.44 Russian et Lee Carbide Factory Crimp .

L'outil est connu ; c'est proche du Bulge Buster " effaceur de gonflement " , soit une bague de calibrage inférieure au carbure , auquel Lee a rajouté une bague de sertissage réglable .
Quoique le Bulge Buster recalibre une cartouche droite qui va traverser l'outil de bas en haut .
Avec le LCFC  la cartouche est classiquement  prise dans son Shell Holder .

Ici on voit un étui de .44 RM raccourci , épais .
La balle le déforme et crée un anneau .
A noter qu'un étui de .44 Russian ne sera pas déformé .

La cartouche est passée une première fois dans la bague à l'introduction , puis une seconde fois à sa sortie de l'outil ( je la graisse avant ) : l' absence de feutre est due au frottement et montre bien le recalibrage . C'est efficace .
On peut se contenter de cette opération et poursuivre avec un sertissage du collet avec son outil Seater habituel , de type Roll Crimp .
Mais si l'on souhaite sertir avec cet outil , alors là méfiance , c'est du brutal .
De gauche à droite , sertissage de plus en plus sévère ; ce n'est ni du Roll Crimp ni de Taper Crimp ( conique ) .
C'est du sertissage cylindrique , prévu pour " incruster " le collet dans une balle qui n'a pas de gorge dédiée .
A noter que malgré ce traitement de cheval la balle ne tourne pas dans son étui .

Une cartouche qui refuse de chambrer ? Le LCFC die fait le job . Quant à l'étui de .44 Russian , presque aussi fin et fragile que son cousin le .44-40 WCF (raccourci comme un Russian ) , il lui arrive de mal recevoir sa balle qui se présente de travers ; au point parfois d'empêcher le chambrage alors même que le bas de la cartouche y rentre bien .
Là aussi cet outil rectifie le Bulge et tout rentre dans l'ordre .
Merci quee ? Merci Lee !

?  
Seul le disgracieux bourrelet est effacé , la balle n'est pas touchée .
Je l'ai vérifié après démontage au marteau à inertie .

Sinon pour les bourrelets , il y a " comme j'aime " ...

A moins que tu ne parles du sertissage ; deux cas se présentent : sertissage dans une gorge existante , à doser comme un classique Roll Crimp . Sertissage sur une balle plomb ( ou cuivrée ) n'ayant pas de gorge : là bien sûr la balle est marquée  , mais pas au point de la déformer .

Ce sertissage atypique a un avantage , il fait fi de la longueur de l'étui ( dans des limites raisonnables ) .
Il est aussi multicalibres : .44 Russian , .44 Special , .44 Magnum .

Pour le sertissage, on peut le faire avec un "Crimp-Die" à pince, la profondeur d'enfoncement étant alors au choix.
Mais il ne m'a pas semblé que "sertir" sur une balle sans gorge apportait grand chose à la retenue du projectile, à moins d'étrangler la balle en sertissant fortement...

Quand à l'outil qui "remet cylindrique" au retrait de la cartouche, où donc passe le disgracieux bourrelet au niveau de la balle ? Je vois mal comment le résorber sinon en compressant la balle...

Le disgracieux bourrelet est SOUS la balle .

Je ne comprends pas trop comment un tel bourrelet (donc plus gros que le collet au niveau de la balle ?) pourrait se produire, à moins d'un forcement énorme au siègeage.
Sauf s'il existe déjà avant cette opération, auquel cas il est souvent causé par un expandeur trop long qu'on a enfoncé profondément pour évaser : le bout descend alors jusqu'au niveau où la douille commence à s'épaissir, et forme ce bourrelet. Il suffit d'adapter l'expandeur.

Si la cause est autre, j'aimerais bien comprendre...

pourquoi ?
Parce que !
en tout cas il y est !
et Monsieur l'enlève !
MERCI Monsieur LEE !

" Spéciale Verchère" qui ne croit que ce qu'il voit ( en cela il a bien raison ) .
Toujours le Lee carbide factory crimp , mais ici pour une .44-40 WCF .
On connaît la fragilité de l'étui très fin de cette cartouche ; il en faut peu pour le déformer , avec la conséquence d'un refus de chambrer .
C'était le cas pour cette cartouche .
Le sertissage " cylindrique " est fort sans être excessif ; la balle ne tourne pas dans son collet ; la poudre ( pourtant de la vieille Ba 6 ) laisse quand même des imbrûlés ; à moins que ce soit de la poudre brûlée .
Je suis passé à la Ba 6 1/2 qui ne fait pas mieux question imbrûlés ; si vous avez des retours sur la Ba 6 1/2 je suis preneur .
J'envisage l'utilisation d'une amorce Large Pistol Magnum ; charges en bas de l'escabeau bien sûr .

Merci qui ? Merci Lee !

Interressant ce sujet, je vais suivre...

Dans un lot d'outils en vrac que je viens d'acheter : un LCFC pour 38-357 ; la bague de sertissage au carbure était montée à l' envers .

Reconnaissons à Lee le mérite de sortir des outils bien pensés ; je n'en dirais pas autant de leurs presses ...

Sur le site de Mountain molds , toute une série d'essais divers dans de nombreux domaines .
Dont un sur le Lee Factory Crimp Die comparé à un sertisseur classique Redding : désastreux pour le LFC .
Objet : rechargement balle plomb pour révolver , calibre .44 Magnum ( dont on se rappelle l'importance du diamètre de la balle en sortie de sa chambre ) ; le sertisseur classique procure un ferme maintient de la balle , le LFC non . Important pour l'inflammation de la charge .
Mais surtout le LFC a fortement rétréci le diamètre de la balle , ce qui est néfaste à la précision .
Le Redding l'aura à peine touché .
Je vois désormais le LFC d'un autre oeil ...
L'auteur a coupé la bague d'entrée " anti gonflement " du LFC qui ne sert plus que de support à un calibreur interne " maison " Push Thru .
C'est amusant car j'ai fait de même pour passer en force des balles à gorges en balles lisses , avec poussée de bas en haut par le cul de la balle , de façon à ne pas déformer l'ogive (*) . Mais j'ai utilisé un corps d'outil US , je n'avais pas pensé au LFC qui a déjà une butée interne .
On croit innover et quelqu'un est passé par là .

(*) Ce qui est inévitable avec un calibreur classique et Top Punch montés sur une graisseuse-calibreuse .