Contrôleurs d'armes 1858 1878
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Contrôleurs d'armes 1858 1878
Je ne sais pas où caser ce nouveau sujet sur les contrôleurs des manufactures d'armes françaises entre 1858 et 1878, et plus particulièrement à Saint-Etienne bien entendu... Ces infos proviennent d'archives photographiées à Chatellerault, à Vincennes et à St-Etienne. Il faut travailler ce document pour classer les contrôleurs d'armes et permettre d'identifier nombre de poinçons que l'on retrouve fréquemment sur les Chassepot, Gras, baïonnettes, revolver 73 ou 74, etc. IL y en aura d'autres...
ce serait bien aussi si l'on pouvait créer une seule rubrique pour le fusil Chassepot car à chaque fois on ouvre un nouveau post alors qu'il en existe plus d'une centaine sur ce forum... avec plein d'infos disséminées !
9 novembre 1858, Inspecteur à MAS :
Je vous prie de porter sur l’état des ouvriers à immatriculer au 1er janvier 1859 le fils de Antoine Javelle. Vous aurez soin de lui donner une bonne note, comme il le mérite du reste, et d’indiquer qu’il a fait ses chefs-d’œuvres de forge et de dressage du canon, ainsi que celui de la platine. Si plus tard, Javelle venait à tomber au sort, je demanderai au ministre de le maintenir comme ouvrier indispensable à la manufacture.
16 novembre 1858, Inspecteur à MAS :
J’ai l’honneur de vous prier de me faire connaître, courrier par courrier, si les ouvriers Augustin Millorit et Jean-Baptiste Rivollier qui ont été proposés pour l’emploi de chef armurier de 2e classe à l’inspection générale de 1858, ont complètement satisfait aux conditions prescrites par les règles à suivre pour l’exécution de l’article 19 du règlement du 1er mars 1854.
11 février 1859, Inspecteur à MAS :
J’ai l’honneur de vous donner ci-dessous la liste des employés et ouvriers qui ont été maintenus par le Comité de l’artillerie, sur les listes des propositions pour l’avancement faite à l’inspection générale de 1858 :
Pour contrôleur principal :
Meyer S
Fayet
Pour contrôleur 1ère classe :
Martourey
Burstert
Guasson F
Luzier
Javelle
Pour contrôleur 2ème classe :
Hourdiaux, compagnon monteur, Picot dresseur de canon, Brenier, platineur, Favarcq J, platineur, Guasson J, platineur
Pour chef armurier 2ème classe :
Chirat, compagnon platineur, Riche, platineur.
8 avril 1859, Inspecteur à MAS :
Pour que le contrôleur principal Meyer puisse passer par Paris et y rester quelques jours avec ses parents, je vous autorise à demander en sa faveur un sursis de départ réglé de telle sorte que son arrivée à tulle ait lieu le 20 du courant.
15 décembre 1866, MAS à MAC :
J’ai l’honneur de vous adresser mon consentement à la demande du contrôleur Hourdiaux qui désire être classé à la MAS, en remplacement de Mr Dannerbüchler qui demande à passer à Mutzig.
Vous aurez en échange, pour Châtellerault, le contrôleur Robert que j’ai eu de Mutizg et qui est un excellent employé pour la monture.
18 décembre 1866, MAS à Inspecteur :
J’ai l’honneur de vous adresser un aperçu des contrôleurs qui nous seront nécessaires pour pouvoir recevoir, avec toute garantie, une fabrication courante de 500 pièces par jour. J’ai été frappé moi-même du chiffre auquel je suis parvenu, qui n’a cependant rien d’exagéré, d’autant plus que 500 pièces par jour ne donnent que 150 000 armes par an et qu’il faudra aller, dès la fin de 1867, je l’espère, à 700 pièces par jour pour avoir 200 000 armes en 1868. De plus, nous avons ici 5 à 6 contrôleurs qui nous rendront peu de service par leur lenteur et leur de capacité.
Je porte en regard les contrôleurs que nous possédons avec leur emploi, et la 3ème colonne indique ceux qui nous manqueraient.
Pour commencer à combler ces vides, nous pourrions parfaitement utiliser les contrôleurs retraités :
Descours Antoine, monteur – Meyrieux César, platineur – Murat Jean, platineur – Luzier Jean Baptiste, garnisseur et acheveur de canons.
Qui ont toujours été employés par l’entreprise à qui ils ont rendu des services par leur zèle et leur activité. Avec une solde que je réclamerais de 1500 fr, ils seraient enchantés de reprendre du service.
Mr Delmotte contrôleur de canon en retraite à Châtellerault viendrait également à St Etienne dans les mêmes conditions.
Parmi nos ouvriers non proposés pour l’avancement, nous avons peu de ressources. Je vous signalerai cependant le nommé Auguste Marcou, maître monteur qui ferait un bon contrôleur provisioire puis nous pourrions prendre comme provisoires les ouvriers proposés pour contrôleurs et admis sur le tableau d’avancement, jusqu’au moment de leur nomination réelle.
(voir tableau img 6517 archives CAA).
9 avril 1867, Ministre à MAS :
Je vous autorise à employer temporairement aux recettes des armes et pièces d’armes :
1/ les contrôleurs retraités demeurant à St Etienne dont les noms suivent :
Descours Antoine, contrôleur de 1ère classe, platineur
Murat Jean, id
Meyrieux César, id
Luzier Jean Baptiste, id monteur de fusil.
2/ les ouvriers immatriculés dont les noms suivent et qui feront fonctions de contrôleurs et qui sont actuellement à St Etienne :
Dutranoy Alfred, compagnon platineur
Dutranoy Augustin Adrien, id
Mondon Eugène, compagnon monteur
Noir Jean, compagnon dresseur de canons.
Venant de la MAC :
Betignes Louis Léon, compagnon dresseur de canons
Derouau Gatien, id
Raiffé Florentin, id.
Venant de Tulle :
Bouissette François, maitre monteur de fusil
Venant de Mutzig :
Dego Gilles Joseph, compagnon platineur.
Pour les armes blanches, venant de la MAC :
Girold Joseph, compagnon monteur de sabre
Desmoulins, Pierre Martin, id
Girard Charles, id
Victory Michel, id
Mathieu Léon Jean Baptiste, maitre aiguiseur.
Le nommé Cizeron Jean Baptiste, compagnon platineur à la MAS sera envoyé à Tulle pour y remplir temporairement les mêmes fonctions que les ouvriers ci-dessus.
13 mai 1867, MAS à Inspecteur :
J’ai l’honneur de vous rendre compte que sur les 4 contrôleurs retraités qui avaient été mis à notre disposition par la lettre ministérielle du 9 avril dernier, 2 d’entre eux MM Descours et Luzier ont définitivement refusé de reprendre leurs services à la MAS.
En outre, le nommé Gatien Derouan, compagnon dresseur de canons à la MAC qui avait été nommé contrôleur provisoire à la MAS n’est pas arrivé et l’on me dit qu’il a refusé sa nomination. J’avais aussi compté sur le contrôleur Clause que vous m’aviez annoncé et qui est probablement retenu à Paris. Ces non-valeurs pour St Etienne commencent à nous faire défaut car les besoins du service augmentent tous les jours. Aussi je viens vous prier de nous faire encore envoyer pour le 1er juin prochain 3 contrôleurs platineurs et 3 contrôleurs du canon, autant que possible bons dresseurs.
En outre, pour vous donner le temps de les trouver dans de bonnes conditions, je crois devoir vous prévenir d’avance que dans 2 ou 3 mois au plus tard, lorsque l’arme blanche et la monture du fusil auront atteint leur développement complet, nous aurons besoin de 2 contrôleurs monteurs de sabres, 1 contrôleur aiguiseur de lames et 2 contrôleurs monteurs de fusil.
Les contrôleurs venus de la MAC m’ont indiqué comme pouvant faire parfaitement des contrôleurs provisoires de l’arme blanche les nommés :
Stocker Stanislas, aiguiseur de lames de sabres de la MAC
Hasler Jacques, monteur de sabres
Fischer Joseph, monteur de sabres.
Ne vous serait-il pas possible de nous les donner, nous n’avons plus aucune réponse à St Etienne parmi nos ouvriers pour en faire des contrôleurs provisoires.
14 mai 1867, MAS à Mutzig :
Le nommé Dégo Gilles Joseph, compagnon platineur de Mutzig, nommé contrôleur provisoire à la MAS, par DM du 9 avril 1867, m’a déclaré n’avoir pas touché l’indemnité de déplacement de 400 francs qui a été allouée aux autres contrôleurs provisoires venus à la MAS.
Pour les contrôleurs provisoires de la MAS nommés pour passer dans une autre manufacture, la DM du 9 avril précitée prescrivait que cette indemnité de 400 francs serait payée par mes soins.
Si comme je le suppose vous avez reçu les mêmes instructions que moi au sujet du paiement de cette indemnité, je vous prierai de m’envoyer le montant pour que je puisse le remettre au contrôleur Dego qui me le réclame.
15 mai 1867, MAS à Inspecteur :
J’ai l’honneur de vous adresser ci-joint, conformément à l’article 25 du règlement du 10 décembre 1844, sur le service des manufactures, l’état nominatif des jeunes soldats faisant partie du contingent de la classe 1866 dont je demande le maintien à la MAS comme indispensables pour assurer l’exécution des commandes ordonnées.
Les 99 ouvriers portés sur cet état sont de bons sujets, très utiles dans leur profession actuelle à la MAS.
Je vous prie, en conséquence, de vouloir appuyer la demande en la transmettant au Ministre et nous faire obtenir une dispense…
18 mai 1867, MAS à Inspecteur :
Je reçois à l’instant une lettre du nommé Derouan (Gatien) compagnon dresseur de canon à la MAC qui m’avait été annoncé comme contrôleur provisoire par la lettre ministérielle du 9 avril dernier et qui n’est pas encore arrivé à la MAS. On m’avait dit qu’il avait refusé sa nomination mais il paraît au contraire qu’il n’a encore reçu aucun ordre pour se rendre à sa nouvelle destination et il me prie de la réclamer. Cela peut provenir d’une erreur ou d’un oubli dans ce cas, je vous prierais, mon colonel, de vouloir faire donner l’ordre à la MAC de le faire partir pour la MAS.
20 mai 1867, MAS à Inspecteur :
Conformément aux prescriptions de l’article 25 du règlement du 10 décembre 1844 sur le service des manufactures, j’ai l’honneur de vous adresser ci-joint pour être transmise à Mr le Ministre une 3e liste comprenant 118 ouvriers militaires de diverses professions ayant plus de 6 mois de présence au 6e Corps dont je demande la rentrée à la MAS comme nécessaires pour les besoins du service.
Ces militaires sont des très bons ouvriers formés qui nous seraient très utiles actuellement pour les besoins de notre fabrication.
21 mai 1867, MAS à Inspecteur :
je réponds à votre lettre du 14 mai dernier relative aux nouveaux contrôleurs provisoires et chefs d’ateliers qui nous sont nécessaires au fur et à mesure du développement de notre fabrication.
Je comprends votre grand embarras pour satisfaire à tous les besoins du moment mais notre position à nous est identique car il est plus difficile de trouver un bon chef d’atelier qu’un contrôleur chargé simplement de recevoir des pièces confectionnées, et la preuve c’est que pour monter, organiser et surveiller nos ateliers, je n’avais pu prendre que parmi nos contrôleurs de choix. La plupart sont déjà retournés à leur emploi naturel de contrôleur. Il en reste 2 ou 3 qui ne s’occupent qu’accidentellement à la fabrication lorsque leur service de contrôle le leur permet ou que quelque chose cloche, il n’en est pas moins vrai que, par suite du manque forcé de leur surveillance constante, det de notre fâcheuse position d’avoir des chefs d’ateliers peu capables et non formés. Il en résulte souvent beaucoup de rebuts c’est ainsi qu’environ 160 culasses viennent de nous être gatées en un jour.
Je partage votre manière de voir à ce sujet, et ne demanderai pas mieux que de pouvoir la mettre en pratique, mais nous avons bien peu de ressources à St Etienne, où depuis longtemps tous les ouvriers intelligents que l’on connaît quittaient bientôt la MAS pour entrer dans l’industrie privée où ils trouvaient à se placer avantageusement, et il n’y restait que les ouvriers médiocres. Des jeunes gens intelligents n’ayant qu’une instruction théorique sont lents à s’initier aux exigences d’un service aussi minutieux que la fabrication de nos pièces d’armes, et nous n’aurions pas le temps d’attendre qu’ils soient formés. Il faut produire de suite. C’est pour cela que j’avais cru et espéré longtemps que vous nous enverriez des chefs d’ateliers formés dans les ateliers de Mr Veuve Decoster ou à Puteaux et connaissant nos machines. On me signale le nommé Levilly (Jean Marie) comme un ouvrier intelligent (qui figure sur nos contrôles et qui travaille à Puteaux) et comme pouvant faire un bon chef d’atelier. J’accepterais de même ceux que vous pourriez bien nous procurer surtout s’ils pouvaient de suite nous être utiles.
3 juin 1867, MAS à général commandant la subdivision du Rhône :
J’ai l’honneur de vous adresser ci-joint copie de la lettre de Mr le général commandant la subdivision de la Loire qui m’informe que par DM du 27 mai dernier, les 99 ouvriers militaires faisant partie du contingent de la classe 1866 dont j’ai demandé le maintien à l’établissement comme indispensables à nos travaux seraient conservés à la manufacture.
Parmi ces ouvriers, 4 font partie du contingent du département du Rhône.
13 juin 1867, MAS à MAC :
L’extrait du registre du personnel concernant MM les contrôleurs de 1ère classe Trouvé Jules Etienne et Hourdiaux Jacques Alexandre, passés de la MAC à la MAS par DM du 11 février 1867 ne m’ayant pas été adressé, j’ai l’honneur de vous prier de me le faire parvenir pour que je puisse établir mes notes d’inspection générale.
1er juillet 1867, MAS à Inspecteur :
Les ouvriers immatriculés autorisés à être employés temporairement aux recettes des armes et pièces d’armes, d’après les DM du 9 avril, 12 juin 1867 ont été considérés ici comme détachés de la manufacture à laquelle ils appartenaient comme ouvriers. La MAC paraît en avoir agi de même.
Mais aujourd’hui je reçois de la MAT 2 extraits du registre matricule pour les nommés Bouyssette François et Broch Léonard qui indiquent que ces ouvriers ont été rayés des contrôles de la MAT à la date de leur passage à la MAS. Mr le directeur de la MAT ajoute dans sa lettre d’envoi que ces deux ouvriers étaient portés sur le tableau d’avancement pour le grade de contrôleur et qu’ils les aurait reportés en 1ère ligne cette année sur son état s’ils n’avaient pas été dirigés par ordre sur la MAS. Il me prie en outre de lui envoyer l’état des services du nommé Cizeron qui lui a été envoyé de la MAS comme contrôleur temporaire afin qu’il puisse l’immatriculer.
Je reçois également aujourd’hui de Mr le directeur de Mutzig l’extrait du livret d’inspection générale de 1866 en ce qui concerne l’ouvrier Dego venu de Mutzig pour remplir la fonction de contrôleur temporaire à la MAS mais il ne paraît plus avoir opéré comme à Tulle, sa radiation des contrôles des ouvriers car il ne m’envoie pas son état de services.
Ces diverses manières d’opérer entre les manufactures pouvant porter préjudice aux ouvriers, j’ai l’honneur de vous prier de me faire connaître la vraie manière d’agir à leur égard, tant pour leur maintien au registre matricule des ouvriers que pour le rappel de leurs propositions à l’inspection générale.
Suivant décision ministérielle du 13 mai 1867, il m’a été prescrit que la dénomination de contrôleur temporaire ne devait pas être inscrite sur les matricules des dits ouvriers.
