Championnat TAR 2023

Pour scorer 70/200 sur C50 à 50 mètres avec une Winchester 52, une BSA 12 ou une Mossberg 44, il faut le faire exprès.  

Rien qu'au couché, il y a largement moyen de taper 90 points, le X faisant tout de même 50 mm et le 9 100 mm. 

Si on transposait ce zonage à 200 mètre, ça nous ferait un X de 200 mm (la taille d'un "petit" 8 de la C200 qui fait 240 mm) et un 9 à 400 mm, c'est à dire la taille du 6 de la C200 qui est aussi le visuel.  Autrement dit, les 200 points en compétition auraient été atteint depuis longtemps.

Les seuils/quotas pour accéder au CDF sont très variables selon les épreuves et, d'une année à l'autre, selon la capacité d'accueil du stand..

Pour les disciplines 820 et 823, il faut faire bien plus que 70 pour accéder au CDF. Même avec le double, je serais étonné que ça passe. bx suit ça de près et pourra vous donner le score du dernier qualifié en carabine militaire 22LR. Cette année, ce score sera probablement même supérieur à celui de l'an dernier, parce que le niveau continue de monter, mais aussi en raison du nombre de postes disponibles à Volmerange.

Idem en fusil modifié petit calibre. Pas sûr du tout de passer avec 140 cette année.

C'est probablement la même chose en ADP, mais je connais moins, ne pratiquant plus ces épreuves.

bren10

On parle des quotas mis en place par certaines ligues pour accéder aux régionaux, pas des quotas des CDF (lesquels ne veulent rien dire, vu la "profondeur" du repêchage dans certaines disciplines).

Et pour les carabines à œilleton admises au 820 (et non821), il n'y a pas que la MAS45.

Bonjour,

Si vous voulez les statistiques de sélection aux championnats de France je vous invite à vous rendre sur ce site :

https://sites.google.com/view/raslecut/accueil

Allez dans "fichiers ras le cut" et choisissez votre année.

Jp

Oui je m'ai gouré dans le n° de l'épreuve en effet, mais je dis bien que la MAS est une des rares carabines pouvant y concourir avec un œilleton 

Ceci dit si je considèrerais normal d'avoir des quotas basés sur le score -faire moins de 100 ne justifie pas la présence à des niveaux de compétitions plus élevés- je trouve quand même fort de café que ces quotas puissent être causés par le nombre de places du stand où se déroulera la compétition.
Un même niveau de 170 par exemple pourrait être admis ou pas, selon le club choisi pour l'organisation. Cocasse

On a découvert à l'issus des departementaux, que des quotas avaient été mis en place à la ligue Bourgogne
Quotas en terme de point

Il fallait faire 100 (90 au FSA gros calibre) pour les epreuves 200/50m. Sauf pout le FSA 22lr dont le quota est à 200
En arme de poing, il fallait faire 200 au 830/832 et 100 en vitesse reglementaire

J'avais amené mon PA35S pour le fun, mais son aventure s'arrete aux departementaux ayant touché que peu de gong (il avait decidé de tirer à un autre endroit qu'à l'entrainement puis de disperser horriblement)
Je le ressortirais l'année prochaine.

Pour ceux qui ne pratiquent pas toutes ces disciplines, sur combien sont-elles notées ? 100/200 et 90/200 au 200 mètres, ça n'est déjà pas tendre, j'ose espérer qu'il n'est pas exigé 200/200 au FSA 22LR et au 830-832, si ?

Les 200m (810/811/812/813/815/816) sont sur 200, de même que les carabines d'instruction à 50m (820/822/823) et la vitesse militaire en arme de poing (831).

Le FSA 22 est sur 400, de même que les armes de poing combinant précision et gongs (830/832).

Réaliser 100, voire 120 sur 200 me semble un minimum hors incident et 200 ou même 240 sur 400 également, aux mêmes réserves près. Mais c'est justement parce qu'un incident n'est par rare en TAR, du fait du caractère parfois expérimental de certaines combinaisons arme/munition/tireur, que je trouve injustes les quotas pour la qualification aux régionaux.

