numéros et marquages Berthier
+2
lou gascoun
Djeff
6 participants
Page 2 sur 2
Page 2 sur 2 • 1, 2
Re: numéros et marquages Berthier
Ok je viens de voir et répondu aussi. Erreur d'identification de ma part...
Bye
Bye
lou gascoun- Pilier du forum
- Nombre de messages : 6217
Age : 80
Localisation : Au pays de d'Artagnan et du bien vivre.
Date d'inscription : 09/03/2009
Feuillure
Tu connais donc sans doute la différence fondamentale, mais il n'est jamais inutile de rappeler certaines choses...Djeff a écrit:... Pour le moment je n'avais tiré et rechargé que des étuis à gorge ...
Les étuis à gorge "font la feuillure" (se calent) entre la cuvette de tir et l'épaulement de la douille ; la chambre doit donc être assez ajustée en longueur pour éviter un jeu excessif.
Les étuis à bourrelet "font la feuillure" (se calent) par le bourrelet pris entre la cuvette de tir et la tranche arrière du canon ; la chambre peut donc offrir un certain jeu en longueur, ce qui permet une plus grande tolérance à l'encrassement que les étuis à gorge.
Mais si la chambre est généreusement dimensionnée les étuis sont très déformés et à priori moins commodes pour recharger.
Un excès de feuillure (trop de jeu longitudinal au bourrelet) peut se corriger aisément par une mince bague (ou élastique) enfilée devant le bourrelet. Tandis qu'avec des douilles à gorge, le rattrapage d'un excès de feuillure est bien moins aisé !
Une fois la douille à bourrelet tirée dans de bonnes conditions (sans excès de feuillure ou calée par un élastique) sont épaulement s'est "déroulé" et vient en contact avec l'épaulement de la chambre. Si on n'effectue pas de recalibrage intégral, elle se cale alors par l'épaulement (comme une cartouche à gorge) et on n'a plus besoin de l'élastique...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: numéros et marquages Berthier
C'est très clair !
Je connaissais la feuillure des étuis à gorge, mais grâce à toi je vois bien maintenant cette notion pour les étuis à bourrelet.
J'ai commandé une boite de PPU ; je n'ai plus qu'à trouver les fameux élastiques...
Par curiosité je mesurerais l'épaisseur des bourrelets pour voir ce que ça donne.
Y a-t-il un moyen simple de mesurer l'espace entre la tranche arrière du canon et la cuvette de tir ?
Je connaissais la feuillure des étuis à gorge, mais grâce à toi je vois bien maintenant cette notion pour les étuis à bourrelet.
J'ai commandé une boite de PPU ; je n'ai plus qu'à trouver les fameux élastiques...
Par curiosité je mesurerais l'épaisseur des bourrelets pour voir ce que ça donne.
Y a-t-il un moyen simple de mesurer l'espace entre la tranche arrière du canon et la cuvette de tir ?
Djeff- Membre
- Nombre de messages : 47
Age : 65
Localisation : Charente maritime
Date d'inscription : 10/08/2019
Re: numéros et marquages Berthier
Le bourrelet des cartouches PPU est assez régulier, bien qu'ils se soient ménagés une large tolérance (et une tolérance "en dessous" : - 0.25, soit un bourrelet mini CIP de 1.55 mm, contre 1.90 mini sur les tables d'époque ! Heureusement qu'ils n'en profitent pas...)
Il est de toutes façons important de connaître la cote de son arme.
Dans l'absolu il faudrait une jauge télescopique spéciale (pas si difficile à fabriquer, mais ça m'avait quand même pris un bon moment).
Par contre l'excès de feuillure par rapport à une douille donnée, c'est plus facile : il suffit d'amorcer la douille en enfonçant à peine l'amorce, et en terminant l'enfoncement par la fermeture de la culasse. Après éjection on voit de combien l'amorce dépasse : c'est l'excès de feuillure avec cette douille.
Mais c'est plus difficile à quantifier exactement : saillie d'amorce avec la jauge de profondeur du pied à coulisse + épaisseur du bourrelet avec les becs extérieurs. Si le bourrelet est arrondi c'est pas bien précis ; quand à la jauge de profondeur n'en parlons pas. Pour une mesure très précise il "suffit" d'avoir un comparateur, et de bricoler le montage adéquat...