10 juillet 1867, MAS à Inspecteur :
J’ai l’honneur de vous rendre compte que nos contrôleurs commencent à ne plus pouvoir suffire à leur besogne et que souvent leur contrôle n’est pas possible pour certaines opérations ou n’est pas suffisant par suite des grands développements de notre fabrication. Toutes nos pièces sont arrivées généralement à 400 par jour et pour les premières opérations elles sont à 500. Je viens en outre de recevoir l’ordre ministériel de fournir un contrôleur au poinçonnage des armes du commerce. Pour suffire à tous leurs services et pouvoir atteindre le chiffre de 600 pièces fabriquées par jour, il serait à désirer que vous puissiez encore nous envoyer aussitôt que possible :
3 contrôleurs du canon (dresseurs si possible)
3 contrôleurs de la platine ou de la garniture
1 contrôleur monteur
Quant à l’arme blanche, les deux contrôleurs monteurs de sabres qui nous étaient annoncés, ne sont pas encore arrivés et l’on m’a dit que l’un d’eux, peut-être les deux, refusaient de venir à la MAS. S’il en était ainsi, veuillez les remplacer et même en ajouter un troisième.
31 juillet 1867, MAS à Général commandant le 4e Corps d’Armée :
D’après les ordres du Ministre du 29 juillet dernier, j’ai désigné Joseph Girard, contrôleur de 2e classe pour assister Me le capitaine Duban dans la visite d’une partie des armes Mle 1866 mises en service dans les troupes d’infanterie du camp de Châlons.
8 juillet 1867, Inspecteur à MAS :
Par décision du 2 de ce mois, j’ai prescrit la formation de deux commissions chargées de procéder à la réception des armes modèle 1866 fabriquées à l’étranger par l’industrie privée. Ces commissions se composeront chacune :
D’un lieutenant colonel président, d’un chef d’escadron ou d’un capitaine en 1er, 4 capitaines en second, un contrôleur principal et 5 contrôleurs de 1ère ou de 2ème classe. La commission destinée à opérer dans le nord (Angleterre et Belgique) sera présidée par Mr le lieutenant colonel de Maintenant, en ce moment aux Etats-Unis avec le capitaine en 1er Guzman qui fait aussi partie de cette commission.
Les capitaines en second de cette commission sont Mr Brasilier, Simon, Dufour et Namur ; les contrôleurs sont Mr Gueury, Guivarges, Péron, Lepage, Madelor et joris.
La commission destinée à opérer dans le midi (Espagne et Italie) sera présidée par la lieutenant colonel Serrand qui reçoit l’ordre de se rendre à Placentia et Brescia pour reconnaître le degré d’avancement de la fabrication. Les autres membres de cette commission sont : MM Sempé, chef d’escadron, Dufourcq, Huon, Patillon et Pion, capitaines et les contrôleurs Duhain, Pétuas, Tisset, Cochard, Delmotte et Merley.
Les capitaines en second et les contrôleurs recevront à St Etienne une instruction spéciale sur leur mission qui sera dirigée, sous votre contrôle, par le commandant Sempé.
Vous donnerez à cet officier supérieur tous les renseignements nécessaires dont il aura besoin et lui procurer toutes les facilités désirables pour qu’il puisse se mettre les plus tôt possible, ainsi que les autres officiers et employés, en état de procéder à la réception des armes Mle 1866.
8 août 1867, Inspecteur à MAS :
Le capitaine Dufour ou en son absence le capitaine Namur et le contrôleur Jovis partiront de St Etienne le 11 août courant pour se rendre à Liège en passant par Paris où ils recevront des instructions. Ils devront être à Liège le 13 au plus tard.
9 août 1867, Ministre à MAS :
Je vous préviens que je prescris au DC d’expédier sur la MAS des instruments vérificateurs et jeux de poinçons destinés aux commissions de réception des armes fabriquées à l’étranger et vous voudrez bien faire remettre à Mr le commandant Sempé, aussitôt après leur arrivée, ainsi que la lettre ci-jointe.
12 août 1867, Ministre à MAS :
Les officiers et employés réunis à St Etienne pour y recevoir l’instruction préparatoire à la réception des armes fabriquées à l’étranger vont recevoir l’ordre de partir prochainement pour leur destination respective, à l’exception des contrôleurs Labat et Guivarche qui ne quitteront St Etienne qu’à la fin du mois, époque à laquelle leur instruction actuellement incomplète sera terminée.
3 octobre 1867, MAS à Inspecteur :
Les recettes de l’arme blanche commencent à devenir possibles pour nos contrôleurs à cause de l’augmentation de nos produits et surtout de la visite des sabres baïonnettes venant de Solingen qui donnent lieu à d’assez nombreuses réparations et contre visites. Je viens donc vous demander s’il ne vous serait pas possible de nous faire désigner par le Ministre comme contrôleur provisoire le nommé :
Schmutz Charles, ouvrier engagé à la manufacture et immatriculé sous le numéro 1847. Il est excellent forgeur, trempeur et aiguiseur de lames de sabres. Je l’ai proposé pour contrôleur et il a été admis par le général Guiod qui lui a fait subir un interrogatoire auquel il a parfaitement répondu car il a une instruction supérieure à tous ses camarades.
Je vous ferai la même demande pour André Dubessy, ancien contrôleur d’armes de 2e classe, de direction, à la résidence de Lille et retraité depuis le 1er septembre 1866. Ce contrôleur vient de se fixer à St Etienne est déjà utilisé par nous depuis une quinzaine de jours et je me suis convaincu qu’il peut rendre de bons services car il est encore très valide et assez capable.
9 octobre 1867, Ministre à MAS :
Je vous préviens que je vous autorise à employer temporairement aux recettes des armes et pièces d’armes :
1/ Mr Dubessy, contrôleur d’armes retraité. Cet employé recevra annuellement pendant qu’il remplira ces fonctions temporaires, ainsi qu’il est indiqué dans ma dépêche du 9 avril dernier, pour d’autres contrôleurs retraités remplissant les mêmes fonctions, une somme de 844 francs.
2/ Mr Schmutz Charles, ouvrier immatriculé à St Etienne.
12 octobre 1867, MAS à ? :
En réponse à votre lettre du 5 octobre, j’ai l’honneur de vous informer que j’ai désigné le contrôleur Birocha pour vous assister dans les opérations relatives à la vente des armes de chasse déposées au greffe du tribunal de St Etienne.
25 novembre 1867, MAS à Inspecteur :
Vous me demandez de désigner les officiers et employés de la MAS qui ont rendu des services exceptionnels cette année et de pouvoir les signaler au Ministre :
Commandant Maignien, non seulement il m’a secondé parfaitement dans tous les détails du service mais il s’est beaucoup occupé de l’établissement des devis, il a été proposé pour lieutenant colonel et accepté par le général inspecteur Guiod.
Capitaine Bouchard chargé du service des bâtiments.
Capitaine Maguin chargé du service des machines.
Dutranoy contrôleur principal proposé depuis 6 ans pour la décoration de la légion d’honneur.
Jeuffroy contrôleur principal chargé des machines.
Guasson, contrôleur de 1ere classe rend de grands services pour toutes les pièces de la garniture dont il s’occupe beaucoup. Il aura la retraite dans un an.
Chevalier et Roland, contrôleurs de 1ere classe, rendent de grands services, le 1er à l’outillage, le second organisant tout le service de la hausse.
Girard, contrôleur de 2e classe pour la monture
Luneteau pour le système de la culasse.
20 décembre 1867, Ministre à MAS :
Je vous invite à désigner :
1/ Mr Duban capitaine d’artillerie adjoint à la MAS pour passer les visites des armes rapportées de Rome par les bataillons actifs du 1er et 29e régiment d’infanterie de ligne stationnés à Toulon et Marseille.
Mr Duban sera assisté dans cette opération par un contrôleur d’armes de la direction d’artillerie de Toulon qui sera désigné par Mr le directeur de cet établissement et auquel il devra faire parvenir ses instructions.
2/ un second capitaine d’artillerie et un contrôleur d’armes de la MAS pour passer la visite des armes rapportées aussi de Rome par les bataillons actifs des 59e et 80e régiments d’infanterie stationnés à Avignon et Arles.
Vous voudrez bien faire connaître à Mr le général de division commandant le 4e Corps d’armée ainsi qu’à Mr le général commandant l’artillerie dans la 8e Division militaire, les noms des deux officiers et du contrôleur désignés pour remplir ces missions.
Les capitaines auront à m’adresser, aussitôt que leur mission sera terminée, un PV détaillé des réparations, établi dans la forme d’un modèle XXII du règlement du 1er mars 1854 et un rapport d’ensemble sur les observations qu’auront donné lieu à la visite dans les corps.
23 décembre 1867, MAS à Général de division commandant 4e Corps d’armée à Lyon :
En exécution de l’OM du 20 décembre dernier, j’ai désigné le capitaine Duban adjoint à la MAS pour passer la visite des armes rapportées de Rome par les Bataillons actifs des 1er et 29e Régiments de Ligne stationnés à Marseille et à Toulon.
Le capitaine Brice pour la visite des armes rapportées de Rome par les Bataillons actifs des 59e et 80e de Ligne stationnées à Avignon et Arles.
Mr Louis Flaumont, contrôleur de 1ère classe pour assister le capitaine Brice dans ses opérations.
Ils partiront demain 24 décembre
8 janvier 1868, Ministre à MAS :
Je vous préviens que sur la proposition de Mr le colonel inspecteur des MA j’accorde, à la date de ce jour et je vous autorise à payer la gratification ci-après aux officiers et employés dont les noms suivent pour services rendus en 1867 :
Bouchard, capitaine – Maguin, capitaine.
Jeuffroy, contrôleur principal – Guasson F., contrôleur – Close JM, contrôleur – Roland, contrôleur – Bisch J, contrôleur – Chevalier, contrôleur – Girard, contrôleur – Victory, contrôleur – Favarcq J, contrôleur – Bordes, contrôleur – Luneteau, contrôleur – Bousquet, garde d’artillerie.
24 janvier 1868, MAS à Ministre :
Casimir Dutranoy, contrôleur de 2e classe à la MAS est décédé à St Etienne le 22 janvier 1868.
24 janvier 1868, MAS à Inspecteur :
En réponse à votre lettre du 23 janvier, je vous rends compte que l’entreprise n’a donné aucune commande de hausses au sieur Christi, agent d’affaires de Londres.
Le sieur Christi s’étant adressé directement à moi pour nous fournir des hausses au début de notre fabrication, il nous avait envoyé 2 échantillons qui ne valaient rien et cela en est resté là. Actuellement non seulement nous suffisons à notre fabrication mais au besoin nous pourrions encore fournir des hausses en blanc aux autres manufactures qui pourraient en avoir besoin.
8 février 1868, MAS à Inspecteur :
Les nommés Colleye Jean-Baptiste et Hochewelcker Louis, ouvriers du DC venus à la MAS en janvier dernier d’après l’OM du 2’ décembre 1867 pour y être employés temporairement aux recettes des armes et pièces d’armes devant, je pense, être immatriculés à l’établissement, comme tous nos autres contrôleurs provisoires, conformément aux prescriptions de l’OM du 16 juillet 1867, j’ai l’honneur de vous prier de vouloir me faire adresser par le DC un relevé de leur état de services. Colleye appartient comme ouvrier engagé à la manufacture de Mutzig et Hochewelcker est un ouvrier militaire appartenant au 9e d’Artillerie.
Nous avons également reçu de l’atelier de Puteaux en juillet 1867 les 2 ouvriers dont les permissions sont jointes :Joseph Keller, compagnon platineur à Mutzig et Eugène Pajard compagnon platineur à la MAC. Ces ouvriers qui sont, le 1er chef d’atelier au garnissage mécanique du canon et le 2e chef d’atelier au rayage devant, je pense, rester à la MAS.
11 février 1868, MAS à Inspecteur :
Conformément à votre lettre du 8 février, je viens vous indiquer les capitaines en second qui ont été à la MAS et qui seraient les plus aptes à remplir la mission de visiter le nouvel armement de l’infanterie.
Parmi ceux qui ont été portés à l’inspection générale de 1867 pour passer des inspections d’armes, je vous signalerai spécialement MM Prunol, Dande, Michel et Brice. Mr Brice est rentré de sa mission de visiter les armes des deux régiments rentrant d’Italie et vient de nous quitter pour reprendre le 20e Regt d’Artillerie à Besançon.
Parmi les capitaines actuellement détachés à la MAS je vous désignerai spécialement Mr Duban, Denisart et Bichard comme aptes à bien remplir cette mission. Je viens d’apprendre que Mr Duban a terminé sa mission et qu’il rentrera à St Etienne dans un jour ou deux mais il nous quittera sous peu puisqu’il a été désigné pour la direction de Paris.
Mr Duban qui a déjà été deux fois en mission pour le fusil Mle 1866 et Mr Brice une fois, pourraient parfaitement se passer de contrôleur. Mr denisart et Richard qui ont beaucoup travaillé préfèreraient avoir un contrôleur avec eux mais au besoin ils pourraient s’en passer.
Il serait bien utile pour nous qu’on ne nous prenne aucun contrôleur, cependant si l’on ne peut faire autrement, je désignerai MM Dumont et Antoine contrôleurs de 2e classe dans ce cas je préférerais que MM Prajalas et Goutelle n’obtiennent leur retraite qu’à la rentrée des MM Dumont et Antoine.
Je vous adresse aussi la demande de M Prajalas pour être mis officier à la retraite.
21 mars 1868, MAS à Inspecteur :
En réponse à votre circulaire du 20 mars, j’ai désigné le capitaine en second Fauchet comme le plus apte à être employé à Liège pour les recettes des armes fabriquées dans l’industrie privée. Quoique son instruction en manufacture ne soit pas complète, c’est un officier sérieux et travailleur qui, je le crois, s’acquittera bien de cette mission.
28 mars 1868, MAS à Inspecteur :
Je vous adresse le duplicata d’une lettre que je viens de recevoir du Maréchal de France Bazain en faveur du sieur Vogt, MdL à la compagnie d’armuriers momentanément détaché à la MAS pour une instruction sur le fusil Mle 1866 afin de lui faire obtenir l’emploi de contrôleur provisoire si la chose est possible.
Le MdL Vogt est très intelligent et a fait en manufacture tous les cours comme candidat chef armurier. Il est donc très capable de remplir cet emploi et depuis qu’il est à la MAS nous avons reconnu qu’il pourrait nous rendre service plus qu’un grand nombre de nos contrôleurs provisoires, et surtout que ceux détachés de la marine.
Je vous prierai, Mon colonel, de me faire connaître aussitôt que possible ce que l’on peut espérer pour Vogt afin que j’en rende compte au Maréchal. De plus, l’instruction de son détachement ne tardera pas à être terminé et je pense le renvoyer à Alger du 5 au 10 août prochain. S’il devait être nommé, il vaudrait mieux le retenir ici.
30 mars 1868, MAS à Bazain :
Après avoir reçu votre lettre du 26 mars, je me suis empressé d’écrire au colonel René pour lui demander s’il ne lui serait pas possible de faire nommer votre recommandé comme contrôleur provisoire à la MAS. Je le lui recommande particulièrement en lui faisant part de l’intérêt que vous lui portez et en lui disant que Vogt était très capable de remplir cette fonction. Les contrôleurs provisoires sont nommés par décision ministérielle, cela dépend beaucoup du général Susane directeur de l’artillerie au Ministère.
6 avril 1868, MAS à Ministre :
Les développements considérables que prend chaque jour notre fabrication rendent difficile le service des recettes du canon. Le nombre très restreint de contrôleurs qui peuvent être employés à ces recettes tend en effet à devenir de plus en plus insuffisant. Pour parer en partie aux inconvénients qui peuvent résulter de cet état de choses, je vous demande de maintenir à la MAS, en lui accordant l’emploi de contrôleur provisoire le nommé Vogt François, MdL à la Cie d’armuriers d’Alger.
24 avril 1868, Ministre à MAS :
Je vous préviens que je vous autorise à employer temporairement aux recettes des armes et pièces d’armes les ouvriers dont les noms suivent :
Bisch Victor Alphonse
Coudreau Théophile.
