GEW 98

Une petite question toute bête , sur un GEW98 par exemple un SPANDAU 1915
quelles était précisément les pièces "polis" par rapport a celle bronzé ?
je parle de toutes les pièces même les plus petites comme la pastille sur la crosse , la vis transversale de renfort ou
les deux petits ressort tenant la grenadière avant et le tenon de baïonnette ?
:P vous devez bien vous douté que je prépare quelque chose !!!

Bonjour,
En 1915 la culasse et le verrou ainsi que la plaque de couche sont polis blanc, de même que la pastille de crosse. Tout le reste est bronzé.
A partir de la fin de l'année 1917 sur toutes les fabrications, tout est bronzé noir sauf plaque de couche et pastille de crosse.
Beaucoup de G98 seront mis aux normes à partir de début 1918 pour les fabrications antérieures mais on rencontre encore des boitiers de culasse et verroux polis blancs en fin de guerre.
Si ma mémoire est bonne...

La réponse de pinot04 est incomplète , et mieux qu'un long discourt regardes les photos ci dessous.

de mémoire, la hausse, le tenon de baionnette, la baguette, les ressorts de grenadiere, et l'éjecteur sont également polis blanc (en plus du boitier, plaque de couche et pastille de crosse).

Le canon, le pontet, l'embouchoir, le battant de crosse et la grenadière sont bronzés.

Lestat a écrit:de mémoire, la hausse, le tenon de baionnette, la baguette, les ressorts de grenadiere, et l'éjecteur sont également polis blanc (en plus du boitier, plaque de couche et pastille de crosse).

Le canon, le pontet, l'embouchoir, le battant de crosse et la grenadière sont bronzés.

Bien vu, exact. :bravo:

carbone14 a écrit:

Lestat a écrit:de mémoire, la hausse, le tenon de baionnette, la baguette, les ressorts de grenadiere, et l'éjecteur sont également polis blanc (en plus du boitier, plaque de couche et pastille de crosse).

Le canon, le pontet, l'embouchoir, le battant de crosse et la grenadière sont bronzés.

Bien vu, exact. :bravo:

la détente et la vis/écrou sous le tonnerre sont bronzé aussi ?

Les chiffres du support de hausse , cotés ? blanc ?

si j'ai bien compris seul le tenon de baïonnette , la baguette , les 2 petites tringles , les graduations de hausse , le boitier culasse , la pastille et la plaque de couche sont polie !?

Je remonte le post pour savoir la lg de la baguette du Gew98 et la forme de sa "tête", celle-ci manquante , j'en cherche une ...
Merci

En voilà une bonne d'époque; longueur : 396 mm.


A+

Merci Michel , yapluqa la trouver ...
.
Le "oo" est le fin de n° reporté ?

lu1900 a écrit:Le "oo" est la fin du n° reportée ?

En principe, c'est cela même, patron, mais le n° du fusil ne correspondait pas (1995 i). La baguette était néanmoins dessus depuis la Grande Guerre, le fusil étant resté au-dessus d'une cheminée pendant 64 ans (+ 4 ans de planque de 40 à 44 ...), jusqu'au décès du papy en 1986. C'était un "Amberg 1916".
Aujourd'hui, ne reste plus que la crosse (avec la bretelle d'origine) et cette baguette (not for sale ...).

Le reste est "où tu sais"... :twisted:

A+

lu1900 a écrit:Merci Michel , yapluqa la trouver ...
.
Le "oo" est le fin de n° reporté ?

Si ton arme porte, par exemple, le numéro 1435 ce numéro est reporté partout sauf sur les petites pièces ou il n'y a pas la place (vis, baguette par exemple) il n'y aura que la fin du numéro soit le 35. Idem sur les K98.

carbone14 a écrit:

lu1900 a écrit:Merci Michel , yapluqa la trouver ...
.
Le "oo" est le fin de n° reporté ?

Si ton arme porte, par exemple, le numéro 1435 ce numéro est reporté partout sauf sur les petites pièces ou il n'y a pas la place (vis, baguette par exemple) il n'y aura que la fin du numéro soit le 35. Idem sur les K98.

En fait, c'est plus complexe, car le poinçonnage des pièces obéit à un règlement assez strict.
On peut voir, dans le livre de Storz* (double page 140-141) le schéma précis du placement des poinçons.
Le n° complet, avec sa lettre suffixe quand il y en a une, n'apparaît que sur la boîte de culasse, la culasse et le canon.
Le n°, sans la lettre, est apposé sur :
- la monture (2 fois : sur la tranche inférieure de la crosse et à l'intérieur du fût) et à l'intérieur du garde-main
- le boîtier de sous-garde (à l'avant)
- la plaque de couche

Les autres pièces ne reçoivent, même s'il y a la place de mettre le n° en entier, que les deux derniers chiffres de celui-ci, sauf les pièces que l'on pourrait qualifier de "secondaires", comme par exemple les ressorts de grenadière, les contre-vis du boîtier, et les petites pièces des sous-ensembles qui, si elles ne sont pas numérotées, portent quand même un poinçon de contrôle (lettre gothique couronnée).

Je pense que, malgré la légendaire rigueur germanique, il peut y avoir des exceptions pour confirmer la règle, ou tout au moins des erreurs "d'usine", comme sur mon 1995 i bavarois, dont toutes les pièces (baguette exclue), étaient au n°, avec "95" partout où cela devait figurer ............. sauf sur l'embouchoir, qui portait un "94", "erreur d'origine" !

Ne pas confondre ce type d'erreur, que j'ai parfois rencontré sur d'autres armes, avec le coup du "gars-qui-a-remonté-la-culasse-du-fusil-de-son-copain-sur-le-sien" après une revue d'armes, servi aux pigeons par 3 générations de brocanteurs !

A+

* "Rifle & Carbine 98", Dieter Storz (Verlag Militaria, 2006) ....... un must !

feder504 tu as raison j'ai simplifié un peu. Mais c'est ça.

C'est plus fort que moi, quand quelqu'un fait simple, je me débrouille pour faire compliqué ...

...c'est dans les gènes ...

A+