Présentation d'une carabine de chasseur 1853 T

trois de plus

Belles photos, merci Austerlitz81 !
1 question : un canon de Mutzig et une platine de Châtellerault ? Une adaptation lors de la mise en rayure ?

effectivement platine de Châtellerault mais c'est quoi qui te fais dire canon de Mutzig ?
je connait la provenance de c'est arme il y a pas bidouille peut tu m'éclairer

Je ne dois pas que c'est une bidouille, mais le canon est marqué du M de MUTZIG juste avant la date de fabrication 1856. Les canons en provenance de Châtellerault sont marqués C, les stéphanois de S, Tulle de T,...

euleuleu a écrit:Belles photos, merci Austerlitz81 !
1 question : un canon de Mutzig et une platine de Châtellerault ? Une adaptation lors de la mise en rayure ?

Bonsoir,
Comme c'est évoqué, je ne peux que confirmer l'incohérence qui interpelle immédiatement.
d'où ma demande 

Tico a écrit:Merci merci.
Il faut reconnaître la grande maîtrise des prises de vue de euleuleu. Impossible de faire mieux 
Des photos des poinçons du canon et de la marque de réception du bois sont elles possibles?

Il y en a d'autres mais je m'abstiens pour ne point décevoir 

austerlitz81 a écrit:effectivement platine de Châtellerault mais c'est quoi qui te fais dire canon de Mutzig ?
je connait la provenance de c'est arme il y a pas bidouille peut tu m'éclairer

Par exemple vos poinçons de canon D et T sont les mêmes que ceux de euleuleu

phil bullock a écrit:bonsoir tico
elle est de chatellerault  
phil

Phil,
Quelques photos sont-elles possibles ?
Marque de bois, poinçons canon pan gauche et platine
Ainsi que l'année 
Merci

Juste une question : en réparation, il était obligatoire de remonter des pièces de la même manufacture ?
Parce-que ces armes ont pu été réparées jusqu'en février 1871, et de façon peut-être hâtive dans les derniers mois...

et sur le site d'un marchand bien connu basé à Nantes, une carabine de chasseur 1853 est doté d'une platine de "Manufacture Nationale" alors que le canon date du second empire...

Verchère a écrit:Juste une question : en réparation, il était obligatoire de remonter des pièces de la même manufacture ?
Parce-que ces armes ont pu été réparées jusqu'en février 1871, et de façon peut-être hâtive dans les derniers mois...

et sur le site d'un marchand bien connu basé à Nantes, une carabine de chasseur 1853 est doté d'une platine de "Manufacture Nationale" alors que le canon date du second empire...

Bonjour,
Effectivement, bien vu, euleuleu, pour BM, une platine Nationale pour un modèle 1853, cela force l'interrogation. 
Canon également de Mutzig, ce qui nourrit une exploration sur d'autres exemplaires.
Pas de réponse confirmée Verchère, à cette question pertinente.

euleuleu a écrit:Belles photos, merci Austerlitz81 !
1 question : un canon de Mutzig et une platine de Châtellerault ? Une adaptation lors de la mise en rayure ?

  je ne pense pas les carabines 1853 sont sorti rayé d'origine dont pas d'adaptation lors de la mise en rayures
  ensuite il y a eu la transformation par suppression de la tige qui se trouvait sur le bouchon de culasse qui a peut être été faite a Mutzig cela expliquerai ce marquage sur le canon d'autan que la manufacture de châtellerault ne faisait plu d'armes a feu et ne faisant que des lames a cette époque

La question reste donc ouverte, d'autant plus que votre cas de figure n'est pas isolé...

austerlitz81 a écrit:

euleuleu a écrit:Belles photos, merci Austerlitz81 !
1 question : un canon de Mutzig et une platine de Châtellerault ? Une adaptation lors de la mise en rayure ?

  je ne pense pas les carabines 1853 sont sorti rayé d'origine dont pas d'adaptation lors de la mise en rayures
  ensuite il y a eu la transformation par suppression de la tige qui se trouvait sur le bouchon de culasse qui a peut être été faite a Mutzig cela expliquerai ce marquage sur le canon d'autan que la manufacture de châtellerault ne faisait plu d'armes a feu et ne faisant que des lames a cette époque