Tous deux compagnons monteurs de sabres à la MAC.
Quant au maréchal des logis Vogt de la compagnie d’armuriers, il est urgent qu’il retourne le plus tôt possible avec les hommes de son détachement en Afrique où leur présence est indispensable pour mettre la compagnie d’armuriers au courant des détails du nouvel armement dont les corps d’infanterie vont être bientôt pourvus. Il n’y a donc pas lieu de nommer ce maréchal des logis contrôleur provisoire.
28 aout 1868, Ministre à MAS :
Je vous invite à faire établir l’état des services du sieur Dutranoy Auguste Adrien, ex compagnon à la MAS et actuellement contrôleur d’armes de 2e classe.
Idem pour le sieur Girolt Joseph.
Idem pour le sieur Bouysset François.
17 septembre 1868, MAS au général commandant la subdivision de la Loire, St Etienne
En exécution de votre ordre en date du 16 septembre courant, j’ai l’honneur de vous accuser réception des pièces que vous n’avez adressées concernant la nomination de Mr Dutranoy, contrôleur principal à la MAS, comme chevalier de la légion d’honneur, ainsi que de la décoration qui était jointe à votre envoi.
Suivant les dispositions du même ordre, j’ai l’honneur de vous faire connaître, en outre, que les nommés Perrin, maréchal des logis au 8e d’artillerie et Simonin, brigadier au 9e de la même arme, ne font pas partie du personnel détaché à la MAS.
17 novembre 1868, Ministre à MAS :
Je vous invite à désigner et à faire partir d’urgence pour Placentia (Guipuscoa, Espagne), un contrôleur qui y sera employé à la réception des armes fabriquées dans cette ville en remplacement du contrôleur Couzergue qui est malade et qui reçoit l’ordre de rentrer en France.
Vous me ferez connaître le nom du contrôleur que vous aurez désigné et qui devra être rendu le 20 de ce mois, s’il est possible, à Placentia.
La mission de cette employé devant être de courte durée, il devra partir sans femme ni enfants, dans le cas où il serait marié.
8 janvier 1869, MAS au général Commandant la subdivision de la Loire :
Le capitaine Dufour étant en mission à Liège depuis le 12 août 1867 pour la réception des armes fabriquées à l’étranger pour le compte du gouvernement français (DM du 8 août 1867).
12 janvier 1869, MAS à Inspecteur :
Nous sommes entrés en plein dans la commande d’armes de 1869, réduite d’un tiers. Nous pouvons nous passer des 3 contrôleurs retraités que nous occupons encore. Demande l’autorisation pour ne plus les employer :
Meyrieux – Murat et Dubessy à partir du 1er février.
6 mars 1869 :
Au commandant le 4e Corps d’Armée : j’ai désigné Jean Toussaint Close, contrôleur de 2ème classe à la MAS pour assister le capitaine d’artillerie Pion, chargé de la visite de l’armement d’une partie des corps stationnés dans la 8e Division militaire en remplacement du contrôleur Dufrayer, malade.
7 avril 1869 : Eugène Mondon, compagnon monteur à la MAS a été promu au grade de contrôleur de 2e classe par décret du 10 mars 69 et désigné pour être employé à Tulle. Parti le 1er avril. I a été contrôleur provisoire depuis le début de l’année 1867.
11 septembre 1869, MAS à Inspecteur :
(Suite inspection du général inspecteur Fiereck)
La MAS a toujours été pauvre en bons contrôleurs de canon. Nous avons une pénurie qui devient de plus en plus forte. Comme je pense que Mutzig n’a plus besoin de ses contrôleurs de cette partie, je vous demande s’il ne serait pas possible de faire venir de suite à la MAS en premier lieu le contrôleur Favarcq et second lieu le contrôleur Picot qui nous seraient bien utiles.
28 septembre 1869 : conformément à l’ordre du général de division Fiereck, inspecteur général du 6e arrondissement d’artillerie, je vous adresse mon mémoire de proposition à la retraite du contrôleur de 1ère classe Augustin Joseph Riche.
30 octobre 1869, MAS à Inspecteur :
Le personnel des contrôleurs de l’arme blanche qui était suffisant pour recevoir jusqu’à 700 sabres baïonnettes par jour, est devenu beaucoup trop considérable maintenant que notre commande de 1870 est réduite à 233 par jour. J’ai dû depuis plusieurs mois déjà en faire passer quelques uns à l’arme à feu pour les utiliser mais ils ne nous rendent que des services médiocres qui deviennent même inutiles. Je viens donc vous proposer de supprimer à Antoine Victor Bisch et Théophile Aimé Coudreau leur emploi de contrôleur provisoire et de les replacer comme maitres monteurs de sabres. Ces messieurs désirent rester à Saint-Etienne.
6 novembre 1869, MAS à Inspecteur :
Conformément aux prescriptions de la lettre du 4 novembre, j’ai désigné Mr Fastinger, contrôleur de 2e classe chargé de la réception des petites pièces et Etienne David, chef d’atelier de ces pièces pour aller à Puteaux apprendre les procédés de fabrication qui y sont en usage.
25 novembre 1869 (MAS) :
Absence de Mr Roland. Départ de Mr Compain pour Tulle. Trop juste en quantité. En manque, surtout que nous recevons de nouvelles armes à réparer.
Si donc on déplaçait de suite Mr Urbain, contrôleur de 2e classe de direction, je demanderai à ce qu’il soit remplacé par un nouveau contrôleur de Mutzig.
Avec la commande de carabines qui arrive, besoin de 4 ou 5 contrôleurs. Aussi je recevrais avec plaisir 1 ou 2 contrôleurs de Mutzig :
1 monteur : Mr Steck ou Murgue
1 platineur : Mr Bussière ou Vitrac.
25 novembre 1869, MAS à Mutzig :
Par suite de la grande diminution de commandes en sabres baïonnettes, je vais être obligé de réorganiser les ateliers d’aiguisage de lames et d’en diminuer le personnel. Sans doute, quelques uns de vos ouvriers engagés dans cette partie demandent à venir à la MAS. Pour les employer, besoin de connaître leur nombre et leur qualification.
19 janvier 1870, MAS à Inspecteur :
Pour déterminer le nombre exact de contrôleurs qui seraient nécessaires dans les 3 manufactures, après la suppression de Mutzig, il faut commencer par fixer les conditions d’importance de la fabrication.
Il ne faut pas penser que la suppression de Mutzig, dans les mêmes conditions de fabrication, rendra disponible les 18 ou 19 contrôleurs qui y étaient attachés. Mais à fabrication égale de fusils modèle 1857 et de fusils modèle 1866 il faudra notablement plus de contrôleurs pour le dernier que pour le premier.
La beaucoup plus grande division du travail exige plus de visites pour qu’on puisse rendre chaque ouvrier responsable de sa mal façon. La grande précision des pièces, d’ailleurs plus nombreuses de fabrication isolée, et l’adoption de la hausse exige des visites plus sérieuses et donc plus de contrôleurs.
La substitution du sabre baïonnette à la baïonnette exigera forcément en tout temps à la MAT ou à la MAS un cadre de contrôleurs pour l’arme blanche.
Nous avons actuellement à la MAS, pour une fabrication de 6 000 sabres baïonnettes par mois, un personnel de 9 contrôleurs dont 7 provisoires.
La chiffre de 100 contrôleurs pour les manufactures nous paraitrait devoir être à peu près conservé, et nous croyons qu’il pourrait y avoir des inconvénients réels si on réduisait ce nombre au dessous de 95.
J’étayerai encore mon opinion sur la position de la MAS fabriquant cette année 100 000 armes à feu et 70 000 sabres baïonnettes. Notre personnel est de 53 contrôleurs dont 16 provisoires, à peine suffisant pour assurer le service. Je ne peux mettre que 3 contrôleurs aux réparations, il en faudrait 4…, Mr Duhain, employé à la MAS au poinçonnage.
Vous trouverez ci-joint un état des 4 contrôleurs de la MAS aptes à passer dans le service des directions, j’en ai ajouté un cinquième, Mr Moulinier dans le cas ou vous n’accepteriez pas Mr Girolt de l’arme blanche mais alors je le placerai au 4e rang.
19 janvier 1870, MAS à Inspecteur :
Mr Riche, contrôleur, mis à a la retraite. Dutranoy part pour la MAC. Tout cela rend difficile l’organisation du service de contrôle.
Faire venir 2 contrôleurs de Mutzig. Nous réparons actuellement des armes de fabrication étrangère qui ont été entre les mains des troupes. Elles ont en très mauvais état et avancent beaucoup moins que les autres. Nous espérions finir ces réparations pour le mois de mai, ce qui n’aura lieu qu’en août.
19 janvier 1870, MAS à Ministre :
J’ai pris les 41 capitaines arrivés à la MAS depuis le mois de juillet 1866 qui seuls ont pu étudier complètement la fabrication du fusil modèle 1866 jusqu’à l’inspection générale de 1869. J’ai établi les catégories suivantes :
6 capitaines : Bodin, Reibell, Ducelliez, Chaume, Durand, Bodin (partis après 3 ans et 7 mois en MA et ayant à peine commencé leur instruction).
4 capitaines : Le Sage, Bayeux, Vachiez, Jardin (ont peu travaillé, n’ont pas été jugés susceptibles de passer des inspections d’armes).
5 capitaines : Sabbathier, Hericart de Thury, Godinot, Levy, Jouart (en quittant la manufacture, ont eu des emplois qui ne leur permettent pas de faire des inspections d’armes).
5 capitaines : Ollivier, Bèque, Mayenger, Bertier, Penet (arrivés en MA avec grande ancienneté de grade, ne pourront faire qu’une inspection).
6 capitaines : Muzeau, Simonnet, Jourdanet, Bellet, Penet, Bessieres (arrivés en MA depuis 3 à 6 mois, au moment de l’inspection générale n’avaient pas l’instruction pour faire une inspection).
Ainsi sur ces 41 capitaines, 26 font partie de ces différentes catégories, il n’en reste que 16 (à cause du double emploi de Penet dans 2 catégories) disponibles pour faire des inspections d’armes au moment de l’inspection générale et ayant plus d’une inspection d’armes à faire.
25 janvier 1870, MAS à Ministre :
Alfred Dutranoy, compagnon platineur à la MAS a été promu au grade de contrôleur de 2e classe par décret du 24 décembre 1869 et désigné le même jour pour être employé à la MAC. Il est parti le 23 décembre pour rejoindre sa nouvelle destination.
4 avril 1870, MAS à Inspecteur :
Je vous envoie la demande de Mr Fayet, contrôleur principal à la MAS pour obtenir sa pension de retraite. J’appuie cette demande, Mr Fayet pourra alors s’occuper exclusivement de son atelier en ville.
22 avril 1870, MAS :
Le chef d’escadron Maignien Henri Joseph, directeur adjoint de la MAS, a été désigné par DM du 2 avril dernier pour occuper le poste de Directeur de l’atelier des armes portatives au DC de l’artillerie à Paris et il est parti le 20 avril.
25 septembre 1870 : je rends compte que je désigne Jean-Baptiste Roland, contrôleur de 1ère classe pour procéder à la réception des revolvers fabriqués au compte du gouvernement Ottoman. Très bon contrôleur qui s’est occupé spécialement de la fabrication de revolvers de toute espèce.
1er juillet 1870 :
Jean-Baptiste Cizeron, ex compagnon platineur de la MAS, passé à Tulle pour y remplacer la fonction de contrôleur provisoire est rentré à la MAS d’après l’ordre du 7 juin dernier.
6 juillet 1870 :
le maitre platineur Antoine Imbert, de la MAS, matricule 622 est décédé à St Héand le 15 juin 1870.
12 juillet 1870, Capitaine Roger APx à MAS :
Je vous adresse par la grande vitesse une petite caisse renfermant divers objets qui doivent servir de types pour les récepteurs et vérificateurs employés dans la fabrication des pièces encastrées.
Il est indispensable que les vérificateurs et récepteurs en usage dans les ateliers de la manufacture soient à l’avenir conformes à ceux que j’ai l’honneur de vous envoyer, afin que les pièces encastrées provenant de la fabrication courante puissent être mises en place sans retouche, dans les logements préparés par les machines. Comme ces divers objets seront disposés dans des boites qui vous seront expédiées ultérieurement et qui devront faire partie de la collection de la salle des modèles, je pense que l’on doit prendre toutes les précautions pour ne pas les mutiler.
Je vous adresserai dans quelques jours un tableau des diamètres de poulies, qui apportera nécessairement des modifications à celui que j’ai communiqué au capitaine Maguin, concernant l’atelier des machines à bois. Nous conserverons, je l’espère, la vitesse de la transmission telle qu’elle existe.
Etat des vérificateurs et rapporteurs expédiés à la MAS par l’APx :
1/ calibre et récepteur pour vérifier l’encastrement de la sous-garde
2/ calibre et récepteur pour vérifier le battant de crosse
3/ calibre et rapporteur pour vérifier l’encastrement de la pièce de détente et la position du trou de la vis de culasse
4/ plaque de couche et son rapporteur.
28 septembre 1870 :
Les deux frères Javelle sont à l’usine Indret à Nantes. Ils avaient été désignés le 23 septembre pour dresser les canons destinés à faire les mitrailleuses. Ces sont des ouvriers libres, excellents dresseurs outilleurs.
Novembre 70 :
Rebaud, dresseur de canons, rejoint les frères Javelle chez de Reffye pour la fabrication des canons de mitrailleuses.
17 novembre 70, MAS à Ministre :
par suite de la grande fabrication des armes à la MAS, notre personnel pour le contrôle est devenu très insuffisant. J’ai dû prendre comme contrôleurs provisoires, un certain nombre d’ouvriers qui presque tous venaient de Mutzig où ils avaient déjà remplis ces fonctions.
Afin d’assurer leur position, je vous envoie la liste de 9 ouvriers immatriculés à St Etienne que je vous prie de nommer contrôleurs provisoires.
Autre lettre au ministre, le même jour :
La fabrication des armes prend un grand développement à la MAS où nous espérons produire dans quelques temps 750 fusils par jour.
Ces contrôleurs provisoires étaient presque tous chefs d’atelier et ont pour ainsi dire un emploi plus lucratif pour un autre qui ne leur a procuré aucun avantage.
Ces employés commencent à perdre courage dans l’arme blanche où nous n’avons que 2 titulaires et 7 provisoires, c’est ce qui a déjà engagé l’un d’eux très bon employé à nous quitter et à abandonner 16 ans de service.
21 novembre 70, MAS à Ministre :
Le bruit court que 5 de nos contrôleurs doivent partir en Angleterre pour aller recevoir des armes. Je cherche des contrôleurs provisoires mais je n’en trouve plus. Il faudrait les chercher ailleurs qu’à la MAS.
19 mai 1871, MAS à Ministre :
Envoi des états de service de 7 ouvriers nommés contrôleurs de 2e classe :
Cizeron, le 15 novembre 1870
Victory, le 29 novembre 1870
Desmoulins, id
Guionnereau, id
Orioux, id
Kuntz, id
Noir, id
29 aout 1871, 7 contrôleurs de 2e classe :
Cizeron – Victory – Desmoulins – Orioux – Guionneau – Noir – Kuntz
9 septembre 71 : en réponse à votre lettre du 8 septembre, je vous informe que j’ai fait chercher Maurice Meyer pour lui transmettre son ordre de départ. J’ai appris au lycée où il a été occupé que cet employé qui n’a jamais été sous mes ordres est en ce moment à Mutzig et qu’il n’a pas laissé d’adresse. Je n’ai pas pu lui prescrire l’ordre de se diriger sur la MAC.