L'incident de tir lors d'une compétition, c'est comme une chute de ski lors d'une course ou une crevaison à vélo, ça fait partie du sport. Faut être prêt ce jour-là, faut avoir un peu de réussite, ça met une petite pression supplémentaire qui pimente.

C'est un tireur honnête à l'entraînement mais qui rate régulièrement ses concours qui vous le dit  

Laurent C a écrit:Mais c'est justement parce qu'un incident n'est par rare en TAR, du fait du caractère parfois expérimental de certaines combinaisons arme/munition/tireur, que je trouve injustes les quotas pour la qualification aux régionaux.

L'incident tu peux le considérer comme une fatalité et te dire que tu n'y pouvais rien, ou te préparer au mieux pour en réduire les aléas le jour J. Tu peux aussi regarder ce qui arrive aux autres, et faire le nécessaire pour éviter que ça t'arrive, par exemple:

Mon ami Gilles s'était procuré des lames-chargeurs américaines pour son 1903, au cours de sa série vitesse au départementaux, le deuxième clip se coince,  et comme il tire dessus de plus en plus frénétiquement pour le ressortir, cet engin du diable finit par cracher sa lame-ressort, qui lui entaille profondément le pouce.  Il répand du sang partout, mais parvient à finir de tirer dans les trois minutes.

Du coup, pour nous, les clips US, c'est collection only.  En compète, on n'utilise plus que des lames-chargeurs FN pour les SAFN et autres FAL. Et personnellement, je passe beaucoup de temps à les démonter, les nettoyer, les préparer et écarter celles qui ne me plaisent pas.

Autre exemple, dans ma série vitesse en 815, mon Garand ne verrouille pas le clip de 8 que je vient de grailler et à la fermeture de la culasse, il s'éjecte et tombe à côté de la table. La pression me tombe brutalement sur les épaules, et le découragement avec, c'est foutu... Mais la rage me saisit aussitôt, je me débrêle, descend, ramasse le clip et la cartouche qu'il a vomit, remonte sur la table, remet la cartouche, insère le clip, et balance mes 8 coups comme je peux avant la fin de la minute. J'ai tapissé ma cible, mais je ne me suis pas résigné à subir.

Du coup, j'ai changé ma façon de procéder au rechargement, et nous avons pris l'habitude d'avoir toujours plus de clips et de munitions que nécessaire à portée de main,  quoi qu'il arrive, nous sommes prêts à réagir.


Dans le même ordre d'idée, j'ai changé l'éjecteur de mon US17 pour un avec ressort à boudin, je n'avais pas envie que le modèle d'origine à lame casse au plus mauvais moment. Je passe aussi du temps à vérifier et revérifier tout mon matériel, et même si j'ai bien conscience que ça ne me garantis pas contre un imprévu, je me dis qu si je devais foirer en pleine compétition, au moins aurai-je la certitude que ma négligence n'est pas la cause de mon échec.

L'incident est imprévisible (vu que c'est le truc auquel on n'a pas pensé ), mais on peut, et on doit se préparer à y faire face et à le surmonter.

Caudron a écrit:(...) je ne me suis pas résigné à subir.(...)

Un très bel exemple de persévérance que j'admire. [/quote]

S'entraîner, beaucoup, avec son arme de compétition, ses munitions et ses accessoires, pour les connaître au mieux, expérimenter les incidents possibles et être à même d'y faire face; vérifier régulièrement son matériel et l'entretenir soigneusement afin de limiter les risques de dysfonctionnements et d'être capable d'intervenir dessus les yeux fermés.
Tout le contraire de ce que je fais, quoi !

