Nettoyage ultra facile des douilles!

Tout le monde cherche des méthodes efficaces et simples pour nettoyer les étuis, spécialement en poudre noire. Oubliez donc vos ultrasons ou autres Thumbler et revenez à la méthode réglementaire! Facile rapide et d' époque ( 1884)

NETTOYAGE DES ÉTUIS PROVENANT DU TIR, DES CARTOUCHES POUR ARMES MODÈLE 1874.

ART. 1 1 II. Le nettoyage des étuis provenant du tir des cartouches Mle 1874 doit avoir lieu, autant que possible, dans les. quarante-huit heures qui suivent chaque séance de tir; toutefois, si en raison de circonstances spéciales, le nettoyage ne pouvait être fait dans ce laps de temps, les étuis seraient provisoirement conservés immergés dans des baquets pleins d'eau bien propre. ART. 1 iS. Le nettoyage des étuis métalliques a lieu séparément pour les étuis de cartouches à balle et pour ceux de cartouches sans balle; il comprend les opérations suivantes: examen des étuis, désamorçage, — lavage à la potasse, séchage et polissage.

Les deux premières opérations ont lieu pour tous les étuis sans exception ; les deux dernières, pour ceux seulement qui ont été reconnus par l'examen encore propres à être employés au chargement de cartouches, soit à balle, soit sans balle. Ustensiles. — Une pince à désamorcer, une chaudière en fonte ou en 1 tôle placée sur un fourneau, deux baquets cerclés en fer, une poche en cuivre percée de trous et munie d'un long manche, un séchoir en tôle (non percé de trous) disposé sur un fourneau, le fond du séchoir à o", 60 environ au-dessus de la grille du fourneau; deux grandes cuillers plates, en cuivre, avec manche ; un tonneau en bois, cerclé de fer, monté, sur un axe à manivelle, avec porte à charnière et loquet entre les deux cercles du milieu; un entonnoir quadrangulaire en bois, une double boîte en tôle pour chauffer la sciure de bois ; grandes spatules en bois ; grands paniers en osier. Examen des étuis. — Examiner soigneusement les étuis, un à un, sur toute la surface extérieure, principalement au culot. Mettre dans une caisse distincte, comme hors de service, tous ceux qui présentent une fente quelconque, si petite qu'elle soit, ainsi que les étuis déformés ou bossues notablement. Un homme peut examiner six cents étuis à l'heure.

Désamorçage des étuis. — Placer l'étui à désamorcer dans le cylindre évidé de la pince; soutenir l'étui de la main gauche; avec la main droite, saisir les branches de la pince; faire pénétrer le bec dans le couvre-amorce et appuyer sur les branches, en abaissant la main pour extraire ce couvre-amorce; retirer l'étui, dégager l'amorce vide, si elle n'a pas été extraite avec le couvre-amorce; placer l'étui dans une caisse. Un homme peut désamorcer huit cents étiûs par heure.
La longueur du bec de la pince doit être réglée de telle sorte qu'il ne puisse venir attaquer les parois du logement du couvre-amorce.
Lavage à la potasse. — Remplir la chaudière en fonte aux. deux tiers d'eau; mettre 1 kilogramme de potasse par 20 litres d'eau (la proportion de potasse doit être fortement diminuée quand le nettoyage est fait de suite après le tir). Placer les étuis de façon qu'ils soient complètement immergés dans l'eau; chauffer jusqu'à l'ébullition; remuer les étuis toutes les cinq minutes avec une spatule. Au bout de vingt à trente.; .minutes d'ébullition, retirer les étuis avec la poche en cuivre percée de trous, et les placer dans des paniers en osier. Remplir d'eau^ les. deux baquets. Tremper chaque panier contenant les étuis dans le premier baquet; agiter fortement le panier dans l'eau pour bien nettoyer les étuis; faire la même opération avec chaque panier, dans le deuxième baquet. En retirant les paniers du deuxième baquet, les secouer fortement pour faire disparaître autant que possible l'eau qui peut être contenue dans les douilles. On peut mettre environ 3,ooo étuis à la fois dans une chaudière d'une contenance de 3oo litres, et, dans ces conditions, laver 1 5,000 étuis en dix heures. La même eau de potasse peut servir à six ou sept lavages successifs.

Séchage et polissage. — Garnir d'étuis le séchoir sur toute sa surface. Faire un feu très doux. Remuer les étuis avec des spatules; les laisser sur le séchoir pendant environ quinze minutes; ies enlever ensuite avec les cuillers et les verser de suite dans le tonneau au moyen de l'entonnoir. Faire chauffer, à l'avance, de ia sciure de bois dans la double boîte en tôle, sur le fourneau du séchoir. Verser la sciure chaude dans le tonneau, sur les étuis, au moyen de l'entonnoir; fermer la porte du tonneau et le faire tourner, à raison de quarante tours par minute, pendant vingt ou trente minutes. Placer sous le tonneau un panier en osier; ouvrir la porte et verser les étuis avec la sciure dans le panier. Secouer les paniers en les faisant tourner pour faire disparaître autant que possible la sciure contenue dans les étuis. Sortir à la main les étuis un à un des paniers, en les renversant pour s'assurer qn'ils ne contiennent plus de sciure. Placer les étuis dans une caisse. Avec un séchoir pouvant recevoir 1,000 étuis à la fois, et un tonneau de 3o litres de capacité, on peut sécher et polir i5,ooo étuis en dix heures, en plaçant dans le tonneau 1,000 étuis et 10 litres de sciure.