17 janvier 1872, MAS à Chancellerie Légion d’honneur :
Je vous adresse copie des 4 lettres du Ministère de la guerre adressées à MM :
Jeuffroy Romain Joseph, contrôleur principal d’armes
Chevalier Hilaire, contrôleur d’armes de 1ère classe
Bussières Pierre, contrôleur d’armes de 1ère classe
Granereau Guillaume, maréchal des logis chef de l’artillerie, les informant que, par décret du 25 janvier 1871, la délégation du Gouvernement de la Défense nationale les a nommés au grade de chevalier de la LH.
27 janvier 1872, MAS à Ministre :
Je suis on ne peut plus mécontent du service Mr Requilé (Salomon, Jospeh) contrôleur de 1ère classe. Cet employé est non seulement complètement usé mais depuis quelques temps il a perdu son intelligence et même toute espèce de volonté. Je vous propose de le mettre immédiatement à la retraite.
Idem, même courrier concernant Picot (Maurice), contrôleur de 1ère classe. Autrefois excellent dresseur de canons est maintenant usé par des excès.
Idem Roland (Jean-Baptiste), contrôleur de 1ère classe, depuis son retour à la MAS ne peut plus servir car il voit à peine.
31 janvier 1872, MAS à MAT :
Noir Jean, contrôleur d’armes de 2e classe part pour votre manufacture. Prends son poste le 23 janvier 1872. (décret du 9 janvier 72).
17 février 1872, MAS à MAC :
envoi état de services du contrôleur de 2e classe Raiffé Florentin, classé à la MAC par DM du 20 octobre 1871.
17 février 1872, MAS à MAT :
envoi état des services de Noir Jean, contrôleur de 2e classe classé à Tulle par DM du 9 janvier 1872.
22 janvier 1875, MAS à Inspecteur :
Noms des contrôleurs pour la visite de l’armement en 1875 :
Hardy, Keller, Kuntz (1ère classe, 2ème, 2ème).
En ce moment la fabrication des 3 modèles de revolvers, en cours d’exécution, tend chaque jour à se développer. Il en est de même pour la fabrication des curseurs à rallonge, enfin la fabrication du fusil Mle 1874 qui ne fait que commencer, va exiger une surveillance plus que jamais active et suivie du travail des ateliers, ce qui fait que le départ des 3 contrôleurs me ferait défaut.
3 juin 1875, MAS à Ministre :
La fabrication des armes à la MAS ayant pris depuis l’adoption du modèle 1866 un développement considérable, et le nombre de contrôleurs employés s’étant trouvé insuffisant, vous avez bien voulu m’autoriser à employer temporairement un certain nombre d’ouvriers à la recette des armes et pièces d’armes.
Loi du 13 mars 1875 crée une troisième classe pour les contrôleurs.
10 septembre 1877 :
personnel de la MAS :
2 officiers de l’EM particulier de l’artillerie
5 gardes d’artillerie
43 contrôleurs d’armes
2 février 1878 :
Proposition contrôleurs pour inspection générale 1878 :
Cizeron, contrôleur de 3e classe
Lacroix, contrôleur de 2e classe
Dutranoy, id.
1er mars 1878 :
Haillez Contrôleur d’armes principal de 1ère classe (déjà en poste en 1877)
Bouysset contrôleur d’armes de 2e classe (id)
Kuntz contrôleur d’armes de 3e classe (id.)
4 avril 1878, MAS à Ministre :
Dannesbüchler Georges, compagnon monteur à la MAS, nommé contrôleur d’armes de 3e classe par décret du 26 mars 1878 et classé par même DM à la MAC.
11 mai 1878, MAS à Ministre instruction publique :
Girard, contrôleur d’armes de 2e classe à la MAS
30 juillet 1878, MAS à Ministre instruction publique :
Keller, contrôleur d’armes de 3e classe à la MAS
9 aout 1878, MAS à Ministre instruction publique :
Mr Moulinier contrôleur d’armes à la MAS
ce serait bien aussi si l'on pouvait créer une seule rubrique pour le fusil Chassepot car à chaque fois on ouvre un nouveau post alors qu'il en existe plus d'une centaine sur ce forum... avec plein d'infos disséminées !
9 novembre 1858, Inspecteur à MAS :
Je vous prie de porter sur l’état des ouvriers à immatriculer au 1er janvier 1859 le fils de Antoine Javelle. Vous aurez soin de lui donner une bonne note, comme il le mérite du reste, et d’indiquer qu’il a fait ses chefs-d’œuvres de forge et de dressage du canon, ainsi que celui de la platine. Si plus tard, Javelle venait à tomber au sort, je demanderai au ministre de le maintenir comme ouvrier indispensable à la manufacture.
16 novembre 1858, Inspecteur à MAS :
J’ai l’honneur de vous prier de me faire connaître, courrier par courrier, si les ouvriers Augustin Millorit et Jean-Baptiste Rivollier qui ont été proposés pour l’emploi de chef armurier de 2e classe à l’inspection générale de 1858, ont complètement satisfait aux conditions prescrites par les règles à suivre pour l’exécution de l’article 19 du règlement du 1er mars 1854.
11 février 1859, Inspecteur à MAS :
J’ai l’honneur de vous donner ci-dessous la liste des employés et ouvriers qui ont été maintenus par le Comité de l’artillerie, sur les listes des propositions pour l’avancement faite à l’inspection générale de 1858 :
Pour contrôleur principal :
Meyer S
Fayet
Pour contrôleur 1ère classe :
Martourey
Burstert
Guasson F
Luzier
Javelle
Pour contrôleur 2ème classe :
Hourdiaux, compagnon monteur, Picot dresseur de canon, Brenier, platineur, Favarcq J, platineur, Guasson J, platineur
Pour chef armurier 2ème classe :
Chirat, compagnon platineur, Riche, platineur.
8 avril 1859, Inspecteur à MAS :
Pour que le contrôleur principal Meyer puisse passer par Paris et y rester quelques jours avec ses parents, je vous autorise à demander en sa faveur un sursis de départ réglé de telle sorte que son arrivée à tulle ait lieu le 20 du courant.
15 décembre 1866, MAS à MAC :
J’ai l’honneur de vous adresser mon consentement à la demande du contrôleur Hourdiaux qui désire être classé à la MAS, en remplacement de Mr Dannerbüchler qui demande à passer à Mutzig.
Vous aurez en échange, pour Châtellerault, le contrôleur Robert que j’ai eu de Mutizg et qui est un excellent employé pour la monture.
18 décembre 1866, MAS à Inspecteur :
J’ai l’honneur de vous adresser un aperçu des contrôleurs qui nous seront nécessaires pour pouvoir recevoir, avec toute garantie, une fabrication courante de 500 pièces par jour. J’ai été frappé moi-même du chiffre auquel je suis parvenu, qui n’a cependant rien d’exagéré, d’autant plus que 500 pièces par jour ne donnent que 150 000 armes par an et qu’il faudra aller, dès la fin de 1867, je l’espère, à 700 pièces par jour pour avoir 200 000 armes en 1868. De plus, nous avons ici 5 à 6 contrôleurs qui nous rendront peu de service par leur lenteur et leur de capacité.
Je porte en regard les contrôleurs que nous possédons avec leur emploi, et la 3ème colonne indique ceux qui nous manqueraient.
Pour commencer à combler ces vides, nous pourrions parfaitement utiliser les contrôleurs retraités :
Descours Antoine, monteur – Meyrieux César, platineur – Murat Jean, platineur – Luzier Jean Baptiste, garnisseur et acheveur de canons.
Qui ont toujours été employés par l’entreprise à qui ils ont rendu des services par leur zèle et leur activité. Avec une solde que je réclamerais de 1500 fr, ils seraient enchantés de reprendre du service.
Mr Delmotte contrôleur de canon en retraite à Châtellerault viendrait également à St Etienne dans les mêmes conditions.
Parmi nos ouvriers non proposés pour l’avancement, nous avons peu de ressources. Je vous signalerai cependant le nommé Auguste Marcou, maître monteur qui ferait un bon contrôleur provisioire puis nous pourrions prendre comme provisoires les ouvriers proposés pour contrôleurs et admis sur le tableau d’avancement, jusqu’au moment de leur nomination réelle.
(voir tableau img 6517 archives CAA).
9 avril 1867, Ministre à MAS :
Je vous autorise à employer temporairement aux recettes des armes et pièces d’armes :
1/ les contrôleurs retraités demeurant à St Etienne dont les noms suivent :
Descours Antoine, contrôleur de 1ère classe, platineur
Murat Jean, id
Meyrieux César, id
Luzier Jean Baptiste, id monteur de fusil.
2/ les ouvriers immatriculés dont les noms suivent et qui feront fonctions de contrôleurs et qui sont actuellement à St Etienne :
Dutranoy Alfred, compagnon platineur
Dutranoy Augustin Adrien, id
Mondon Eugène, compagnon monteur
Noir Jean, compagnon dresseur de canons.
Venant de la MAC :
Betignes Louis Léon, compagnon dresseur de canons
Derouau Gatien, id
Raiffé Florentin, id.
Venant de Tulle :
Bouissette François, maitre monteur de fusil
Venant de Mutzig :
Dego Gilles Joseph, compagnon platineur.
Pour les armes blanches, venant de la MAC :
Girold Joseph, compagnon monteur de sabre
Desmoulins, Pierre Martin, id
Girard Charles, id
Victory Michel, id
Mathieu Léon Jean Baptiste, maitre aiguiseur.
Le nommé Cizeron Jean Baptiste, compagnon platineur à la MAS sera envoyé à Tulle pour y remplir temporairement les mêmes fonctions que les ouvriers ci-dessus.
13 mai 1867, MAS à Inspecteur :
J’ai l’honneur de vous rendre compte que sur les 4 contrôleurs retraités qui avaient été mis à notre disposition par la lettre ministérielle du 9 avril dernier, 2 d’entre eux MM Descours et Luzier ont définitivement refusé de reprendre leurs services à la MAS.
En outre, le nommé Gatien Derouan, compagnon dresseur de canons à la MAC qui avait été nommé contrôleur provisoire à la MAS n’est pas arrivé et l’on me dit qu’il a refusé sa nomination. J’avais aussi compté sur le contrôleur Clause que vous m’aviez annoncé et qui est probablement retenu à Paris. Ces non-valeurs pour St Etienne commencent à nous faire défaut car les besoins du service augmentent tous les jours. Aussi je viens vous prier de nous faire encore envoyer pour le 1er juin prochain 3 contrôleurs platineurs et 3 contrôleurs du canon, autant que possible bons dresseurs.
En outre, pour vous donner le temps de les trouver dans de bonnes conditions, je crois devoir vous prévenir d’avance que dans 2 ou 3 mois au plus tard, lorsque l’arme blanche et la monture du fusil auront atteint leur développement complet, nous aurons besoin de 2 contrôleurs monteurs de sabres, 1 contrôleur aiguiseur de lames et 2 contrôleurs monteurs de fusil.
Les contrôleurs venus de la MAC m’ont indiqué comme pouvant faire parfaitement des contrôleurs provisoires de l’arme blanche les nommés :
Stocker Stanislas, aiguiseur de lames de sabres de la MAC
Hasler Jacques, monteur de sabres
Fischer Joseph, monteur de sabres.
Ne vous serait-il pas possible de nous les donner, nous n’avons plus aucune réponse à St Etienne parmi nos ouvriers pour en faire des contrôleurs provisoires.
14 mai 1867, MAS à Mutzig :
Le nommé Dégo Gilles Joseph, compagnon platineur de Mutzig, nommé contrôleur provisoire à la MAS, par DM du 9 avril 1867, m’a déclaré n’avoir pas touché l’indemnité de déplacement de 400 francs qui a été allouée aux autres contrôleurs provisoires venus à la MAS.
Pour les contrôleurs provisoires de la MAS nommés pour passer dans une autre manufacture, la DM du 9 avril précitée prescrivait que cette indemnité de 400 francs serait payée par mes soins.
Si comme je le suppose vous avez reçu les mêmes instructions que moi au sujet du paiement de cette indemnité, je vous prierai de m’envoyer le montant pour que je puisse le remettre au contrôleur Dego qui me le réclame.
15 mai 1867, MAS à Inspecteur :
J’ai l’honneur de vous adresser ci-joint, conformément à l’article 25 du règlement du 10 décembre 1844, sur le service des manufactures, l’état nominatif des jeunes soldats faisant partie du contingent de la classe 1866 dont je demande le maintien à la MAS comme indispensables pour assurer l’exécution des commandes ordonnées.
Les 99 ouvriers portés sur cet état sont de bons sujets, très utiles dans leur profession actuelle à la MAS.
Je vous prie, en conséquence, de vouloir appuyer la demande en la transmettant au Ministre et nous faire obtenir une dispense…
18 mai 1867, MAS à Inspecteur :
Je reçois à l’instant une lettre du nommé Derouan (Gatien) compagnon dresseur de canon à la MAC qui m’avait été annoncé comme contrôleur provisoire par la lettre ministérielle du 9 avril dernier et qui n’est pas encore arrivé à la MAS. On m’avait dit qu’il avait refusé sa nomination mais il paraît au contraire qu’il n’a encore reçu aucun ordre pour se rendre à sa nouvelle destination et il me prie de la réclamer. Cela peut provenir d’une erreur ou d’un oubli dans ce cas, je vous prierais, mon colonel, de vouloir faire donner l’ordre à la MAC de le faire partir pour la MAS.
20 mai 1867, MAS à Inspecteur :
Conformément aux prescriptions de l’article 25 du règlement du 10 décembre 1844 sur le service des manufactures, j’ai l’honneur de vous adresser ci-joint pour être transmise à Mr le Ministre une 3e liste comprenant 118 ouvriers militaires de diverses professions ayant plus de 6 mois de présence au 6e Corps dont je demande la rentrée à la MAS comme nécessaires pour les besoins du service.
Ces militaires sont des très bons ouvriers formés qui nous seraient très utiles actuellement pour les besoins de notre fabrication.
21 mai 1867, MAS à Inspecteur :
je réponds à votre lettre du 14 mai dernier relative aux nouveaux contrôleurs provisoires et chefs d’ateliers qui nous sont nécessaires au fur et à mesure du développement de notre fabrication.
Je comprends votre grand embarras pour satisfaire à tous les besoins du moment mais notre position à nous est identique car il est plus difficile de trouver un bon chef d’atelier qu’un contrôleur chargé simplement de recevoir des pièces confectionnées, et la preuve c’est que pour monter, organiser et surveiller nos ateliers, je n’avais pu prendre que parmi nos contrôleurs de choix. La plupart sont déjà retournés à leur emploi naturel de contrôleur. Il en reste 2 ou 3 qui ne s’occupent qu’accidentellement à la fabrication lorsque leur service de contrôle le leur permet ou que quelque chose cloche, il n’en est pas moins vrai que, par suite du manque forcé de leur surveillance constante, det de notre fâcheuse position d’avoir des chefs d’ateliers peu capables et non formés. Il en résulte souvent beaucoup de rebuts c’est ainsi qu’environ 160 culasses viennent de nous être gatées en un jour.
Je partage votre manière de voir à ce sujet, et ne demanderai pas mieux que de pouvoir la mettre en pratique, mais nous avons bien peu de ressources à St Etienne, où depuis longtemps tous les ouvriers intelligents que l’on connaît quittaient bientôt la MAS pour entrer dans l’industrie privée où ils trouvaient à se placer avantageusement, et il n’y restait que les ouvriers médiocres. Des jeunes gens intelligents n’ayant qu’une instruction théorique sont lents à s’initier aux exigences d’un service aussi minutieux que la fabrication de nos pièces d’armes, et nous n’aurions pas le temps d’attendre qu’ils soient formés. Il faut produire de suite. C’est pour cela que j’avais cru et espéré longtemps que vous nous enverriez des chefs d’ateliers formés dans les ateliers de Mr Veuve Decoster ou à Puteaux et connaissant nos machines. On me signale le nommé Levilly (Jean Marie) comme un ouvrier intelligent (qui figure sur nos contrôles et qui travaille à Puteaux) et comme pouvant faire un bon chef d’atelier. J’accepterais de même ceux que vous pourriez bien nous procurer surtout s’ils pouvaient de suite nous être utiles.
