So British: le premier Webley à brisure (Pryse)

Bravo, très beau révolver, il irait bien à côté de mon Webley-Fosbery......

Bonjour Mister Le Chat, le tien est probablement un peu plus vieux que le mien qui est en 455. Belle bête également :bravo:

Hello mon ami Philippe.

Je passerais tantôt à domicile pour te présenter le cousin de ton Pryse, et voir s'ils sortent du même moule ...

et je pense que Kri1942 à une très bonne idée de réunir un Pryse et un Fosbery sous le même toit.

Je te propose d'héberger ton Fosbery gratuitement tant que tu veux

lechat54 a écrit:et je pense que Kri1942 à une très bonne idée de réunir un Pryse et un Fosbery sous le même toit.

Je te propose d'héberger ton Fosbery gratuitement tant que tu veux

bon, eh bien il faudra alors les réunir un jour côte à côte sur un pas de tir

Demande à ton collègue de scanner la page 148 du livre cité, tu y verras ton Webley-Pryse sous la cote "40 e", ainsi que ses variantes.

Le livre est anglais, of course, et les Godons aiment bien compliquer les choses, ils intercalent donc, de temps en temps, des séries de planches en fin de chapitre, et il faut s'y reporter pour voir les armes signalées dans le texte par les indications comme "Plate 40(d)", par exemple.

A noter que l'arme est sortie en 1877, la date 1876 se rapportant au brevet...

A+

En complément,d'autres photos de celui de mon ami Lechat54. Le mien présenté plus haut est un Pryse signé Adams (concurrent de la firme Webley) en 455.


Il est chez moi pour une petite cure de jouvence, ce qui me donnera l'occasion de pointer les différence entre les deux armes.

Qu'il est beau !

combien il pèse le loulou, m'a l'air plus fluet que notre 73 ?

Le poids tout d'abord, aux alentours d'un kilo sachant que cela peut varier selon les fabricants. En effet, cette arme a été très copiée à l'époque, tant par de nombreux armuriers anglais que par les belges.

Au niveau de ses avantages, il y a bien entendu l'éjection simultané des étuis, mais aussi et c'était un plus par rapport aux S&W, la double action et le chien rebondissant.
Le démontage du barillet pour le nettoyage est aisé avec le gros bouton situé du côté gauche, qu'il suffit de tourner dans le sens opposé à la flèche qui est marquée sur la carcasse. Les deux clavettes de verrouillage de la brisure se manipulent facilement, même dans le noir. La précision est excellente et le mécanisme est digne d'une horloge, tellement il est doux (poids de détente compris).

Du côté des faiblesses, la platine ne se découvre pas, à l'inverse de la plupart des revolvers européens de cette époque. C'est un gros inconvénient pour l'entretien, en outre, elle est plus compliquée . Pour accéder au ressort principal et démonter le mécanisme, il faut retirer les deux vis qui assemblent la poignée à la carcasse. Or ces vis prennent directement dans le bois, à force, les pas de vis de dégradent et l'ensemble prend du jeu.

Voici une photo des deux Pryse, le Webley n°4 original et mon Adams. Vous noterez l'aspect plus massif du Webley et la différence au niveau des poignées. Le Webley est pourvu en outre, d'un système de rabat automatique de l'étoile du barillet en fin de course.




Le barillet extrait: