Walther P38

Bonjour,

J'ai enfin réussi à rentrer un walther ac 42 à un prix raisonnable ....... Voici quelques photos . Il faut que je trouve la bonne recette pour la fabrication des cartouches afin de le conserver au mieux

Très beau, merci pour les photos
Ce qui me fait me poser une question : les lettres "F" et "S" du levier de sûreté doivent-elles toujours être peintes (respectivement en rouge et en blanc) - et dans le cas contraire, comme ici, cela indique-t-il un rebronzage (surtout pour une fabrication de 1942) ? - ou bien cela n'est-il pas systématique ?
En général, c'est plutôt comme ça :

Sans doute une des armes hors sujet de ma collection qui me fera craquer un jour

Il est bien beau

Comme supposé par konopka, l'absence des couleurs dans le creux des lettres de la sûreté indique certainement un rebronzage.

Il faudrait aussi voir l'intérieur des plaquettes ... ce marron est inhabituel ...
En général, les plaquettes correspondant à un ac 42 de la série b portent sur la face interne le WaA de Walther (359) et proviennent du fabricant AEG (code "38" en haut du logo MPD). On doit également trouver, dans un cercle, un marquage identifiant le moule : P / 1529 (gauche) ou 1528 (droite) / chiffre de 1 à 9. 

Sur les plaquettes AEG, côté gauche, on doit avoir 6 lignes brisées autour du logement de la vis.
S'il n'y en a que 5, comme sur le P.38 de konopka ou le tien, le logo MPD portera "1w" à la place de "38", ce qui signifie qu'elles sont de fabrication Julius Posselt, à Gablonz a/Neisse (Sudètes), qui fournissait Spreewerk (cyq).
Ce fabricant identifie ses moules par de simples numéros dans un cercle (de 1 à 12).


Ces plaquettes sont donc un remplacement qui, allié au manque des couleurs dans les lettres de la sûreté, signale souvent un P.38 "de prise" russe, ou un reconditionnement "marchand" d'après-guerre, bien mené dans ce cas car l'arme est très belle ...


A+

Re,

Je pense feder504 que ton analyse est pertinente ,  ..Avant de l'acheter j'ai demandais au vendeur et il arrive bien de Russie.
Ceci étant il correspond à la description que l'on trouve dans le HS de la gazette ...le mien se situerait dans la première sous variation dont toutes les petites pièces sont éprouvées et disparaisse à la moitié de la lettre b (15.000 exemplaires) ..Concernant le rebronzage .......... Peut être, mais je n'ai vu aucune "sous" trace de rouille ou autre défaut.Si c'est le cas c'est drôlement bien fait (il est vraiment nature si ont peut dire )Comme m'a dit un ami "il est neuf le machin"   .
Donc si je comprends bien, si prise Russe = stock saisi pendant ou après la guerre et si pendant, comment se fait t'il que ces pistolets restent dans les dépôts sachant qu'a cette époque les Russes et les Allemands faisaient feu de tout bois ..
Comme je suis content je remet 3 photos à la lumière du jour .

waldy45 a écrit:

feder504 a écrit: fabrication Julius Posselt, à Gablonz a/Neisse (Sudètes), qui fournissait Spreewerke (cyq).

Michel, je n arrive plus a suivre... spreewerk ... avec ou sans le "e"

............. sans "e" .... Neman Culpa (latin colonial signifiant "c'est ma faute, pas de sévices, s.v.p.")

Pour les plaquettes, ce sont bien des J. Posselt ...
Les russe ont pratiquement toujours appliqué le rebronzage lors du reconditionnement des armes de prise.
Il est souvent plus noir que l'original.

Contrairement à nous, qui détruisons stupidement presque tout, les pays intelligents conservent les armes de prise, pour la réutilisation, l'équipement des pays "amis" (ou celui des guérillas dans ceux qui deviendrons "amis" une fois le "tyran" pendu ou fusillé) ou le commerce de surplus. Grâce aux Russes, nous avons des armes qui ont vécu la guerre et ont été prises, selon un terme qui leur est cher, aux "hordes fascistes". 
Sans les Russes, qui les ont conservées à l'état neuf durant des décennies, nous n'aurions pas de si belles Thompson de tous les modèles dans nos collections !


A+

Merci à toi 

Le Cris a écrit: Il faut que je trouve la bonne recette pour la fabrication des cartouches afin de le conserver au mieux

La solution éprouvée, c'est une balle FMJ RN de 125gr par dessus une charge de 0,27 à 0,30g de Ba9, en montant l'escalier jusqu'à obtention d'un cyclage correct, pas plus.

Il n'est pas conseillé de charger trop fort pour un P38 qui présente quelques fragilités au niveau des mortaises de verrouillage de la culasse, plus en tout cas que son prédécesseur contrairement à la légende qui dit l'inverse.

Ok, Merci pour l'info j'en ferai bon usage ..J'ai toujours pensé que le P08 n'était pas si fragile ...

Bonjour,
J'ai toujours constaté un marquage spécifique sur les armes allemandes récupérées par les Russes: Il s'agit d'une simple croix de St André mais fortement gravée et très difficilement effaçable.
Manifestement ce n'est pas le cas sur ce beau P38.

waldy45 a écrit:

feder504 a écrit: fabrication Julius Posselt, à Gablonz a/Neisse (Sudètes), qui fournissait Spreewerke (cyq).

Michel, je n arrive plus a suivre... spreewerk ... avec ou sans le "e"

Salut, je me demande même comment ça se prononce?  'spréverque' ?? hein!

Le cris, quand tu dit prix raisonnable tu veux dire combien, en MP si ça ne te gènes pas

Ceux proposé par CARTRY et ESISTOIRE sont à des prix abordables, plus abordable encore chez M CARTRY, ils proviendraient des stock de l'est?

A bientôt

Je t'ai fait un petit mp  jackdaniels

STMIHIEL1918 a écrit:Bonjour,
J'ai toujours constaté un marquage spécifique sur les armes récupérées par les Russes: Il s'agit d'une simple croix de St André mais fortement gravée et très difficilement effaçable.

Cette "croix" représente deux mosin-nagant  croisés et stylisés 

Magnifique arme, simple ... un magnifique test de l'industrie allemande
salutation