SVD

seschomaru a écrit:Annonce de culasse en titane que le vendeur ne semble pas particuliérement chercher à justifier. Je suis prêt à parier que STMilitria a juste répété ça depuis l'annonce PAAF.
Pareil, jamais entendu parler d'une telle chose. C'est pourtant pas très difficile à justifier vu la différence de poids avec l'acier.

Ou Vois-tu que St-Militaria Indique une culasse en titane?

Je pensais qu'on parlait de l'annonce de ST. Erreur donc. Je corrige.

C'est sûr, un "expert" qui confond transporteur et culasse doit être capable de reconnaître l'aspect foncé et mat, et la légèreté caractéristique du titane:




Allez, on arrête de rigoler, cette annonce est un tissu d'âneries qui doit nous rappeler la règle absolue: On achète l'arme, pas l'histoire, et on achète pas l'arme quand il y a des détails qui clochent.   Et on achète encore moins lorsque le vendeur invente carrément des caractéristiques qui sortent de nul part .

La Russie soviétique produisait certes déjà beaucoup de titane, mais quand une culasse en acier fait parfaitement le job, pourquoi se casser le baigneur à en faire une en titane? Pour gagner 40% du poids? Pour pouvoir la faire fonctionner à des température proche du zéro absolu alors que le canon et le boîtier auront été pulvérisé depuis longtemps? Ou pour continuer de résister à la corrosion chimique quand le reste de l'arme aura disparu?


Soyons sérieux, il n'y a pas et n'y a jamais eu de SVD à culasse "en titane", j'en suis sûr parce que malgré la popularité de ce fusil, personne n'en a jamais fait état en parlant du Dragunov, à part ce vendeur qui paraît croire à ses propres bobards.

Caudron a écrit:C'est sûr, un "expert" qui confond transporteur et culasse doit être capable de reconnaître l'aspect foncé et mat, et la légèreté caractéristique du titane:




Allez, on arrête de rigoler, cette annonce est un tissu d'âneries qui doit nous rappeler la règle absolue: On achète l'arme, pas l'histoire, et on achète pas l'arme quand il y a des détails qui clochent.   Et on achète encore moins lorsque le vendeur invente carrément des caractéristiques qui sortent de nul part .

La Russie soviétique produisait certes déjà beaucoup de titane, mais quand une culasse en acier fait parfaitement le job, pourquoi se casser le baigneur à en faire une en titane? Pour gagner 40% du poids? Pour pouvoir la faire fonctionner à des température proche du zéro absolu alors que le canon et le boîtier auront été pulvérisé depuis longtemps? Ou pour continuer de résister à la corrosion chimique quand le reste de l'arme aura disparu?


Soyons sérieux, il n'y a pas et n'y a jamais eu de SVD à culasse "en titane", j'en suis sûr parce que malgré la popularité de ce fusil, personne n'en a jamais fait état en parlant du Dragunov, à part ce vendeur qui paraît croire à ses propres bobards.

Je confirme

D'autant plus que pour les sovietiques, le SVD etait un fusil "bon marche" largement produit et distribue au sein des squads infanterie. Avec une bayonnette pour les charges a la taille s'il vous plait !

D’ailleurs le vendeur ne répond pas aux mp, mais bon la politesse maintenant…

Quelques photos d'un SVD russe et d'un NDM chinois.

On remarquera l'état d'une des deux culasses qui a beaucoup tiré, c'est pourtant celle censée être en titane...

 

Au milieu il s'agit de l'ensemble mobile d'un Tigre moderne, en haut NDM, en bas SVD.

Comparatif intéressant qu'on a pas souvent l'occasion d'observer. Les culasses sont interchangeables entre le SVD et le NDM? On voit de légères différences d'usinage.
J'ai cru qu'il s'agissait de mon NDM que j'ai vendu, mais le miens était le 516. Celui en photo était la série civile SDM comme le miens (avec le marquage débile "tête de mort") ou série militaire?

seschomaru a écrit:Comparatif intéressant qu'on a pas souvent l'occasion d'observer. Les culasses sont interchangeables entre le SVD et le NDM? On voit de légères différences d'usinage.
J'ai cru qu'il s'agissait de mon NDM que j'ai vendu, mais le miens était le 516. Celui en photo était la série civile SDM comme le miens (avec le marquage débile "tête de mort") ou série militaire?

J'avais publié dans Cibles un article consacré à mon SDM.

Voici le paragraphe susceptible de t'intéresser :

NDM-86 et SVD Dragunov identiques ?