Avez-vous une photo du macaron de crosse qui pourrait peut-être faire avancer nos réflexions ?

euleuleu a écrit:

austerlitz81 a écrit:

euleuleu a écrit:Belles photos, merci Austerlitz81 !
1 question : un canon de Mutzig et une platine de Châtellerault ? Une adaptation lors de la mise en rayure ?

  je ne pense pas les carabines 1853 sont sorti rayé d'origine dont pas d'adaptation lors de la mise en rayures
  ensuite il y a eu la transformation par suppression de la tige qui se trouvait sur le bouchon de culasse qui a peut être été faite a Mutzig cela expliquerai ce marquage sur le canon d'autan que la manufacture de châtellerault ne faisait plu d'armes a feu et ne faisant que des lames a cette époque

Avez-vous une photo du macaron de crosse qui pourrait peut-être faire avancer nos réflexions ?

 non désolé il est illisible

D'autres contributeurs/propriétaires de carabine de chasseur avec des platines/canons d'origine différente ?
Merci à vous de faire avancer nos sujets !

euleuleu a écrit:Belles photos, merci Austerlitz81 !
1 question : un canon de Mutzig et une platine de Châtellerault ? Une adaptation lors de la mise en rayure ?

Bonsoir,
je voudrais insister un point important.
La carabine Mle 1853 est rayée dès son origine.
Confer ce tableau que j'avais présenté ici il y a un moment.

La transformation T de cette arme ne concerne que la suppression de sa tige.
Soit la tige est purement et simplement sciée au raz de la culasse et on la remonte en l'état, soit la culasse est simplement remplacée par une culasse à fond plat sans tige.
Cette opération était également l'occasion du contrôle de l'usure du canon. Et, lorsque la cote d'usure est atteinte, on le remplace aussi sec. Donc nouveau canon portant ses propres marquages, etc, etc ...
Quoi qu'il en soit, toute transformation réglementaire d'une arme donne lieu à l'apposition sur le droit de la crosse, entre le macaron et la plaque de couche, de la mention en clair du nom de la manufacture ayant réalisé l'opération.
La lettre T est poinçonnée sur la queue de culasse juste derrière l'orifice de la vis de culasse.
Exception à cette règle : les fusils 1822 T Bis qui ont été transformés deux fois, poinçon Bis sur la queue de culasse, mais ... toujours mention de la manufacture correspondante entre le macaron et la plaque de couche.
Heureusement qu'ils n'ont pas été transformés une troisième fois ... quoiqu'il existe des 1822 TBis transformés tabatière ... mais ça nous éloigne de notre sujet.

Je dirai comme vous, que l'arme de l'ami Austerlitz81 semble avoir été équipée par Châtellerault d'un canon transformé par Mutzig.
Je connais un fusil de la garde avec une platine de Mutzig et un canon de St Etienne ... comme vous le disiez, on voit régulièrement ce cas de figure.

L'étude des poinçons de contrôleurs apposés sur le canon donnerait certainement un recoupement intéressant, mais là, il faut laisser les sachants s'exprimer.

Enfin, je voudrais dire que ces armes sont magnifiques et que cette présentation qui en a été faite honore leurs heureux possesseurs.

À bientôt

bonsoir à tous,

Dans la continuité de ce post et pour compléter celui ci , je possède deux carabines modèle 1853

1- Platine Châtellerault canon 1856 marqué T(tulle) et crosse avec un marquage complémentaire Tulle donc certainement réhabilité à tulle.

2-Platine Châtellerault canon 1854   marqué M(Mutzig) mais cette fois marquage de crosse complémentaire St Etienne ??

A noter que les deux canons possèdent des rayures parfaites jusqu'au bouchon de culasse donc je pense que ces canons n'ont jamais été utilisés avec une tige. Généralement la tige ne permettais pas un bon nettoyage jusqu'au fond et les rayures à ce niveau étaient souvent en mauvais états. C'est le cas pour certaines carabines utilisées par des arquebusiers du club qui doivent rajouter de la semoule pour que la balle soit dans les rayures.

Bien amicalement