3 juin 1867, MAS à général commandant la subdivision du Rhône :
J’ai l’honneur de vous adresser ci-joint copie de la lettre de Mr le général commandant la subdivision de la Loire qui m’informe que par DM du 27 mai dernier, les 99 ouvriers militaires faisant partie du contingent de la classe 1866 dont j’ai demandé le maintien à l’établissement comme indispensables à nos travaux seraient conservés à la manufacture.
Parmi ces ouvriers, 4 font partie du contingent du département du Rhône.
13 juin 1867, MAS à MAC :
L’extrait du registre du personnel concernant MM les contrôleurs de 1ère classe Trouvé Jules Etienne et Hourdiaux Jacques Alexandre, passés de la MAC à la MAS par DM du 11 février 1867 ne m’ayant pas été adressé, j’ai l’honneur de vous prier de me le faire parvenir pour que je puisse établir mes notes d’inspection générale.
1er juillet 1867, MAS à Inspecteur :
Les ouvriers immatriculés autorisés à être employés temporairement aux recettes des armes et pièces d’armes, d’après les DM du 9 avril, 12 juin 1867 ont été considérés ici comme détachés de la manufacture à laquelle ils appartenaient comme ouvriers. La MAC paraît en avoir agi de même.
Mais aujourd’hui je reçois de la MAT 2 extraits du registre matricule pour les nommés Bouyssette François et Broch Léonard qui indiquent que ces ouvriers ont été rayés des contrôles de la MAT à la date de leur passage à la MAS. Mr le directeur de la MAT ajoute dans sa lettre d’envoi que ces deux ouvriers étaient portés sur le tableau d’avancement pour le grade de contrôleur et qu’ils les aurait reportés en 1ère ligne cette année sur son état s’ils n’avaient pas été dirigés par ordre sur la MAS. Il me prie en outre de lui envoyer l’état des services du nommé Cizeron qui lui a été envoyé de la MAS comme contrôleur temporaire afin qu’il puisse l’immatriculer.
Je reçois également aujourd’hui de Mr le directeur de Mutzig l’extrait du livret d’inspection générale de 1866 en ce qui concerne l’ouvrier Dego venu de Mutzig pour remplir la fonction de contrôleur temporaire à la MAS mais il ne paraît plus avoir opéré comme à Tulle, sa radiation des contrôles des ouvriers car il ne m’envoie pas son état de services.
Ces diverses manières d’opérer entre les manufactures pouvant porter préjudice aux ouvriers, j’ai l’honneur de vous prier de me faire connaître la vraie manière d’agir à leur égard, tant pour leur maintien au registre matricule des ouvriers que pour le rappel de leurs propositions à l’inspection générale.
Suivant décision ministérielle du 13 mai 1867, il m’a été prescrit que la dénomination de contrôleur temporaire ne devait pas être inscrite sur les matricules des dits ouvriers.
10 juillet 1867, MAS à Inspecteur :
J’ai l’honneur de vous rendre compte que nos contrôleurs commencent à ne plus pouvoir suffire à leur besogne et que souvent leur contrôle n’est pas possible pour certaines opérations ou n’est pas suffisant par suite des grands développements de notre fabrication. Toutes nos pièces sont arrivées généralement à 400 par jour et pour les premières opérations elles sont à 500. Je viens en outre de recevoir l’ordre ministériel de fournir un contrôleur au poinçonnage des armes du commerce. Pour suffire à tous leurs services et pouvoir atteindre le chiffre de 600 pièces fabriquées par jour, il serait à désirer que vous puissiez encore nous envoyer aussitôt que possible :
3 contrôleurs du canon (dresseurs si possible)
3 contrôleurs de la platine ou de la garniture
1 contrôleur monteur
Quant à l’arme blanche, les deux contrôleurs monteurs de sabres qui nous étaient annoncés, ne sont pas encore arrivés et l’on m’a dit que l’un d’eux, peut-être les deux, refusaient de venir à la MAS. S’il en était ainsi, veuillez les remplacer et même en ajouter un troisième.
31 juillet 1867, MAS à Général commandant le 4e Corps d’Armée :
D’après les ordres du Ministre du 29 juillet dernier, j’ai désigné Joseph Girard, contrôleur de 2e classe pour assister Me le capitaine Duban dans la visite d’une partie des armes Mle 1866 mises en service dans les troupes d’infanterie du camp de Châlons.
8 juillet 1867, Inspecteur à MAS :
Par décision du 2 de ce mois, j’ai prescrit la formation de deux commissions chargées de procéder à la réception des armes modèle 1866 fabriquées à l’étranger par l’industrie privée. Ces commissions se composeront chacune :
D’un lieutenant colonel président, d’un chef d’escadron ou d’un capitaine en 1er, 4 capitaines en second, un contrôleur principal et 5 contrôleurs de 1ère ou de 2ème classe. La commission destinée à opérer dans le nord (Angleterre et Belgique) sera présidée par Mr le lieutenant colonel de Maintenant, en ce moment aux Etats-Unis avec le capitaine en 1er Guzman qui fait aussi partie de cette commission.
Les capitaines en second de cette commission sont Mr Brasilier, Simon, Dufour et Namur ; les contrôleurs sont Mr Gueury, Guivarges, Péron, Lepage, Madelor et joris.
La commission destinée à opérer dans le midi (Espagne et Italie) sera présidée par la lieutenant colonel Serrand qui reçoit l’ordre de se rendre à Placentia et Brescia pour reconnaître le degré d’avancement de la fabrication. Les autres membres de cette commission sont : MM Sempé, chef d’escadron, Dufourcq, Huon, Patillon et Pion, capitaines et les contrôleurs Duhain, Pétuas, Tisset, Cochard, Delmotte et Merley.
Les capitaines en second et les contrôleurs recevront à St Etienne une instruction spéciale sur leur mission qui sera dirigée, sous votre contrôle, par le commandant Sempé.
Vous donnerez à cet officier supérieur tous les renseignements nécessaires dont il aura besoin et lui procurer toutes les facilités désirables pour qu’il puisse se mettre les plus tôt possible, ainsi que les autres officiers et employés, en état de procéder à la réception des armes Mle 1866.
8 août 1867, Inspecteur à MAS :
Le capitaine Dufour ou en son absence le capitaine Namur et le contrôleur Jovis partiront de St Etienne le 11 août courant pour se rendre à Liège en passant par Paris où ils recevront des instructions. Ils devront être à Liège le 13 au plus tard.
9 août 1867, Ministre à MAS :
Je vous préviens que je prescris au DC d’expédier sur la MAS des instruments vérificateurs et jeux de poinçons destinés aux commissions de réception des armes fabriquées à l’étranger et vous voudrez bien faire remettre à Mr le commandant Sempé, aussitôt après leur arrivée, ainsi que la lettre ci-jointe.
12 août 1867, Ministre à MAS :
Les officiers et employés réunis à St Etienne pour y recevoir l’instruction préparatoire à la réception des armes fabriquées à l’étranger vont recevoir l’ordre de partir prochainement pour leur destination respective, à l’exception des contrôleurs Labat et Guivarche qui ne quitteront St Etienne qu’à la fin du mois, époque à laquelle leur instruction actuellement incomplète sera terminée.
3 octobre 1867, MAS à Inspecteur :
Les recettes de l’arme blanche commencent à devenir possibles pour nos contrôleurs à cause de l’augmentation de nos produits et surtout de la visite des sabres baïonnettes venant de Solingen qui donnent lieu à d’assez nombreuses réparations et contre visites. Je viens donc vous demander s’il ne vous serait pas possible de nous faire désigner par le Ministre comme contrôleur provisoire le nommé :
Schmutz Charles, ouvrier engagé à la manufacture et immatriculé sous le numéro 1847. Il est excellent forgeur, trempeur et aiguiseur de lames de sabres. Je l’ai proposé pour contrôleur et il a été admis par le général Guiod qui lui a fait subir un interrogatoire auquel il a parfaitement répondu car il a une instruction supérieure à tous ses camarades.
Je vous ferai la même demande pour André Dubessy, ancien contrôleur d’armes de 2e classe, de direction, à la résidence de Lille et retraité depuis le 1er septembre 1866. Ce contrôleur vient de se fixer à St Etienne est déjà utilisé par nous depuis une quinzaine de jours et je me suis convaincu qu’il peut rendre de bons services car il est encore très valide et assez capable.
9 octobre 1867, Ministre à MAS :
Je vous préviens que je vous autorise à employer temporairement aux recettes des armes et pièces d’armes :
1/ Mr Dubessy, contrôleur d’armes retraité. Cet employé recevra annuellement pendant qu’il remplira ces fonctions temporaires, ainsi qu’il est indiqué dans ma dépêche du 9 avril dernier, pour d’autres contrôleurs retraités remplissant les mêmes fonctions, une somme de 844 francs.
2/ Mr Schmutz Charles, ouvrier immatriculé à St Etienne.
12 octobre 1867, MAS à ? :
En réponse à votre lettre du 5 octobre, j’ai l’honneur de vous informer que j’ai désigné le contrôleur Birocha pour vous assister dans les opérations relatives à la vente des armes de chasse déposées au greffe du tribunal de St Etienne.
25 novembre 1867, MAS à Inspecteur :
Vous me demandez de désigner les officiers et employés de la MAS qui ont rendu des services exceptionnels cette année et de pouvoir les signaler au Ministre :
Commandant Maignien, non seulement il m’a secondé parfaitement dans tous les détails du service mais il s’est beaucoup occupé de l’établissement des devis, il a été proposé pour lieutenant colonel et accepté par le général inspecteur Guiod.
Capitaine Bouchard chargé du service des bâtiments.
Capitaine Maguin chargé du service des machines.
Dutranoy contrôleur principal proposé depuis 6 ans pour la décoration de la légion d’honneur.
Jeuffroy contrôleur principal chargé des machines.
Guasson, contrôleur de 1ere classe rend de grands services pour toutes les pièces de la garniture dont il s’occupe beaucoup. Il aura la retraite dans un an.
Chevalier et Roland, contrôleurs de 1ere classe, rendent de grands services, le 1er à l’outillage, le second organisant tout le service de la hausse.
Girard, contrôleur de 2e classe pour la monture
Luneteau pour le système de la culasse.
20 décembre 1867, Ministre à MAS :
Je vous invite à désigner :
1/ Mr Duban capitaine d’artillerie adjoint à la MAS pour passer les visites des armes rapportées de Rome par les bataillons actifs du 1er et 29e régiment d’infanterie de ligne stationnés à Toulon et Marseille.
Mr Duban sera assisté dans cette opération par un contrôleur d’armes de la direction d’artillerie de Toulon qui sera désigné par Mr le directeur de cet établissement et auquel il devra faire parvenir ses instructions.
2/ un second capitaine d’artillerie et un contrôleur d’armes de la MAS pour passer la visite des armes rapportées aussi de Rome par les bataillons actifs des 59e et 80e régiments d’infanterie stationnés à Avignon et Arles.
Vous voudrez bien faire connaître à Mr le général de division commandant le 4e Corps d’armée ainsi qu’à Mr le général commandant l’artillerie dans la 8e Division militaire, les noms des deux officiers et du contrôleur désignés pour remplir ces missions.
Les capitaines auront à m’adresser, aussitôt que leur mission sera terminée, un PV détaillé des réparations, établi dans la forme d’un modèle XXII du règlement du 1er mars 1854 et un rapport d’ensemble sur les observations qu’auront donné lieu à la visite dans les corps.
23 décembre 1867, MAS à Général de division commandant 4e Corps d’armée à Lyon :
En exécution de l’OM du 20 décembre dernier, j’ai désigné le capitaine Duban adjoint à la MAS pour passer la visite des armes rapportées de Rome par les Bataillons actifs des 1er et 29e Régiments de Ligne stationnés à Marseille et à Toulon.
Le capitaine Brice pour la visite des armes rapportées de Rome par les Bataillons actifs des 59e et 80e de Ligne stationnées à Avignon et Arles.
Mr Louis Flaumont, contrôleur de 1ère classe pour assister le capitaine Brice dans ses opérations.
Ils partiront demain 24 décembre
8 janvier 1868, Ministre à MAS :
Je vous préviens que sur la proposition de Mr le colonel inspecteur des MA j’accorde, à la date de ce jour et je vous autorise à payer la gratification ci-après aux officiers et employés dont les noms suivent pour services rendus en 1867 :
Bouchard, capitaine – Maguin, capitaine.
Jeuffroy, contrôleur principal – Guasson F., contrôleur – Close JM, contrôleur – Roland, contrôleur – Bisch J, contrôleur – Chevalier, contrôleur – Girard, contrôleur – Victory, contrôleur – Favarcq J, contrôleur – Bordes, contrôleur – Luneteau, contrôleur – Bousquet, garde d’artillerie.
24 janvier 1868, MAS à Ministre :
Casimir Dutranoy, contrôleur de 2e classe à la MAS est décédé à St Etienne le 22 janvier 1868.
24 janvier 1868, MAS à Inspecteur :
En réponse à votre lettre du 23 janvier, je vous rends compte que l’entreprise n’a donné aucune commande de hausses au sieur Christi, agent d’affaires de Londres.
Le sieur Christi s’étant adressé directement à moi pour nous fournir des hausses au début de notre fabrication, il nous avait envoyé 2 échantillons qui ne valaient rien et cela en est resté là. Actuellement non seulement nous suffisons à notre fabrication mais au besoin nous pourrions encore fournir des hausses en blanc aux autres manufactures qui pourraient en avoir besoin.
8 février 1868, MAS à Inspecteur :
Les nommés Colleye Jean-Baptiste et Hochewelcker Louis, ouvriers du DC venus à la MAS en janvier dernier d’après l’OM du 2’ décembre 1867 pour y être employés temporairement aux recettes des armes et pièces d’armes devant, je pense, être immatriculés à l’établissement, comme tous nos autres contrôleurs provisoires, conformément aux prescriptions de l’OM du 16 juillet 1867, j’ai l’honneur de vous prier de vouloir me faire adresser par le DC un relevé de leur état de services. Colleye appartient comme ouvrier engagé à la manufacture de Mutzig et Hochewelcker est un ouvrier militaire appartenant au 9e d’Artillerie.
Nous avons également reçu de l’atelier de Puteaux en juillet 1867 les 2 ouvriers dont les permissions sont jointes :Joseph Keller, compagnon platineur à Mutzig et Eugène Pajard compagnon platineur à la MAC. Ces ouvriers qui sont, le 1er chef d’atelier au garnissage mécanique du canon et le 2e chef d’atelier au rayage devant, je pense, rester à la MAS.
11 février 1868, MAS à Inspecteur :
Conformément à votre lettre du 8 février, je viens vous indiquer les capitaines en second qui ont été à la MAS et qui seraient les plus aptes à remplir la mission de visiter le nouvel armement de l’infanterie.
Parmi ceux qui ont été portés à l’inspection générale de 1867 pour passer des inspections d’armes, je vous signalerai spécialement MM Prunol, Dande, Michel et Brice. Mr Brice est rentré de sa mission de visiter les armes des deux régiments rentrant d’Italie et vient de nous quitter pour reprendre le 20e Regt d’Artillerie à Besançon.
Parmi les capitaines actuellement détachés à la MAS je vous désignerai spécialement Mr Duban, Denisart et Bichard comme aptes à bien remplir cette mission. Je viens d’apprendre que Mr Duban a terminé sa mission et qu’il rentrera à St Etienne dans un jour ou deux mais il nous quittera sous peu puisqu’il a été désigné pour la direction de Paris.
Mr Duban qui a déjà été deux fois en mission pour le fusil Mle 1866 et Mr Brice une fois, pourraient parfaitement se passer de contrôleur. Mr denisart et Richard qui ont beaucoup travaillé préfèreraient avoir un contrôleur avec eux mais au besoin ils pourraient s’en passer.