Ayant pu réunir un authentique SVD soviétique millésimé 1987 en comparaison de mon SDM-86, il convenait de jouer au jeu des sept erreurs. Il en existe effectivement quelques-unes, mais qui restent vraiment à la marge. Cette « copie » chinoise semble particulièrement fidèle. Une observation attentive de l’ensemble des éléments ne permet de distinguer que quelques différences d’usinages mineures. Tout d’abord l’échange des pièces mobiles ne pose aucun problème, que ce soit en mélangeant transporteur de culasse et culasse. Celles-ci ne se différencient que par une légère transition de l’échancrure du diamètre de corps, pour faire office éventuellement de nid à crasse.
Le transporteur de culasse – parfaitement interchangeable d’un modèle à l’autre – comporte un fraisage supplémentaire sur la partie droite portant les mortaises de verrouillage pour la version soviétique. La nuance d’acier (inox?) semble d’aspect identique entre les deux modèles. La finition de ces deux pièces tranche fortement avec celle générale des deux armes. Les deux boîtiers sont usinés dans la masse, y compris le rail latéral supportant les optiques. Des fraisages d’allégement sont usinés à l’intérieur du boîtier comme à l’extérieur où prend place le bipied. Le SVD soviétique comporte un revêtement mat, qui semble avoir particulièrement résisté aux vicissitudes du temps et d’une utilisation intensive. Le SDM-86 chinois est en revanche affublé d’une espèce de peinture noire brillante, aussi voyante qu’ inefficace. En moins d’un an et à peine 2 000 cartouches, toutes les pièces en frottement ont fait partir par couches ce revêtement peu discret, sans compter les multiples manipulations du fusil qui marquent irrémédiablement l’arme. Malgré son épaisseur, cette peinture ne cache en rien la finition déficiente de l’ensemble du fusil. Si le SVD soviétique de 1987 n’est pas non plus sans reproches, il n’arbore pas un boîtier que l’on pourrait sous certains aspects considérer comme fini « à la lime ». Une rapide comparaison avec une version russe civile « Tigre » récente met immédiatement en évidence cette différence. Cette finition très rustique est cependant parfaitement conforme à une production de masse (comprendre plusieurs dizaines voire centaines de milliers d’exemplaires) : moche peut-être, mais fiable toujours. Autres temps, autres mœurs…
La platine des deux armes ne diffère qu’à quelques détails près. La sécurité à la percussion est reprise sur le modèle chinois, avec la protubérance arrière du transporteur de culasse (4). Les deux blocs de détente ne semblent pas interchangeables, mais une modification minime devrait le permettre. Si la première bossette du modèle chinois est plus courte que celle du SVD soviétique ou le Tigre Russe, la longue course suivante est moins nette et « gratte » quelque peu. Sans réglage possible, ce phénomène s’atténuera peut-être à l’usage ?
Les pièces principales du SVD soviétique sont marquées par poinçonnage, à la différence de la culasse et du transporteur de culasse de la version chinoise, grossièrement marquée au stylo électrique. La partie inférieure du boîtier, sous le tonnerre, comporte le logo du fabricant, le numéro de série et l’année de fabrication sur le SVD original. Les premiers NDM-86 disposaient d’un marquage identique. Les exemplaires exportés de Chine en Europe depuis 2015, tel mon exemplaire, en sont totalement dépourvus.
Tous les canons de fabrication chinoise semblent avoir été chromés. Celui faisant l’objet de ces essais ayant été acheté à l’état quasi-neuf, présente à la suite de plusieurs explorations endoscopiques, un état de surface conforme au bout de 2 000 coups. On notera cependant un début d’altération de la couche de chrome sur les premiers centimètres de la prise de rayure, malgré un nettoyage rigoureux après chaque séance de tir. Le pas de rayure, vérifié à l’endoscope, est de 240 mm au tour (9,4’’) avec quatre rayures à droite, identique à l’original. Avec une V₀ d’au moins 740 m/s, il est normalement possible de stabiliser en conditions OACI des balles de conception classique d’au moins 200 gr (13 g).
Différents réducteurs de son sont proposés pour cette plate-forme. Un RDS Brügger & Thomet faisait partie du lot acquis avec le SDM-86, mais les dimensions du cache-flamme de ce dernier se sont révélées incompatibles avec le montage de cet accessoire.

Avec quelques photos supplémentaires...

cb45400 a écrit:Quelques photos d'un SVD russe et d'un NDM chinois.

Ca me rappel un ancien article dans "Cibles".

Nicomidway a écrit:

cb45400 a écrit:Quelques photos d'un SVD russe et d'un NDM chinois.

Ca me rappel un ancien article dans "Cibles".

Bonne mémoire...

seschomaru a écrit:Celui en photo était la série civile SDM comme le miens (avec le marquage débile "tête de mort") ou série militaire?

J'aime bien, moi, le logo SDM en tête de mort: sur une AKMS, arme sulfureuse s'il en est, c'est l'ultime touche de provoc'...

Stephane5 a écrit:

seschomaru a écrit:Celui en photo était la série civile SDM comme le miens (avec le marquage débile "tête de mort") ou série militaire?

J'aime bien, moi, le logo SDM en tête de mort: sur une AKMS, arme sulfureuse s'il en est, c'est l'ultime touche de provoc'...

Tous ces types de logo à la sauce Punisher, je trouve ça super ringard... (pour rester poli lol)
Je sais pas ce qu'ils ont les tireurs à en foutre partout...

Dès que mon SVD chinois ne sera plus présentable, c'est avec plaisir que je ferai disparaitre cette incongruité sous Cerakote après microbillage !