Enfoncer l'amorce en fermant la culasse demande toutefois quelques précautions, car si on procède comme une brute la culasse risque d'avancer plus loin, enfonçant trop l'amorce. Il faut donc "retenir" le levier de culasse vers l'arrière, pour garder les tenons de verrouillage en contact. Et pour mieux "sentir" ce qui se passe, il est utile d'enlever le percuteur et l'extracteur.
Toutefois, sur Lebel ou Berthier on ne démonte pas l'extracteur sans raisons ! Il faudra donc faire avec... Quand un teste un recalibrage "intégral optimisé" on peut éviter le soubresaut du franchissement d'extracteur en "chaussant" la douille dans la cuvette de tir avant de fermer, mais avec une amorce très saillante la douille serait fortement de travers. La seule solution est donc de procéder délicatement.
A noter qu'ici l'enfoncement de l'amorce ne sera pas fait par les tenons, mais par la rampe de fermeture (l'arrondi du boîtier juste derrière l'embase du levier de culasse). Un peu de graisse à cet endroit ne peut sans doute pas nuire à la fluidité de l'opération.
PS : bien sûr on refait chaque mesure 2 ou 3 fois.
Et on refait l'essai complet 2 ou 3 fois...
Il est de toutes façons important de connaître la cote de son arme.
Dans l'absolu il faudrait une jauge télescopique spéciale (pas si difficile à fabriquer, mais ça m'avait quand même pris un bon moment).
Par contre l'excès de feuillure par rapport à une douille donnée, c'est plus facile : il suffit d'amorcer la douille en enfonçant à peine l'amorce, et en terminant l'enfoncement par la fermeture de la culasse. Après éjection on voit de combien l'amorce dépasse : c'est l'excès de feuillure avec cette douille.
Mais c'est plus difficile à quantifier exactement : saillie d'amorce avec la jauge de profondeur du pied à coulisse + épaisseur du bourrelet avec les becs extérieurs. Si le bourrelet est arrondi c'est pas bien précis ; quand à la jauge de profondeur n'en parlons pas. Pour une mesure très précise il "suffit" d'avoir un comparateur, et de bricoler le montage adéquat...
Enfoncer l'amorce en fermant la culasse demande toutefois quelques précautions, car si on procède comme une brute la culasse risque d'avancer plus loin, enfonçant trop l'amorce. Il faut donc "retenir" le levier de culasse vers l'arrière, pour garder les tenons de verrouillage en contact. Et pour mieux "sentir" ce qui se passe, il est utile d'enlever le percuteur et l'extracteur.
Toutefois, sur Lebel ou Berthier on ne démonte pas l'extracteur sans raisons ! Il faudra donc faire avec... Quand un teste un recalibrage "intégral optimisé" on peut éviter le soubresaut du franchissement d'extracteur en "chaussant" la douille dans la cuvette de tir avant de fermer, mais avec une amorce très saillante la douille serait fortement de travers. La seule solution est donc de procéder délicatement.
A noter qu'ici l'enfoncement de l'amorce ne sera pas fait par les tenons, mais par la rampe de fermeture (l'arrondi du boîtier juste derrière l'embase du levier de culasse). Un peu de graisse à cet endroit ne peut sans doute pas nuire à la fluidité de l'opération.
PS : bien sûr on refait chaque mesure 2 ou 3 fois.
Et on refait l'essai complet 2 ou 3 fois...
Re: numéros et marquages Berthier
CN : fournisseur de l'acier, à savoir les Établissements Claudinon au Chambon-Feugerolles.
V : Pierre Viry, Directeur de la MAC en 1926. En effet, bien que Tulle ait fourni le boîtier de culasse, ton arme a été faite à Châtellerault. C'est normal à l'évoque, mais les boîtiers Tulle ne sont pas les plus répandus.
L'autre lettre, c'est le contrôleur en charge des armes à feu à la MAC, un illustre inconnu.
Il s'agit bien d'une arme produite neuve, c'est même celle avec le numéro de série le plus élevé connu à ce jour.