Il serait bien utile pour nous qu’on ne nous prenne aucun contrôleur, cependant si l’on ne peut faire autrement, je désignerai MM Dumont et Antoine contrôleurs de 2e classe dans ce cas je préférerais que MM Prajalas et Goutelle n’obtiennent leur retraite qu’à la rentrée des MM Dumont et Antoine.
Je vous adresse aussi la demande de M Prajalas pour être mis officier à la retraite.
21 mars 1868, MAS à Inspecteur :
En réponse à votre circulaire du 20 mars, j’ai désigné le capitaine en second Fauchet comme le plus apte à être employé à Liège pour les recettes des armes fabriquées dans l’industrie privée. Quoique son instruction en manufacture ne soit pas complète, c’est un officier sérieux et travailleur qui, je le crois, s’acquittera bien de cette mission.
28 mars 1868, MAS à Inspecteur :
Je vous adresse le duplicata d’une lettre que je viens de recevoir du Maréchal de France Bazain en faveur du sieur Vogt, MdL à la compagnie d’armuriers momentanément détaché à la MAS pour une instruction sur le fusil Mle 1866 afin de lui faire obtenir l’emploi de contrôleur provisoire si la chose est possible.
Le MdL Vogt est très intelligent et a fait en manufacture tous les cours comme candidat chef armurier. Il est donc très capable de remplir cet emploi et depuis qu’il est à la MAS nous avons reconnu qu’il pourrait nous rendre service plus qu’un grand nombre de nos contrôleurs provisoires, et surtout que ceux détachés de la marine.
Je vous prierai, Mon colonel, de me faire connaître aussitôt que possible ce que l’on peut espérer pour Vogt afin que j’en rende compte au Maréchal. De plus, l’instruction de son détachement ne tardera pas à être terminé et je pense le renvoyer à Alger du 5 au 10 août prochain. S’il devait être nommé, il vaudrait mieux le retenir ici.
30 mars 1868, MAS à Bazain :
Après avoir reçu votre lettre du 26 mars, je me suis empressé d’écrire au colonel René pour lui demander s’il ne lui serait pas possible de faire nommer votre recommandé comme contrôleur provisoire à la MAS. Je le lui recommande particulièrement en lui faisant part de l’intérêt que vous lui portez et en lui disant que Vogt était très capable de remplir cette fonction. Les contrôleurs provisoires sont nommés par décision ministérielle, cela dépend beaucoup du général Susane directeur de l’artillerie au Ministère.
6 avril 1868, MAS à Ministre :
Les développements considérables que prend chaque jour notre fabrication rendent difficile le service des recettes du canon. Le nombre très restreint de contrôleurs qui peuvent être employés à ces recettes tend en effet à devenir de plus en plus insuffisant. Pour parer en partie aux inconvénients qui peuvent résulter de cet état de choses, je vous demande de maintenir à la MAS, en lui accordant l’emploi de contrôleur provisoire le nommé Vogt François, MdL à la Cie d’armuriers d’Alger.
24 avril 1868, Ministre à MAS :
Je vous préviens que je vous autorise à employer temporairement aux recettes des armes et pièces d’armes les ouvriers dont les noms suivent :
Bisch Victor Alphonse
Coudreau Théophile.
Tous deux compagnons monteurs de sabres à la MAC.
Quant au maréchal des logis Vogt de la compagnie d’armuriers, il est urgent qu’il retourne le plus tôt possible avec les hommes de son détachement en Afrique où leur présence est indispensable pour mettre la compagnie d’armuriers au courant des détails du nouvel armement dont les corps d’infanterie vont être bientôt pourvus. Il n’y a donc pas lieu de nommer ce maréchal des logis contrôleur provisoire.
28 aout 1868, Ministre à MAS :
Je vous invite à faire établir l’état des services du sieur Dutranoy Auguste Adrien, ex compagnon à la MAS et actuellement contrôleur d’armes de 2e classe.
Idem pour le sieur Girolt Joseph.
Idem pour le sieur Bouysset François.
17 septembre 1868, MAS au général commandant la subdivision de la Loire, St Etienne
En exécution de votre ordre en date du 16 septembre courant, j’ai l’honneur de vous accuser réception des pièces que vous n’avez adressées concernant la nomination de Mr Dutranoy, contrôleur principal à la MAS, comme chevalier de la légion d’honneur, ainsi que de la décoration qui était jointe à votre envoi.
Suivant les dispositions du même ordre, j’ai l’honneur de vous faire connaître, en outre, que les nommés Perrin, maréchal des logis au 8e d’artillerie et Simonin, brigadier au 9e de la même arme, ne font pas partie du personnel détaché à la MAS.
17 novembre 1868, Ministre à MAS :
Je vous invite à désigner et à faire partir d’urgence pour Placentia (Guipuscoa, Espagne), un contrôleur qui y sera employé à la réception des armes fabriquées dans cette ville en remplacement du contrôleur Couzergue qui est malade et qui reçoit l’ordre de rentrer en France.
Vous me ferez connaître le nom du contrôleur que vous aurez désigné et qui devra être rendu le 20 de ce mois, s’il est possible, à Placentia.
La mission de cette employé devant être de courte durée, il devra partir sans femme ni enfants, dans le cas où il serait marié.
8 janvier 1869, MAS au général Commandant la subdivision de la Loire :
Le capitaine Dufour étant en mission à Liège depuis le 12 août 1867 pour la réception des armes fabriquées à l’étranger pour le compte du gouvernement français (DM du 8 août 1867).
12 janvier 1869, MAS à Inspecteur :
Nous sommes entrés en plein dans la commande d’armes de 1869, réduite d’un tiers. Nous pouvons nous passer des 3 contrôleurs retraités que nous occupons encore. Demande l’autorisation pour ne plus les employer :
Meyrieux – Murat et Dubessy à partir du 1er février.
6 mars 1869 :
Au commandant le 4e Corps d’Armée : j’ai désigné Jean Toussaint Close, contrôleur de 2ème classe à la MAS pour assister le capitaine d’artillerie Pion, chargé de la visite de l’armement d’une partie des corps stationnés dans la 8e Division militaire en remplacement du contrôleur Dufrayer, malade.
7 avril 1869 : Eugène Mondon, compagnon monteur à la MAS a été promu au grade de contrôleur de 2e classe par décret du 10 mars 69 et désigné pour être employé à Tulle. Parti le 1er avril. I a été contrôleur provisoire depuis le début de l’année 1867.
11 septembre 1869, MAS à Inspecteur :
(Suite inspection du général inspecteur Fiereck)
La MAS a toujours été pauvre en bons contrôleurs de canon. Nous avons une pénurie qui devient de plus en plus forte. Comme je pense que Mutzig n’a plus besoin de ses contrôleurs de cette partie, je vous demande s’il ne serait pas possible de faire venir de suite à la MAS en premier lieu le contrôleur Favarcq et second lieu le contrôleur Picot qui nous seraient bien utiles.
28 septembre 1869 : conformément à l’ordre du général de division Fiereck, inspecteur général du 6e arrondissement d’artillerie, je vous adresse mon mémoire de proposition à la retraite du contrôleur de 1ère classe Augustin Joseph Riche.
30 octobre 1869, MAS à Inspecteur :
Le personnel des contrôleurs de l’arme blanche qui était suffisant pour recevoir jusqu’à 700 sabres baïonnettes par jour, est devenu beaucoup trop considérable maintenant que notre commande de 1870 est réduite à 233 par jour. J’ai dû depuis plusieurs mois déjà en faire passer quelques uns à l’arme à feu pour les utiliser mais ils ne nous rendent que des services médiocres qui deviennent même inutiles. Je viens donc vous proposer de supprimer à Antoine Victor Bisch et Théophile Aimé Coudreau leur emploi de contrôleur provisoire et de les replacer comme maitres monteurs de sabres. Ces messieurs désirent rester à Saint-Etienne.
6 novembre 1869, MAS à Inspecteur :
Conformément aux prescriptions de la lettre du 4 novembre, j’ai désigné Mr Fastinger, contrôleur de 2e classe chargé de la réception des petites pièces et Etienne David, chef d’atelier de ces pièces pour aller à Puteaux apprendre les procédés de fabrication qui y sont en usage.
25 novembre 1869 (MAS) :
Absence de Mr Roland. Départ de Mr Compain pour Tulle. Trop juste en quantité. En manque, surtout que nous recevons de nouvelles armes à réparer.
Si donc on déplaçait de suite Mr Urbain, contrôleur de 2e classe de direction, je demanderai à ce qu’il soit remplacé par un nouveau contrôleur de Mutzig.
Avec la commande de carabines qui arrive, besoin de 4 ou 5 contrôleurs. Aussi je recevrais avec plaisir 1 ou 2 contrôleurs de Mutzig :
1 monteur : Mr Steck ou Murgue
1 platineur : Mr Bussière ou Vitrac.
25 novembre 1869, MAS à Mutzig :
Par suite de la grande diminution de commandes en sabres baïonnettes, je vais être obligé de réorganiser les ateliers d’aiguisage de lames et d’en diminuer le personnel. Sans doute, quelques uns de vos ouvriers engagés dans cette partie demandent à venir à la MAS. Pour les employer, besoin de connaître leur nombre et leur qualification.
19 janvier 1870, MAS à Inspecteur :
Pour déterminer le nombre exact de contrôleurs qui seraient nécessaires dans les 3 manufactures, après la suppression de Mutzig, il faut commencer par fixer les conditions d’importance de la fabrication.
Il ne faut pas penser que la suppression de Mutzig, dans les mêmes conditions de fabrication, rendra disponible les 18 ou 19 contrôleurs qui y étaient attachés. Mais à fabrication égale de fusils modèle 1857 et de fusils modèle 1866 il faudra notablement plus de contrôleurs pour le dernier que pour le premier.
La beaucoup plus grande division du travail exige plus de visites pour qu’on puisse rendre chaque ouvrier responsable de sa mal façon. La grande précision des pièces, d’ailleurs plus nombreuses de fabrication isolée, et l’adoption de la hausse exige des visites plus sérieuses et donc plus de contrôleurs.
La substitution du sabre baïonnette à la baïonnette exigera forcément en tout temps à la MAT ou à la MAS un cadre de contrôleurs pour l’arme blanche.
Nous avons actuellement à la MAS, pour une fabrication de 6 000 sabres baïonnettes par mois, un personnel de 9 contrôleurs dont 7 provisoires.
La chiffre de 100 contrôleurs pour les manufactures nous paraitrait devoir être à peu près conservé, et nous croyons qu’il pourrait y avoir des inconvénients réels si on réduisait ce nombre au dessous de 95.
J’étayerai encore mon opinion sur la position de la MAS fabriquant cette année 100 000 armes à feu et 70 000 sabres baïonnettes. Notre personnel est de 53 contrôleurs dont 16 provisoires, à peine suffisant pour assurer le service. Je ne peux mettre que 3 contrôleurs aux réparations, il en faudrait 4…, Mr Duhain, employé à la MAS au poinçonnage.
Vous trouverez ci-joint un état des 4 contrôleurs de la MAS aptes à passer dans le service des directions, j’en ai ajouté un cinquième, Mr Moulinier dans le cas ou vous n’accepteriez pas Mr Girolt de l’arme blanche mais alors je le placerai au 4e rang.
19 janvier 1870, MAS à Inspecteur :
Mr Riche, contrôleur, mis à a la retraite. Dutranoy part pour la MAC. Tout cela rend difficile l’organisation du service de contrôle.
Faire venir 2 contrôleurs de Mutzig. Nous réparons actuellement des armes de fabrication étrangère qui ont été entre les mains des troupes. Elles ont en très mauvais état et avancent beaucoup moins que les autres. Nous espérions finir ces réparations pour le mois de mai, ce qui n’aura lieu qu’en août.
19 janvier 1870, MAS à Ministre :
J’ai pris les 41 capitaines arrivés à la MAS depuis le mois de juillet 1866 qui seuls ont pu étudier complètement la fabrication du fusil modèle 1866 jusqu’à l’inspection générale de 1869. J’ai établi les catégories suivantes :
6 capitaines : Bodin, Reibell, Ducelliez, Chaume, Durand, Bodin (partis après 3 ans et 7 mois en MA et ayant à peine commencé leur instruction).
4 capitaines : Le Sage, Bayeux, Vachiez, Jardin (ont peu travaillé, n’ont pas été jugés susceptibles de passer des inspections d’armes).
5 capitaines : Sabbathier, Hericart de Thury, Godinot, Levy, Jouart (en quittant la manufacture, ont eu des emplois qui ne leur permettent pas de faire des inspections d’armes).
5 capitaines : Ollivier, Bèque, Mayenger, Bertier, Penet (arrivés en MA avec grande ancienneté de grade, ne pourront faire qu’une inspection).
6 capitaines : Muzeau, Simonnet, Jourdanet, Bellet, Penet, Bessieres (arrivés en MA depuis 3 à 6 mois, au moment de l’inspection générale n’avaient pas l’instruction pour faire une inspection).
Ainsi sur ces 41 capitaines, 26 font partie de ces différentes catégories, il n’en reste que 16 (à cause du double emploi de Penet dans 2 catégories) disponibles pour faire des inspections d’armes au moment de l’inspection générale et ayant plus d’une inspection d’armes à faire.
25 janvier 1870, MAS à Ministre :
Alfred Dutranoy, compagnon platineur à la MAS a été promu au grade de contrôleur de 2e classe par décret du 24 décembre 1869 et désigné le même jour pour être employé à la MAC. Il est parti le 23 décembre pour rejoindre sa nouvelle destination.
4 avril 1870, MAS à Inspecteur :
Je vous envoie la demande de Mr Fayet, contrôleur principal à la MAS pour obtenir sa pension de retraite. J’appuie cette demande, Mr Fayet pourra alors s’occuper exclusivement de son atelier en ville.
22 avril 1870, MAS :
Le chef d’escadron Maignien Henri Joseph, directeur adjoint de la MAS, a été désigné par DM du 2 avril dernier pour occuper le poste de Directeur de l’atelier des armes portatives au DC de l’artillerie à Paris et il est parti le 20 avril.
25 septembre 1870 : je rends compte que je désigne Jean-Baptiste Roland, contrôleur de 1ère classe pour procéder à la réception des revolvers fabriqués au compte du gouvernement Ottoman. Très bon contrôleur qui s’est occupé spécialement de la fabrication de revolvers de toute espèce.
1er juillet 1870 :
Jean-Baptiste Cizeron, ex compagnon platineur de la MAS, passé à Tulle pour y remplacer la fonction de contrôleur provisoire est rentré à la MAS d’après l’ordre du 7 juin dernier.
6 juillet 1870 :
le maitre platineur Antoine Imbert, de la MAS, matricule 622 est décédé à St Héand le 15 juin 1870.
12 juillet 1870, Capitaine Roger APx à MAS :
Je vous adresse par la grande vitesse une petite caisse renfermant divers objets qui doivent servir de types pour les récepteurs et vérificateurs employés dans la fabrication des pièces encastrées.
Il est indispensable que les vérificateurs et récepteurs en usage dans les ateliers de la manufacture soient à l’avenir conformes à ceux que j’ai l’honneur de vous envoyer, afin que les pièces encastrées provenant de la fabrication courante puissent être mises en place sans retouche, dans les logements préparés par les machines. Comme ces divers objets seront disposés dans des boites qui vous seront expédiées ultérieurement et qui devront faire partie de la collection de la salle des modèles, je pense que l’on doit prendre toutes les précautions pour ne pas les mutiler.
Je vous adresserai dans quelques jours un tableau des diamètres de poulies, qui apportera nécessairement des modifications à celui que j’ai communiqué au capitaine Maguin, concernant l’atelier des machines à bois. Nous conserverons, je l’espère, la vitesse de la transmission telle qu’elle existe.
Etat des vérificateurs et rapporteurs expédiés à la MAS par l’APx :
1/ calibre et récepteur pour vérifier l’encastrement de la sous-garde
2/ calibre et récepteur pour vérifier le battant de crosse
3/ calibre et rapporteur pour vérifier l’encastrement de la pièce de détente et la position du trou de la vis de culasse
4/ plaque de couche et son rapporteur.
28 septembre 1870 :
Les deux frères Javelle sont à l’usine Indret à Nantes. Ils avaient été désignés le 23 septembre pour dresser les canons destinés à faire les mitrailleuses. Ces sont des ouvriers libres, excellents dresseurs outilleurs.
Novembre 70 :
Rebaud, dresseur de canons, rejoint les frères Javelle chez de Reffye pour la fabrication des canons de mitrailleuses.
17 novembre 70, MAS à Ministre :
par suite de la grande fabrication des armes à la MAS, notre personnel pour le contrôle est devenu très insuffisant. J’ai dû prendre comme contrôleurs provisoires, un certain nombre d’ouvriers qui presque tous venaient de Mutzig où ils avaient déjà remplis ces fonctions.
Afin d’assurer leur position, je vous envoie la liste de 9 ouvriers immatriculés à St Etienne que je vous prie de nommer contrôleurs provisoires.
Autre lettre au ministre, le même jour :
La fabrication des armes prend un grand développement à la MAS où nous espérons produire dans quelques temps 750 fusils par jour.
Ces contrôleurs provisoires étaient presque tous chefs d’atelier et ont pour ainsi dire un emploi plus lucratif pour un autre qui ne leur a procuré aucun avantage.
Ces employés commencent à perdre courage dans l’arme blanche où nous n’avons que 2 titulaires et 7 provisoires, c’est ce qui a déjà engagé l’un d’eux très bon employé à nous quitter et à abandonner 16 ans de service.
21 novembre 70, MAS à Ministre :
Le bruit court que 5 de nos contrôleurs doivent partir en Angleterre pour aller recevoir des armes. Je cherche des contrôleurs provisoires mais je n’en trouve plus. Il faudrait les chercher ailleurs qu’à la MAS.
19 mai 1871, MAS à Ministre :
Envoi des états de service de 7 ouvriers nommés contrôleurs de 2e classe :
Cizeron, le 15 novembre 1870
Victory, le 29 novembre 1870
Desmoulins, id
Guionnereau, id
Orioux, id
Kuntz, id
Noir, id
29 aout 1871, 7 contrôleurs de 2e classe :
Cizeron – Victory – Desmoulins – Orioux – Guionneau – Noir – Kuntz
9 septembre 71 : en réponse à votre lettre du 8 septembre, je vous informe que j’ai fait chercher Maurice Meyer pour lui transmettre son ordre de départ. J’ai appris au lycée où il a été occupé que cet employé qui n’a jamais été sous mes ordres est en ce moment à Mutzig et qu’il n’a pas laissé d’adresse. Je n’ai pas pu lui prescrire l’ordre de se diriger sur la MAC.
17 janvier 1872, MAS à Chancellerie Légion d’honneur :
Je vous adresse copie des 4 lettres du Ministère de la guerre adressées à MM :
Jeuffroy Romain Joseph, contrôleur principal d’armes
Chevalier Hilaire, contrôleur d’armes de 1ère classe
Bussières Pierre, contrôleur d’armes de 1ère classe
Granereau Guillaume, maréchal des logis chef de l’artillerie, les informant que, par décret du 25 janvier 1871, la délégation du Gouvernement de la Défense nationale les a nommés au grade de chevalier de la LH.
27 janvier 1872, MAS à Ministre :
Je suis on ne peut plus mécontent du service Mr Requilé (Salomon, Jospeh) contrôleur de 1ère classe. Cet employé est non seulement complètement usé mais depuis quelques temps il a perdu son intelligence et même toute espèce de volonté. Je vous propose de le mettre immédiatement à la retraite.
Idem, même courrier concernant Picot (Maurice), contrôleur de 1ère classe. Autrefois excellent dresseur de canons est maintenant usé par des excès.
Idem Roland (Jean-Baptiste), contrôleur de 1ère classe, depuis son retour à la MAS ne peut plus servir car il voit à peine.
31 janvier 1872, MAS à MAT :
Noir Jean, contrôleur d’armes de 2e classe part pour votre manufacture. Prends son poste le 23 janvier 1872. (décret du 9 janvier 72).
17 février 1872, MAS à MAC :
envoi état de services du contrôleur de 2e classe Raiffé Florentin, classé à la MAC par DM du 20 octobre 1871.
17 février 1872, MAS à MAT :
envoi état des services de Noir Jean, contrôleur de 2e classe classé à Tulle par DM du 9 janvier 1872.
22 janvier 1875, MAS à Inspecteur :
Noms des contrôleurs pour la visite de l’armement en 1875 :
Hardy, Keller, Kuntz (1ère classe, 2ème, 2ème).
En ce moment la fabrication des 3 modèles de revolvers, en cours d’exécution, tend chaque jour à se développer. Il en est de même pour la fabrication des curseurs à rallonge, enfin la fabrication du fusil Mle 1874 qui ne fait que commencer, va exiger une surveillance plus que jamais active et suivie du travail des ateliers, ce qui fait que le départ des 3 contrôleurs me ferait défaut.
3 juin 1875, MAS à Ministre :
La fabrication des armes à la MAS ayant pris depuis l’adoption du modèle 1866 un développement considérable, et le nombre de contrôleurs employés s’étant trouvé insuffisant, vous avez bien voulu m’autoriser à employer temporairement un certain nombre d’ouvriers à la recette des armes et pièces d’armes.
Loi du 13 mars 1875 crée une troisième classe pour les contrôleurs.
10 septembre 1877 :
personnel de la MAS :
2 officiers de l’EM particulier de l’artillerie
5 gardes d’artillerie
43 contrôleurs d’armes
2 février 1878 :
Proposition contrôleurs pour inspection générale 1878 :
Cizeron, contrôleur de 3e classe
Lacroix, contrôleur de 2e classe
Dutranoy, id.
1er mars 1878 :
Haillez Contrôleur d’armes principal de 1ère classe (déjà en poste en 1877)
Bouysset contrôleur d’armes de 2e classe (id)
Kuntz contrôleur d’armes de 3e classe (id.)
4 avril 1878, MAS à Ministre :
Dannesbüchler Georges, compagnon monteur à la MAS, nommé contrôleur d’armes de 3e classe par décret du 26 mars 1878 et classé par même DM à la MAC.
11 mai 1878, MAS à Ministre instruction publique :
Girard, contrôleur d’armes de 2e classe à la MAS
30 juillet 1878, MAS à Ministre instruction publique :
Keller, contrôleur d’armes de 3e classe à la MAS
9 aout 1878, MAS à Ministre instruction publique :
Mr Moulinier contrôleur d’armes à la MAS
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Re: Contrôleurs d'armes 1858 1878
Bonjour Conservateur,
Merci beaucoup pour ces documents!
Il va falloir les éplucher et comparer aux tableaux qui existent déjà!
Pour St Etienne, j'ai la liste que tout le monde possède déjà (ici: https://www.revolver1873.fr/marquages-poincons-1873.php ).
Il va falloir que je trouve le temps de regarder ça...
Tu es décidemment une mine d'or, question informations d'époques!
Merci beaucoup pour ces documents!
Il va falloir les éplucher et comparer aux tableaux qui existent déjà!
Pour St Etienne, j'ai la liste que tout le monde possède déjà (ici: https://www.revolver1873.fr/marquages-poincons-1873.php ).
Il va falloir que je trouve le temps de regarder ça...
Tu es décidemment une mine d'or, question informations d'époques!
Editeur d'un site consacré au revolver Chamelot Delvigne modèle 1873, et aux revolvers d'ordonnance Français: https://www.revolver1873.fr/
Re: Contrôleurs d'armes 1858 1878
Oui ce serait bien !Conservateur a écrit:... ce serait bien aussi si l'on pouvait créer une seule rubrique pour le fusil Chassepot car à chaque fois on ouvre un nouveau post alors qu'il en existe plus d'une centaine sur ce forum... avec plein d'infos disséminées ! ...
Car le Chassepot mérite le statut particulier d'un fusil qui "a fait merveille" (tout au moins une fois...)
Plus sérieusement, ce fut le premier fusil français conçu pour une fabrication (presque) entièrement mécanisée, donnant lieu à la refonte des manufactures dans un esprit "moderne" et préludant à l'interchangeabilité des pièces (qui ne fut réellement atteinte que 20 ans plus tard, mais c'était le point de départ, incontournable).
Par contre, je crains que réunir toutes les anciennes interventions "Chassepot" dans une rubrique nouvelle, ne soit une tâche insurmontable...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Contrôleurs d'armes 1858 1878
Dutranoy Adrien Jospeh :
Contrôleur principal d’armes à la MAC
Né le 03/01/1814 à Rousies (Nord)
Chevalier de la légion d’honneur par décret du 10 août 1868
Décès le 6 mai 1885 (marié à Elisabeth Dombret)
Son fils, Alfred sera contrôleur principal de 1ère classe à la MAC
Né le 12 novembre 1843
Décès le 4 août 1913
Chevalier de la légion d’honneur par décret du 28 décembre 1897
Son autre fils, Arthur Joseph sera contrôleur d’armes de 2e classe à la direction d’artillerie de Lille
Né le 03/01/1846 à Châtellerault
Décès le 04/02/1909
Chevalier de la légion d’honneur par décret du 29 décembre 1900.
Deschasaux Augustin :
Contrôleur d’armes à la MAC
Né le 21 août 1791 à Paris
Décès en 1880 à Châtellerault
Chevalier de la légion d’honneur par décret du 9 août 1854
Parent, contrôleur d’armes de 1ère classe en 1869
Contrôleur principal d’armes à la MAC
Né le 03/01/1814 à Rousies (Nord)
Chevalier de la légion d’honneur par décret du 10 août 1868
Décès le 6 mai 1885 (marié à Elisabeth Dombret)
Son fils, Alfred sera contrôleur principal de 1ère classe à la MAC
Né le 12 novembre 1843
Décès le 4 août 1913
Chevalier de la légion d’honneur par décret du 28 décembre 1897
Son autre fils, Arthur Joseph sera contrôleur d’armes de 2e classe à la direction d’artillerie de Lille
Né le 03/01/1846 à Châtellerault
Décès le 04/02/1909
Chevalier de la légion d’honneur par décret du 29 décembre 1900.
Deschasaux Augustin :
Contrôleur d’armes à la MAC
Né le 21 août 1791 à Paris
Décès en 1880 à Châtellerault
Chevalier de la légion d’honneur par décret du 9 août 1854
Parent, contrôleur d’armes de 1ère classe en 1869
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Re: Contrôleurs d'armes 1858 1878
Contrôleurs provisoires Marine 1867
Paris, 22 juillet 1867, Comité à Ministre :
Le nombre des contrôleurs provisoires employés dans les MA est devenu insuffisant pour les besoins du service, bien que tous les candidats ou tous les sujets aptes à cet emploi y aient été appelés, il y a donc lieu de chercher des ressources en dehors des MA.
Les contrôleurs de direction suffiront à peine pour la réception des armes neuves à l’étranger, des armes transformées à Paris et pour le service des directions.
La compagnie d’armuriers a déjà eu ses cadres entamés. Enfin les chefs et caporaux armuriers des corps sont indispensables à leur poste au moment où le changement de l’armement s’opère.
J’ai donc cherché ailleurs et j’ai pensé que la Marine qui possède un personnel nombreux de contrôleurs d’armes, maîtres et quartiers maîtres armuriers, pourrait peut-être venir en aide au département de la guerre. Des renseignements positifs me donnent lieu d’espérer que si VE jugeait opportun de demander au Ministre de la Marine le concours de son département, ce concours ne serait pas refusé. Si cette combinaison réussissait, le département de la guerre y trouverait l’avantage d’assurer le service pendant le temps de presse, sans se créer des embarras ultérieurs pour les cadres, et le département de la Marine formerait ses employés de la manière la plus commode et la plus utile pour l’époque où le fusil Mle 1866 sera mise entre les mains des troupes de mer.
Dans le cas où SE le ministre de la Marine donnerait son assentiment à cette mesure, il y aurait lieu, je pense, de prendre d’abord parmi les employés du grade le plus élevé, en descendant ensuite suivant les besoins. Le tableau nominatif des employés mis à la disposition des MA devrait porter l’indication de la profession afin que je puisse faire à VE une proposition pour la répartition entre les établissements.
Signé colonel René (Inspecteur des MA).
Paris, le 22 août 1867, Ministre Marine à Ministre guerre :
En réponse à la lettre que vous m’avez adressée le 29 juillet dernier, je vous fais connaître que, d’après les renseignements qui me sont parvenus des ports, je puis mettre temporairement à votre disposition les chefs et maîtres armuriers de la Marine nominativement désignés ci-dessous au fur et à mesure de vos besoins pour prendre les fonctions de contrôleurs d’armes. Ces employés militaires recevraient les émoluments de contrôleurs de 1ere ou de 2e classe, suivant leur grade :
Paris, 4 septembre 1867, Comité à ministre guerre :
Par DM du 30 août dernier, VE, en m’informant que le ministre de la Marine et des Colonies, offrait de mettre temporairement à la disposition de l’administration de la guerre 4 chefs armuriers, 6 maitres armuriers et 5 seconds maitres armuriers m’a invité à lui adresser des propositions relatives à la répartition de ces employés dans les diverses MA.
La MAS étant de tous ces établissements, celle dans laquelle la fabrication doit prendre de beaucoup le plus grand développement, est aussi celle qui a le plus besoin d’une augmentation de personnel. Je suis donc d’avis que tous les employés que le ministre de la Marine veut bien mettre à la disposition de l’administration de la guerre soient envoyés à cette MA, mais il ne serait pas nécessaire qu’ils arrivassent tous en même temps.
J’ai donc l’honneur de proposer à VE de faire diriger ces employés sur St Etienne en deux détachements composés chacun de la moitié des armuriers de chaque grade. Le premier recevrait l’ordre de s’y rendre immédiatement et le second suivrait à un mois d’intervalle. Il serait à désirer que ce premier détachement fût autant que possible composé d’armuriers qui, par leur profession première, eussent quelques connaissances de la fabrication du canon.
VE m’informe qu’elle a admis que les chefs armuriers seraient traités comme contrôleurs de 1ère classe et les maitres et seconds maitres armuriers comme contrôleurs de 2e classe. Ces armuriers devant être employés à St Etienne, il ma paraitrait juste de les faire bénéficier de l’indemnité spéciale de 25 francs par mois allouée, par la décision impériale du 28 décembre 1855, aux contrôleurs d’armes employés à la MAS.
Si VE accueillait favorablement cette proposition, il y aurait lieu d’en informer le directeur de la MAS en lui faisant connaître l’envoi de ces employés et les conditions suivant lesquelles ils doivent être traités.
Paris, 22 juillet 1867, Comité à Ministre :
Le nombre des contrôleurs provisoires employés dans les MA est devenu insuffisant pour les besoins du service, bien que tous les candidats ou tous les sujets aptes à cet emploi y aient été appelés, il y a donc lieu de chercher des ressources en dehors des MA.
Les contrôleurs de direction suffiront à peine pour la réception des armes neuves à l’étranger, des armes transformées à Paris et pour le service des directions.
La compagnie d’armuriers a déjà eu ses cadres entamés. Enfin les chefs et caporaux armuriers des corps sont indispensables à leur poste au moment où le changement de l’armement s’opère.
J’ai donc cherché ailleurs et j’ai pensé que la Marine qui possède un personnel nombreux de contrôleurs d’armes, maîtres et quartiers maîtres armuriers, pourrait peut-être venir en aide au département de la guerre. Des renseignements positifs me donnent lieu d’espérer que si VE jugeait opportun de demander au Ministre de la Marine le concours de son département, ce concours ne serait pas refusé. Si cette combinaison réussissait, le département de la guerre y trouverait l’avantage d’assurer le service pendant le temps de presse, sans se créer des embarras ultérieurs pour les cadres, et le département de la Marine formerait ses employés de la manière la plus commode et la plus utile pour l’époque où le fusil Mle 1866 sera mise entre les mains des troupes de mer.
