Restauration 1874

Bonjour les passionnés !
Voilà j'ai commencé le sauvetage de ce 1874, tout au même numéro. Après avoir bien galéré pour le dégrippé, j'ai vu que tout était bien mobile et en assez bon état. L'ensemble des pièces extérieures ayant perdu leur bronzage, j'ai commencé le bronzage à chaud en bleuté come à l'origine. 
Si jamais vous avez des conseils avisés à me transmettre je suis tout ouïe 
Par ailleurs il me manque le barillet, et je galère bien à en trouver un. Si jamais l'un de vous à une piste... 
Merci !

S'il manque le barillet, cela ne va pas être évident d'un trouver un.
Mais tu n'es pas à l'abri d'un coup de bol, à voir sur Natura ou autre.
Perso avant de bronzer, j'attendrai d'avoir l'ensemble des pièces pour avoir une mise en couleur homogène.
Quel produit comptes tu utiliser?

Le comptoir de l'arquebuserie (Galerie de Mars) en faisait, à voir s'ils en ont toujours à la vente. Ces repros sont bien faites mais demandent quelquefois un ajustement. En trouver en d'origine serait  assez difficile.

LP a écrit:Le comptoir de l'arquebuserie (Galerie de Mars) en faisait, à voir s'ils en ont toujours à la vente. Ces repros sont bien faites mais demandent quelquefois un ajustement. En trouver en d'origine serait  assez difficile.

J'ai testé.
De bonnes factures mais uniquement pour le 73, ils nécessitaient effectivement un gros ajustement.
Depuis la GdM n'en fait plus je crois.

 Bonjour,
 il serait bien d'avoir des photos  

                   

Si je ne me trompe, ces barillets de 73 étaient fabriqués par un CFA (donc avec peut-être des impératifs réduits en matière de rentabilité). Il étaient livrés "bruts à ajuster", ou ajustés sur l'arme (à fournir).
Je ne suis pas certain que cette production était 100% légale (supervision par un armurier agréé, passage au BE, etc.)

"BRX" avait publié pas mal d'infos sur ses travaux d'ajustage de barillet neuf, sur un combiné tour / fraiseuse (un SIOME, du genre qui équipa l'atelier mécanique de nos sous-marins) ; mais BRX, en mécanique il était calé !

Verchère a écrit:Si je ne me trompe, ces barillets de 73 étaient fabriqués par un CFA (donc avec peut-être des impératifs réduits en matière de rentabilité). Il étaient livrés "bruts à ajuster", ou ajustés sur l'arme (à fournir).
Je ne suis pas certain que cette production était 100% légale (supervision par un armurier agréé, passage au BE, etc.)

"BRX" avait publié pas mal d'infos sur ses travaux d'ajustage de barillet neuf, sur un combiné tour / fraiseuse (un SIOME, du genre qui équipa l'atelier mécanique de nos sous-marins) ; mais BRX, en mécanique il était calé !

CFA = comptoir français de l'arquebuserie = un armurier spécialisé en arme de collection avec un stock considérable, une pratique de remise en état parfois plus que discutable et des tarifs salés. J'avais acheté un de ces barillets de 73, il fonctionnait parfaitement sans ajustement sur l'un de mes 73 et pas du tout sur l'autre (ce qui est logique vu le mode de fabrication des 73). Je l'avais d'ailleurs revendu par la suite à BRX.

Ah, j'avais mal interprété l'abréviation...
Cet armurier avait les machines pour fabriquer la pièce, ou bien il sous-traitait ? Mais alors il n'a certainement pas dit où...

Verchère a écrit:Ah, j'avais mal interprété l'abréviation...
Cet armurier avait les machines pour fabriquer la pièce, ou bien il sous-traitait ? Mais alors il n'a certainement pas dit où...

Il devait sous traiter à un atelier équipé d'une machine à commande numérique, après il pouvait rajouter les poinçons et numéros...

Pour le 73 on a le plan et les cotes tolérancées du barillet, mais pour le 74 c'est le néant (ça pourrait toutefois se dessiner en modifiant le plan du 73 en fonction d'exemplaires de 74).
Je soumettrai ce dessin à un usineur (par ailleurs armurier agréé pour fabrication d'armes), qui dispose effectivement des machines CNC nécessaires ; mais sans trop d'espoir ! Il me faudrait au moins une idée du tarif (en euros réactualisés) que pratiquait CFA, et de la quantité éventuellement écoulable...