Difficile de dire si 1926 est bien son année de production ou si elle a été faite entre 1927 et 1929.
V : Pierre Viry, Directeur de la MAC en 1926. En effet, bien que Tulle ait fourni le boîtier de culasse, ton arme a été faite à Châtellerault. C'est normal à l'évoque, mais les boîtiers Tulle ne sont pas les plus répandus.
L'autre lettre, c'est le contrôleur en charge des armes à feu à la MAC, un illustre inconnu.
Il s'agit bien d'une arme produite neuve, c'est même celle avec le numéro de série le plus élevé connu à ce jour.
Difficile de dire si 1926 est bien son année de production ou si elle a été faite entre 1927 et 1929.
Invité- Invité
Re: numéros et marquages Berthier
La table de construction de 1925 semble encore prévoir la baguette. Avec d'origine l'embouchoir à guidon demi-boule, la barrette de crosse et la visée large surélevée, type A (c'est marqué dessus) ; bien entendu le tenon de recul et le garde-main à fenêtre pour lire le n°. Une vis d'assemblage de culasse à tête élargie, aussi (pour le couvre-culasse en tôle, que tout le monde semble avoir autrefois balancé à la ferraille).
Qu'en est'il du tien ? A-t'il été modifié par rapport au type de 1925 (hormis la modification N) ?
Est-il possible de voir une photo de la grenadière, côté anneau ?
Car les tables de 1925 montrent un type particulier.
Au passage, j'ai vérifié les différences de boîte de culasse indiquées sur les tables de 1925, entre les Mles 1892 et 1916. Elles paraissent en rapport avec le léger mouvement circulaire imposé par le chargeur 5 coups un peu courbe (tandis que le chargeur 3 coups passait tout droit). En comparant un 92 resté à 3 coups avec visée d'origine à lame, et un 92 "MD" modifié 5 coups avec visée A, il s'avère que ces petites modifications ont été apportées.
Ont-elles ont réellement une influence notable sur le passage aisé du chargeur 5 coups ?
Ceux qui montent un magasin 5 coups sur un ancien 3 coups ont peut-être remarqué quelque chose...
Qu'en est'il du tien ? A-t'il été modifié par rapport au type de 1925 (hormis la modification N) ?
Est-il possible de voir une photo de la grenadière, côté anneau ?
Car les tables de 1925 montrent un type particulier.
Au passage, j'ai vérifié les différences de boîte de culasse indiquées sur les tables de 1925, entre les Mles 1892 et 1916. Elles paraissent en rapport avec le léger mouvement circulaire imposé par le chargeur 5 coups un peu courbe (tandis que le chargeur 3 coups passait tout droit). En comparant un 92 resté à 3 coups avec visée d'origine à lame, et un 92 "MD" modifié 5 coups avec visée A, il s'avère que ces petites modifications ont été apportées.
Ont-elles ont réellement une influence notable sur le passage aisé du chargeur 5 coups ?
Ceux qui montent un magasin 5 coups sur un ancien 3 coups ont peut-être remarqué quelque chose...
Djeff- Membre
- Nombre de messages : 47
Age : 65
Localisation : Charente maritime
Date d'inscription : 10/08/2019
Re: numéros et marquages Berthier
Merci pour la photo.
Ça m'a tout l'air d'être la grenadière usuelle des Mle 1916, et non pas celle des tables de 1925 (qui préfigurerait plutôt la grenadière des 86-93 R 35, si je ne me trompe).
Ça m'a tout l'air d'être la grenadière usuelle des Mle 1916, et non pas celle des tables de 1925 (qui préfigurerait plutôt la grenadière des 86-93 R 35, si je ne me trompe).
Page 2 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» pas de marquages... + identifications marquages
» Munition pour un berthier modèle 1890 de cavalerie non modifié N + Photos du Berthier
» Berthier 1902 Indochinois et Berthier 1907 sur Forgotten Weapons.
» numéros
» Des numéros
» Munition pour un berthier modèle 1890 de cavalerie non modifié N + Photos du Berthier
» Berthier 1902 Indochinois et Berthier 1907 sur Forgotten Weapons.
» numéros
» Des numéros
Page 2 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum