c'est fait : j'ai tout lu !

Peste ! Quel boulot ! Et les interventions ultérieures valent leur pesant de renseignements "rares" ! Merci à ceux qui se sont penchés sur le sujet !

Dans le musée de Gruissan, nous avions un RSC 1917 et un RSC 1918, tous deux neufs, car confiés (avec d'autres belles pièces) par le directeur du Musée de la MAS de l'époque (en 1974-1979, Mr Gervais, si mes souvenirs sont bons ???). Je n'ai pas noté le n° du 1917, mais le 1918 était le 3963.

En doc mili, je n'ai que deux fascicules sur le 1917 : le même que Professeur (mise à jour au 15 avril 1918) et l'original du 1er avril 1917.

A+

Conservateur a écrit:Il me semble que j'avais extrait ces chiffres après avoir passé en revue tous les rapports des archives du Sénat : 

Pour moi, ce formidable tableau est inédit (ou l'avais-tu publié dans le livre sur la production de la MAS pendant la 1e GM? Je ne peux guère vérifier, il est en cartons). On y retrouve les chiffres de début de production indiqués par Guy FRANÇOIS, mais bien plus encore.
N'étant pas très disponible ces temps ci, je viens de faire une recherche sur ce que tu as publié ces derniers temps sur le site avec ton pseudo : fichtre!

Bonjour Alamas
Je ne sais pas si tu as vu plus loin dans le post mais j’y ai inséré des numéros avec des années correspondantes relevés sur les FA17

feder504 a écrit:Je n'avais lu que le premier message, et tous les jours, je voyais la "feuille jaune" allumée à gauche de mon écran ...

Aujourd'hui c'est fait : j'ai tout lu !

Peste ! Quel boulot ! Et les interventions ultérieures valent leur pesant de renseignements "rares" ! Merci à ceux qui se sont penchés sur le sujet !

Dans le musée de Gruissan, nous avions un RSC 1917 et un RSC 1918, tous deux neufs, car confiés (avec d'autres belles pièces) par le directeur du Musée de la MAS de l'époque (en 1974-1979, Mr Gervais, si mes souvenirs sont bons ???). Je n'ai pas noté le n° du 1917, mais le 1918 était le 3963.

En doc mili, je n'ai que deux fascicules sur le 1917 : le même que Professeur (mise à jour au 15 avril 1918) et l'original du 1er avril 1917.

A+

Effectivement, Gruissan a reçu 2 fusils auto 17 et 18 comme en atteste une partie de cette liste, mais hélàs je n'ai pas les numéros.



A l'école militaire de St Cyr, il y a également eu un dépôt de 2 fusils auto Mle 1917, le numéro F 22088 et l'autre sans matricule... probablement un proto !

Et le conservateur de l'époque s'appelait Servais !

A l'école militaire de St Cyr, il y a également eu un dépôt de 2 fusils auto Mle 1917, le numéro F 22088 et l'autre sans matricule... probablement un proto !

Bonjour
j'y travaille et il n'y a pas de FSA 17 en compte au musée. Par contre peut être dans un autre organisme mais je n'y ai pas accès.
a+
fred

professeur a écrit:Bonjour Alamas
Je ne sais pas si tu as vu plus loin dans le post mais j’y ai inséré des numéros avec des années correspondantes relevés sur les FA17

Merci. Je ne les avais pas vus. Je vais tenter un tableau synthétique (fabrications données par Conservateur, chiffres de Sonnerat - expéditions? - armes en stock / aux armées - données des armes connues).