C'est bizarre, mais au début, je trouvais que c'était "trop" de peaufiner le moindre détail, mais en pratiquant, je me suis pris au jeu, et me voilà à présent addict...    Mais qui sait, tu as peut-être bien toi aussi choppé le virus, mais que tu n'oses pas encore te l'avouer

Je ne sais pas trop: je viens seulement d'investir dans une longue-vue (d'un prix à deux chiffres), j'ai renoncé à l'achat d'une veste USMC d'occase, la bretelle 1907 n'est pas à l'ordre du jour (trop encombrante dans l'armoire-forte) et je suis fermement décidé à ne jamais utiliser de chronomètre, de tapis et encore moins de ventilateur. Mon plaisir est de réaliser des scores qui me satisfont tout en gardant des airs de touriste. Finalement, j'ai une conception du TAR assez proche de celle de la CNS TAR: si c'était moi qui avais écrit le règlement, les cinq minutes de préparation commenceraient sur le parking, à la descente de la voiture ! Et il y en aurait plutôt trois que cinq...  

Le reste du temps, j'essaie surtout de faire "tourner" régulièrement toutes mes armes - en privilégiant, en outre, les 22LR, pour des raisons évidentes -, et comme je commence à en avoir une paire quand même... Le K31 et la M1 ne sont pas sortis depuis les départementaux et ne tireront probablement qu'une vingtaine de cartouches chacun d'ici les régionaux.

Au début je ne voyais pas l'intérêt de la 1907 ou de la veste de tir.

Je m'y suis mis et me sens maintenant tout nu sans ces accessoires....

Stephane5 a écrit: [...]et je suis fermement décidé à ne jamais utiliser de chronomètre, de tapis et encore moins de ventilateur.

Le tapis c'est quand même un plus pour les entrainements où on multiplie les séries précisions. A moins que le pas de tir sois uniquement fait de tatamis, les coudes nous disent merci à la fin de la séances. Pour l'annecdote à ce sujet, j'ai lu il y a quelques années qu'aux CDF (Uzès ?) un tireur au gros calibre avait fini sa série vitesse avec les coudes en sang... Pas glop...

Un certain drômois s'est bien débrouillé au FSA 

De mon côté, je suis agréablement surpris. 169 points avec 2 séries décentrées.

Pocomas a écrit:L'incident de tir lors d'une compétition, c'est comme une chute de ski lors d'une course ou une crevaison à vélo, ça fait partie du sport. Faut être prêt ce jour-là, faut avoir un peu de réussite, ça met une petite pression supplémentaire qui pimente.

C'est un tireur honnête à l'entraînement mais qui rate régulièrement ses concours qui vous le dit  

Je commence à avoir de l'expérience

- 2 cartouches sans poudre en 815 (première fois en 9 ans)
- Hausse qui s'éjecte en 832
- Glissière qui ne se referme pas bien en 830
- Culasse qui ne ferme pas en 810 (le chien avait tourné sur le No4)
- Slam-fire en 815
- Boites de munitions interverties entre 812 (maintenant 811) et 810
- Culasses et munitions oubliées à Grenoble

Au sujet des quotas pour les départementaux, celui du 823 est à 150/200 dans ma ligue.
Sinon moi aussi je me suis un peu pris au jeu, mais en restant raisonnable et "fashion"   Donc point de 1907 car mon arme ne devait pas en avoir d'origine, mais une Bisley moins improbable, et une veste de tir... française et pas de la même époque ainsi qu'un tapis de sport à 2 balles de chez Intersport.
Pour le reste je ne pèse pas mes munitions et n'utilise même que des entrées de gamme. J'y vais pour me faire plaisir, en touriste comme Stéphane.

yaya1er a écrit:Je commence à avoir de l'expérience

- 2 cartouches sans poudre en 815 (première fois en 9 ans)
- Hausse qui s'éjecte en 832
- Glissière qui ne se referme pas bien en 830
- Culasse qui ne ferme pas en 810 (le chien avait tourné sur le No4)
- Slam-fire en 815
- Boites de munitions interverties entre 812 (maintenant 811) et 810
- Culasses et munitions oubliées à Grenoble

Voilà qui relativise les quelques (rares) facéties d'alimentation de ma petite M1 ! Merci pour cette lueur d'espoir !