Dans le cas où SE le ministre de la Marine donnerait son assentiment à cette mesure, il y aurait lieu, je pense, de prendre d’abord parmi les employés du grade le plus élevé, en descendant ensuite suivant les besoins. Le tableau nominatif des employés mis à la disposition des MA devrait porter l’indication de la profession afin que je puisse faire à VE une proposition pour la répartition entre les établissements.
Signé colonel René (Inspecteur des MA).
Paris, le 22 août 1867, Ministre Marine à Ministre guerre :
En réponse à la lettre que vous m’avez adressée le 29 juillet dernier, je vous fais connaître que, d’après les renseignements qui me sont parvenus des ports, je puis mettre temporairement à votre disposition les chefs et maîtres armuriers de la Marine nominativement désignés ci-dessous au fur et à mesure de vos besoins pour prendre les fonctions de contrôleurs d’armes. Ces employés militaires recevraient les émoluments de contrôleurs de 1ere ou de 2e classe, suivant leur grade :
Noms, prénoms | grades | ports | Classes de contrôleurs |
Barrat Michel | Chef armurier | Rochefort | 1ère cl |
Brunelot Samuel | id | Cherbourg | id |
Fontanelle Jules Marie | id | Brest | id |
Vineau Jean Eugène | id | id | id |
Aubineau Désiré Auguste | Maitre armurier | id | 2e cl |
Landie Isidore | id | id | id |
Venvirne Mathieu Jean | id | Lorient | id |
Quentin Louis Auguste | id | Toulon | id |
Chazal Auguste | id | Toulon | id |
Richard Jean François | id | Cherbourg | id |
Soulizac Julien | 2e maitre | Lorient | id |
Sonto Jean vincent | id | Brest | id |
Glasziou Pierre Marie | id | id | id |
Coadelot | id | Lorient | id |
Gachon Adolphe | id | Brest | id |
Paris, 4 septembre 1867, Comité à ministre guerre :
Par DM du 30 août dernier, VE, en m’informant que le ministre de la Marine et des Colonies, offrait de mettre temporairement à la disposition de l’administration de la guerre 4 chefs armuriers, 6 maitres armuriers et 5 seconds maitres armuriers m’a invité à lui adresser des propositions relatives à la répartition de ces employés dans les diverses MA.
La MAS étant de tous ces établissements, celle dans laquelle la fabrication doit prendre de beaucoup le plus grand développement, est aussi celle qui a le plus besoin d’une augmentation de personnel. Je suis donc d’avis que tous les employés que le ministre de la Marine veut bien mettre à la disposition de l’administration de la guerre soient envoyés à cette MA, mais il ne serait pas nécessaire qu’ils arrivassent tous en même temps.
J’ai donc l’honneur de proposer à VE de faire diriger ces employés sur St Etienne en deux détachements composés chacun de la moitié des armuriers de chaque grade. Le premier recevrait l’ordre de s’y rendre immédiatement et le second suivrait à un mois d’intervalle. Il serait à désirer que ce premier détachement fût autant que possible composé d’armuriers qui, par leur profession première, eussent quelques connaissances de la fabrication du canon.
VE m’informe qu’elle a admis que les chefs armuriers seraient traités comme contrôleurs de 1ère classe et les maitres et seconds maitres armuriers comme contrôleurs de 2e classe. Ces armuriers devant être employés à St Etienne, il ma paraitrait juste de les faire bénéficier de l’indemnité spéciale de 25 francs par mois allouée, par la décision impériale du 28 décembre 1855, aux contrôleurs d’armes employés à la MAS.
Si VE accueillait favorablement cette proposition, il y aurait lieu d’en informer le directeur de la MAS en lui faisant connaître l’envoi de ces employés et les conditions suivant lesquelles ils doivent être traités.
Conservateur- Futur pilier
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Re: Contrôleurs d'armes 1858 1878
Je pourrais au moins rassembler ici toutes les retranscriptions sur le sujet que je possède... disons bien plus de 1000 pages...Verchère a écrit:Oui ce serait bien !Conservateur a écrit:... ce serait bien aussi si l'on pouvait créer une seule rubrique pour le fusil Chassepot car à chaque fois on ouvre un nouveau post alors qu'il en existe plus d'une centaine sur ce forum... avec plein d'infos disséminées ! ...
Car le Chassepot mérite le statut particulier d'un fusil qui "a fait merveille" (tout au moins une fois...)
Plus sérieusement, ce fut le premier fusil français conçu pour une fabrication (presque) entièrement mécanisée, donnant lieu à la refonte des manufactures dans un esprit "moderne" et préludant à l'interchangeabilité des pièces (qui ne fut réellement atteinte que 20 ans plus tard, mais c'était le point de départ, incontournable).
Par contre, je crains que réunir toutes les anciennes interventions "Chassepot" dans une rubrique nouvelle, ne soit une tâche insurmontable...
Conservateur- Futur pilier
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Re: Contrôleurs d'armes 1858 1878
De toutes façons, sur ce sujet ou ailleurs je copie soigneusement tes communications et les archive soigneusement (avec cette fois un protocole de sauvegarde rigoureux).
Au cas où sait-on jamais peut-être un jour...
Au cas où sait-on jamais peut-être un jour...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Controleurs
Merci pour cette communication très compléte concernant les contrôleurs.
L'idéal serait de faire correspondre les noms des contrôleurs avec les poinçons correspondants.
Comment le réaliser dans le cadre imparti ?
L'idéal serait de faire correspondre les noms des contrôleurs avec les poinçons correspondants.
Comment le réaliser dans le cadre imparti ?
kabourec- Membre confirmé
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Re: Contrôleurs d'armes 1858 1878
Eh bien c'est un véritable chantier ! Obtenir des photos nettes des poinçons, avec le relevé des autres marquages de l'arme, comparer, etc. Pour ma part, je n'ai jamais eu le courage de me lancer dans cet exercice...kabourec a écrit:Merci pour cette communication très compléte concernant les contrôleurs.
L'idéal serait de faire correspondre les noms des contrôleurs avec les poinçons correspondants.
Comment le réaliser dans le cadre imparti ?
Conservateur- Futur pilier
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Re: Contrôleurs d'armes 1858 1878
comme je te comprends => travail de titan !
Pas de chichis, appelez moi SUPER !
WICHITA- Modérateur
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Re: Contrôleurs d'armes 1858 1878
er merci pour ce post
il devrait être dans le TCARPEDIA !
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Pas de chichis, appelez moi SUPER !
WICHITA- Modérateur
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Re: Contrôleurs d'armes 1858 1878
WICHITA a écrit:er merci pour ce post
il devrait être dans le TCARPEDIA !
merci à conservateur
julio62- Pilier du forum
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Re: Contrôleurs d'armes 1858 1878
Avec l'éventuelle multiplicité des initiales, ils ont sans doute dé-doublonné en jouant sur la forme du cadre, ou choisi une lettre qui n'était pas l'initiale...
Voire refilé à un petit nouveau le poinçon d'un vieux qui était parti depuis un moment (en prenant en compte la date, aucun risque de confusion).
Il me semblerait donc bien hasardeux d'avancer des correspondances certaines ; ça devait se trouver dans des registres, ou sur une grande plaque de référence ; tout ceci étant éventuellement détruit depuis longtemps !
Voire refilé à un petit nouveau le poinçon d'un vieux qui était parti depuis un moment (en prenant en compte la date, aucun risque de confusion).
Il me semblerait donc bien hasardeux d'avancer des correspondances certaines ; ça devait se trouver dans des registres, ou sur une grande plaque de référence ; tout ceci étant éventuellement détruit depuis longtemps !
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Contrôleurs d'armes 1858 1878
Oui, c'est presque impossible avec les connaissances et les documents dont nous disposons aujourd'hui. Il manque cette correspondance entre le poinçon et le contrôleur.
Pour les contrôleurs principaux, cela doit être faisable, en revanche pour tous les autres ou presque, attribuer telle ou telle lettre à un contrôleur... je ne prendrais pas le risque... Une lettre ou deux, surmontée d'une étoile, d'une couronne, lettre l'une sur l'autre, de nombreuses combinaisons ont été mises en place pour remédier à l'identification des contrôleurs dont le nombre n'a cessé durant de longues années, un casse-tête un vrai !
Pour les contrôleurs principaux, cela doit être faisable, en revanche pour tous les autres ou presque, attribuer telle ou telle lettre à un contrôleur... je ne prendrais pas le risque... Une lettre ou deux, surmontée d'une étoile, d'une couronne, lettre l'une sur l'autre, de nombreuses combinaisons ont été mises en place pour remédier à l'identification des contrôleurs dont le nombre n'a cessé durant de longues années, un casse-tête un vrai !
Conservateur- Futur pilier
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Re: Contrôleurs d'armes 1858 1878
Il faut conserver l'espoir ...Verchère a écrit:Avec l'éventuelle multiplicité des initiales, ils ont sans doute dé-doublonné en jouant sur la forme du cadre, ou choisi une lettre qui n'était pas l'initiale...
Voire refilé à un petit nouveau le poinçon d'un vieux qui était parti depuis un moment (en prenant en compte la date, aucun risque de confusion).
Il me semblerait donc bien hasardeux d'avancer des correspondances certaines ; ça devait se trouver dans des registres, ou sur une grande plaque de référence ; tout ceci étant éventuellement détruit depuis longtemps !
Tico- Pilier du forum
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Poinçons
Que faut il penser du site de " La Pistole" ?
Ce site permet l'accès aux poinçons des contrôleurs des différentes manufactures françaises.
Ce site permet l'accès aux poinçons des contrôleurs des différentes manufactures françaises.
kabourec- Membre confirmé
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Re: Contrôleurs d'armes 1858 1878
Bonjour J,kabourec a écrit:Que faut il penser du site de " La Pistole" ?
Ce site permet l'accès aux poinçons des contrôleurs des différentes manufactures françaises.
J'espère que tu vas parfaitement bien.
Mes certitudes concernent uniquement les inspecteurs et 1er contrôleurs. D'autres contrôleurs adjoints, également car ils sont en nombres très limités. Les mutations d'une manufacture à autre sont également une source de certitude. Pour les réviseurs cela reste très incertain.
Tico- Pilier du forum
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Re: Contrôleurs d'armes 1858 1878
Revue d'artillerie tome 4, avril-septembre 1874 :
contrôleurs d'armes de 1ere classe : Pire, classé au bureau des douanes de Belfort
contrôleurs d'armes de 2e classe : Clause (J.F.E.) classé à al direction de Besançon.
contrôleurs d'armes de 2e classe :
Promus 1ère classe au 16 juillet 74 : Thomas (Ferd.), Antoine (J.V.), maintenus dans leur établissement
Zwercher, classé à la direction de Châlons-sur-Marne
Promus 2e classe à la même date : Déniger classé à la direction de Bayonne ; Martinet, classé à la MAC.
contrôleurs d'armes de 1ere classe : Pire, classé au bureau des douanes de Belfort
contrôleurs d'armes de 2e classe : Clause (J.F.E.) classé à al direction de Besançon.
contrôleurs d'armes de 2e classe :
Promus 1ère classe au 16 juillet 74 : Thomas (Ferd.), Antoine (J.V.), maintenus dans leur établissement
Zwercher, classé à la direction de Châlons-sur-Marne
Promus 2e classe à la même date : Déniger classé à la direction de Bayonne ; Martinet, classé à la MAC.
Conservateur- Futur pilier
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Re: Contrôleurs d'armes 1858 1878
Aout 1873 : Flaumont, contrôleur principal d'armes à la MAS
5 février 76, liste des contrôleurs désignés pour être susceptibles d'effectuer en 1876 la visite de l'armement des corps de troupe :
Hardy, contrôleur de 1ère classe
Cizeron et Dutranoy, contrôleurs de 3e classe.
12 février 76 :
récépissé de décoration pour le contrôleur d'armes principal de 1ère classe Haillez.
22 avril 76 :
Girard Charles, maitre monteur de sabre à la MAS est nommé contrôleur d'armes de 3e classe par décret du 8 avril 76 et désigné pour être employé à la MAT.
5 février 76, liste des contrôleurs désignés pour être susceptibles d'effectuer en 1876 la visite de l'armement des corps de troupe :
Hardy, contrôleur de 1ère classe
Cizeron et Dutranoy, contrôleurs de 3e classe.
12 février 76 :
récépissé de décoration pour le contrôleur d'armes principal de 1ère classe Haillez.
22 avril 76 :
Girard Charles, maitre monteur de sabre à la MAS est nommé contrôleur d'armes de 3e classe par décret du 8 avril 76 et désigné pour être employé à la MAT.
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Re: Contrôleurs d'armes 1858 1878
Verchère a écrit:Oui ce serait bien !Conservateur a écrit:... ce serait bien aussi si l'on pouvait créer une seule rubrique pour le fusil Chassepot car à chaque fois on ouvre un nouveau post alors qu'il en existe plus d'une centaine sur ce forum... avec plein d'infos disséminées ! ...
Car le Chassepot mérite le statut particulier d'un fusil qui "a fait merveille" (tout au moins une fois...)
Plus sérieusement, ce fut le premier fusil français conçu pour une fabrication (presque) entièrement mécanisée, donnant lieu à la refonte des manufactures dans un esprit "moderne" et préludant à l'interchangeabilité des pièces (qui ne fut réellement atteinte que 20 ans plus tard, mais c'était le point de départ, incontournable).
Par contre, je crains que réunir toutes les anciennes interventions "Chassepot" dans une rubrique nouvelle, ne soit une tâche insurmontable...
Je suis complètement de votre avis
Quand à collecter tous les posts existants traitant du Chassepot, en effet, la tâche est immense. Il faudrait s'y mettre en se donnant le temps pour ça. C'est une résolution à prendre en suivant l'exemple de ce que réalise notre Conservateur.
En attendant, commençons par le commencement et invitons nos administrateurs à ouvrir sans attendre un thème CHASSEPOT dans la catégorie des 'armes réglementaires à poudre noire à cartouches' et destiné à rassembler les interventions de nos membres traitant de tout les aspects qui concernent l'arme : historique - technique - cartouches et tir.
Tel est le vœu que je forme.
À bientôt
Re: Contrôleurs d'armes 1858 1878
Nos administrateurs seront-ils d'accord pour créer cette rubrique spécifique pour une arme française dont il y a tant à dire ?!
Conservateur- Futur pilier
- Nombre de messages : 773
Age : 50
Date d'inscription : 05/01/2015
Re: Contrôleurs d'armes 1858 1878
en voila une idée "quelle est bonne" créer une rubrique spécifique.
messieurs les administrateurs au boulot
messieurs les administrateurs au boulot
julio62- Pilier du forum
- Nombre de messages : 1046
Age : 62
Date d'inscription : 02/06/2013
Re: Contrôleurs d'armes 1858 1878
déjà demandez leurs...
vous pouvez leurs dire que moi je suis d'accord
vous pouvez leurs dire que moi je suis d'accord
Pas de chichis, appelez moi SUPER !
WICHITA- Modérateur
- Nombre de messages : 19390
Age : 60
Localisation : Plein sud !
Date d'inscription : 29/12/2008
Re: Contrôleurs d'armes 1858 1878
Si c'était accepté, une idée qui pourrait éventuellement faciliter le travail de l'administrateur :
L'un des membres intéressés pourrait se dévouer pour rechercher tous azimuts les sujets TCAR en rapport, et compiler une liste des adresses de lien de chaque sujet ; ça mâcherait le travail.
Désolé, je suis pas volontaire ; mon temps libre est monopolisé par la retouche / publication de documents d'époque...
L'un des membres intéressés pourrait se dévouer pour rechercher tous azimuts les sujets TCAR en rapport, et compiler une liste des adresses de lien de chaque sujet ; ça mâcherait le travail.
Désolé, je suis pas volontaire ; mon temps libre est monopolisé par la retouche / publication de documents d'époque...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
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