Le Galand d'aujourd'hui.

Non! ce n'est pas celui qui descend de l'auto pour ouvrir la portière de sa passagère et qui se fait dire''Je suis capable de l'ouvrir toute seule,macho!''
C'est celui que je viens de recevoir ce matin,les photos sont celles du vendeur:









Je suis satisfait de mon achat bien que je trouve,comme chaque acheteur,le prix trop élevé,mais comme il s'agit d'une pièce difficile à trouver au pays,c'est correct.
À part le plaisir de partager,la munition reste une question à poser;l'étui de 45 auto rim est du bon diamètre,reste la longueur à diminuer,mais le bourrelet étant beaucoup moins épais que celui de la cartouche originale,le percuteur est-il capable d'atteindre le primer,ou faut-il bricoler une sur-épaisseur;c'est sur que je peux faire l'essai,mais se servir de l'experience des autres permet de gagner du temps.
L'ultime solution est de tourner des étuis comme ceux commercialisés il y a longtemps en oubliant les pas de vis,je suis équipé pour,mais c'est gavant de faire cinquante pièces identiques sur un tour à métal manuel de bricoleur.
Amicalement
Pierre

Il est bien beau !
J'en ai eu un; je tirais avec tout simplement les ctges que je faisais pour mes MAS 1873 : Étuis de 44 mag ou 44-40 recoupés avec bourrelet légèrement aminci !

Très belle pièce !

Bravo pour cette acquisition

belt-fed a écrit:d'atteindre le primer,ou faut-il bricoler une sur-épaisseur;c'est sur que je peux faire l'essai,mais se servir de l'experience des autres permet de gagner du temps.
L'ultime solution est de tourner des étuis comme ceux commercialisés il y a longtemps en oubliant les pas de vis,je suis équipé pour,mais c'est gavant de faire cinquante pièces identiques sur un tour à métal manuel de bricoleur. ...

Oui, les 3 premières c'est bien, on améliore la technique à chaque fois ; et 4 ou 5 de plus pour vérifier qu'on est au point, mais en arrivant à 10 ça devient chiant...
Et puis c'est compliqué, de fabriquer une douille tournée (j'ai pas compris à quoi se rapporte "en oubliant les pas de vis") ; et en barres rondes on trouve surtout du laiton "malléable à chaud", qui fissure facilement aux déformations du tir.

Si on dispose d'un tour, il est plus simple d'usiner des rondelles d'épaississement de bourrelet (celui du Galand est plus épais que le 45 Auto-Rim, qui n'est déjà pas mince ?), comme l'a montré "Fabian23" pour du 11 mm Gras.
Si on a en plus une presse à bras, il devient intéressant d'usiner des poinçons pour découper ces rondelles dans une tôle laiton ; ou de sertir un généreux bourrelet en cuivre (un segment de tube plombier 12/14) dans la gorge d'une vulgaire 45 ACP (moins rare que l'Auto-Rim), avec reprise finale du bourrelet au tour : le bourrelet peut alors avoir les cotes exactes désirées, le logement d'amorce et collet sont déjà faits...

Merci pour les suggestions,''en oubliant les pas de vis''fait référence aux cartouches indestructibles et rechargeables en acier vendus à l'époque avec des balles plomb qui semblaient se visser dans l'étui...ne les ayant vu qu'en photo,je peux me tromper.

Les douilles Paris-Sport n'avaient pas le collet taraudé, du moins celles que j'ai connues.
La balle (coulée en plomb pur) avait un culot rétreint raccordé au corps par un vague épaulement très court, qui s'écrasait à l'enfoncement dans le collet ce qui maintenait plus ou moins la balle (plutôt moins que plus, à cause de l'élasticité négligeable du plomb ; c'était mieux d'y poser une goutte de Loctite avant de siéger).
Si on enfonçait bien plus fort ça ne tenait guère mieux et l'ogive déformée faisait perdre la précision (les résultats étaient bien meilleurs en siègeant avec un outil approprié, comme le siègeur 45 ACP pour du 11-73).