Et il ne faudrait pas compter sur un ajustage à l'arme, ce serait plutôt la pièce brute qui était fournie aux armuriers des corps de troupe, à ajuster selon l'Instruction de 1884 (qui est assez détaillée). Mais si l'ajustage du rochet ne demande aucun outil particulier (une bonne lime suffit), pour la profondeur des crans périphériques c'est une autre affaire (voir les messages de "BRX").
Quant à l'épreuve, je me demande si le BE fait l'épreuve de barillets seuls...

Le problème c'est qu'il pourrait bien me dire de venir les faire moi-même ! Apprendre le langage de programmation de la bécane ça me dérangerait pas, mais l'usine est bien trop loin : plus de 10 km !
Et chez moi je ne pourrais faire aisément que les formes extérieures ; la division des 6 chambres serait assez délicate et l'amorce des crans périphériques n'est même pas envisageable avant longtemps...

Je n'ai jamais compris l'interet ni l'utilité de ces barillets refabriqués.
Outre leur prix qui depasserait celui d'un barillet d'occasion (ca se trouve de temps en temps), et avoisinerait le prix d'une bonne occase de revolver complet en etat de tir,  ils necessitent un travail d'adaptation que pratiquement personne (sauf bricoleurs d'exception) ne peut realiser, et puis ce n'est pas une piece qui s'use plus vite que les autres, alors pourquoi pas des canons, des chiens, des carcasses de rechange ??
Tirer a l'arme ancienne, c'est un choix. Si on ne veut pas salir ou user un bel exemplaire de 1873, on peut en choisir un moins beau et moins cher pour le tir, ou utiliser une autre arme (repro italienne a percussion par exemple).

poudreverte a écrit:Je n'ai jamais compris l'interet ni l'utilité de ces barillets refabriqués.
Outre leur prix qui depasserait celui d'un barillet d'occasion (ca se trouve de temps en temps), et avoisinerait le prix d'une bonne occase de revolver complet en etat de tir,  ils necessitent un travail d'adaptation que pratiquement personne (sauf bricoleurs d'exception) ne peut realiser, et puis ce n'est pas une piece qui s'use plus vite que les autres, alors pourquoi pas des canons, des chiens, des carcasses de rechange ??
Tirer a l'arme ancienne, c'est un choix. Si on ne veut pas salir ou user un bel exemplaire de 1873, on peut en choisir un moins beau et moins cher pour le tir, ou utiliser une autre arme (repro italienne a percussion par exemple).

L'intérêt est de remplacer un barillet manquant ou inutilisable (voir bidouillé en 45 acp) alors que le reste de l'arme est correct. J'avais acheté le mien dans l'optique d'acheter une semi épave et de remonter complétement un 73 avec des pièces disparates. Mais je n'en ai finalement jamais eu l'occasion ni l'envie. Je l'avais payé 120 euros en 2008 et BRX me l'avait repris je ne sais dans quel but car il en avait déjà un, mais qui ne s'adaptait pas sur son revolver. Peut-être voulait-il compléter son étude sur ces barillets?

Voici ci-dessous l'étude qu'il avait réalisé et les modifications qu'il avait apporté à son exemplaire (réusinage des encoches).

https://drive.google.com/file/d/1kk2gBbe1EKoIBE4QZiUhSFWQvpkH7qsK/view?usp=sharing

J'ai posé la question : oui ce serait faisable, dans les mêmes conditions que ceux de CFA (c'est à dire à ajuster soi-même). Peut-être avec moins d'ajustages, c'est à étudier en détail.
Par contre la concrétisation ... faudrait qu'il y ait une demande réelle et insistante !

Ici vous avez un barillet de 1874 en assez bon etat, et quelques autres pieces recuperables : 
https://www.naturabuy.fr/Revolver-Saint-etienne-1873-officier-pieces-restaurer--item-7388419.html
Reste a voir jusqu'ou cela montera d'ici une semaine...