Oups gouré d'endroit Si un modo pouvait le déplacer

Déplacé dans "rechargement"

merci et désolé

SMS On :
Yapadekoi

SMS off :
Ta méthode de nettoyage 1884 est pas mal, je ne savais même pas que ça se pratiquait. Tout à la main et au feu de bois, délicieusement "vintage"...

A l'époque, on ne jetait rien et les instructions réglementaires détaillaient tout ce qui devait être réalisé pour entretenir et réparer les armes.

Un homme peut désamorcer huit cents étiûs par heure.
Là ,ça calme ! même avec une rocky
Motivé

Cet article est très intéressant et ouvre des pistes pour explorer le passé du rechargement. Car ces étuis étaient donc réutilisés dans les manufactures, ils étaient économes nos ancêtres, du moins en temps de paix.
Un marquage distinguant les étuis rechargés existait-il ?
A+

Pas de marquage de réemploi à ma connaissance, il est bien vrai que les anciens étaient économes et soucieux des finances publiques.

On pourrait peut être se mettre à plusieurs pour atteindre la quantité. Chacun marquant ses étuis d'un signe distinctif, par exemple des petits trous dans le corps !!!!!!!!!!!!!!!!!!! Les miens bien sûr n'en auront pas !!!!!!!!!!!

Faut pas fumer le mélange si non tu dis des conneries !!!!!!

Nos ainés récupéraient ils aussi les balles dans les trous du même nom?

Bon appétit !

volontaire 1870 a écrit:Pas de marquage de réemploi à ma connaissance, il est bien vrai que les anciens étaient économes et soucieux des finances publiques.

Ah bon ça a changé? zut on ne m'a rien dit!

Plus sérieusement, et pour montrer à quel point on pouvait loin aller à l'époque dans les réparations, sachez qu'un 73 ayant un problème au niveau de la bride était réparé:

"Si la bande de carcasse est cassée, elle peut être remplacée à l'aide d'une bande rapportée, ajustée à queue d'aronde; brasée au laiton sur la douille et fixée au rempart par deux vis"

ventejoux a écrit:Nos ainés récupéraient ils aussi les balles dans les trous du même nom?

Bon appétit !

Les trous cités ont certainement été protégés car ils semblent avoir proliféré.

poil au pied...

volontaire 1870 a écrit:
Les trous cités ont certainement été protégés car ils semblent avoir proliféré.

:bravo:

Tout le monde,sauf moi, trouve non seulement des rimes riches ,mais aussi des paraboles,voire de savantes prosopopées qui sont d'une actualité troublante en ce moment..

L'esprit souffle et le niveau s'envole...

Bon, super cette recette..... Je vais demander à ma bourgeoise si je peux mettre mes étuis avec de la sciure de bois dans le tambour de sa machine à laver. Pas sûr d'avoir l'autorisation. A mon avis il ma être plus facile d'obtenir une autorisation de 1° catégorie !

lou gascoun a écrit:Bon, super cette recette.....

C'était de l"humour!

Jusqu'à maintenant le liquide lave glace de voiture me donnait totale satisfaction, mais je vais essayer les ultra-sons.

Le liquide lave glace additionné de lessive de soude et d 'eau oxygénée est un procédé très utilisé sur le terrain par les tireurs aux armes anciennes,tant pour débarrasser leurs armes des résidus de combustion,que pour les étuis le cas échéant.

C 'est un ex champion du monde ,Jean Claude NOVES,qui nous en avait enseigné la recette.

Si cela vous intéresse,je peux lui demander les proportions exactes.

Après avoir sorti l'appareil photo et rechercher dans mes vieilleries j'ai trouvé cela :
"PROVENANCES DIVERSES REFECTION"

Qu'est-il entendu par "refection" ?
Le lot de 8 lebel est de, comme il est indiqué, sept. 1920
Une nouvelle pièce à l'énigme!

[quote="Luis Perenna"]

lou gascoun a écrit:Bon, super cette recette.....

"C'était de l"humour!"

Parce que ma réponse laisse supposer que je ne l'ai pas pris comme tel ?
Moi c'est avec du liquide "karcher" (oui je sais Nicolas aussi....) que je nettoie mes douilles, neutralisé ensuite à l'eau additionnée de liquide vaisselle.

ventejoux a écrit:Le liquide lave glace additionné de lessive de soude et d 'eau oxygénée est un procédé très utilisé sur le terrain par les tireurs aux armes anciennes,tant pour débarrasser leurs armes des résidus de combustion,que pour les étuis le cas échéant.

C 'est un ex champion du monde ,Jean Claude NOVES,qui nous en avait enseigné la recette.

Si cela vous intéresse,je peux lui demander les proportions exactes.

C'est gentil, mais seul ça marche déjà très bien. Je pense en mettre dans le bac ultra-son.