Capteur de température ?
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Capteur de température ?
Faisant ces temps-ci des essais de moules (grosses balles en plomb pur), je verrais bien l'intérêt d'un thermomètre plongeant en permanence dans le bain.
Pour de brefs tests tests j'y trempe un couple thermo-électrique relié à un multimètre, mais le truc est parfois capricieux et ne semble pas apprécier l'immersion permanente dans un liquide très chaud et conducteur...
Alors je m'interroge sur l'existence d'un composant électronique bien protégé, supportant des températures jusqu'à ... disons 400 voire 500° (là apparaît le rouge sombre naissant, et l'on peut évaluer à l'oeil - pas pour les balles bien sûr ; mais pour certains traitements thermiques délicats), et de coût très abordable.
Par exemple le genre de puce à 3 pattes (masse, V+ et mesure), qui alimenté en xx V donne sur la patte "mesure" une tension proportionnelle à la grandeur mesurée (p.ex. 1 mV / degré) ; bien commode, y-a qu'à alimenter et brancher sur un multimètre...
Ou à la rigueur le genre "thermorésistance", qui demande toutefois de construire un petit circuit électronique avec étalonnage...
J'ai déjà utilisé ce genre de choses pour fabriquer des thermostats divers (y compris pour couveuse à oeufs), mais les thermo-résistances usuelles et les très économiques circuits 3 pattes LM335 (ou LM35) ne supporteront jamais la température...
Alors si l'un d'entre vous a des suggestions...
Pour de brefs tests tests j'y trempe un couple thermo-électrique relié à un multimètre, mais le truc est parfois capricieux et ne semble pas apprécier l'immersion permanente dans un liquide très chaud et conducteur...
Alors je m'interroge sur l'existence d'un composant électronique bien protégé, supportant des températures jusqu'à ... disons 400 voire 500° (là apparaît le rouge sombre naissant, et l'on peut évaluer à l'oeil - pas pour les balles bien sûr ; mais pour certains traitements thermiques délicats), et de coût très abordable.
Par exemple le genre de puce à 3 pattes (masse, V+ et mesure), qui alimenté en xx V donne sur la patte "mesure" une tension proportionnelle à la grandeur mesurée (p.ex. 1 mV / degré) ; bien commode, y-a qu'à alimenter et brancher sur un multimètre...
Ou à la rigueur le genre "thermorésistance", qui demande toutefois de construire un petit circuit électronique avec étalonnage...
J'ai déjà utilisé ce genre de choses pour fabriquer des thermostats divers (y compris pour couveuse à oeufs), mais les thermo-résistances usuelles et les très économiques circuits 3 pattes LM335 (ou LM35) ne supporteront jamais la température...
Alors si l'un d'entre vous a des suggestions...
Re: Capteur de température ?
J'ai cela ;
https://www.ebay.com/itm/LYMAN-2867793-Lyman-Lead-Thermometer/352598333907?epid=2255489921&hash=item52187f99d3:g:hw4AAOSwpsBcbCsL
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Mais aucune utilité , mon four a un thermostat qui me suffit amplement
https://www.ebay.com/itm/LYMAN-2867793-Lyman-Lead-Thermometer/352598333907?epid=2255489921&hash=item52187f99d3:g:hw4AAOSwpsBcbCsL
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Mais aucune utilité , mon four a un thermostat qui me suffit amplement
Cordialement...Patrice.... lu1900@gmail.com
lu1900- Pilier du forum
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Re: Capteur de température ?
Comme suggéré ci dessus, la sonde type PT100 (100 Ohms à 0°C) peut encaisser ces températures à condition d'être revétue INOX. Par contre il faut ou bien un module convertisseur pour obtenir la température en °C ou bien réaliser un abaque de conversion Ohms/°C.
Compte tenu de la faible longueur de câble que tu vas certainement utiliser entre la sonde et la mesure de résistance, je ne pense pas que la compensation (3e et 4e connexions de la sonde) soient nécessaires pour la précision envisagée.
Donc une PT100 2 Fils INOX , un Ohmmètre et un abaque devraient suffire
Bon tirs
lolo13
Compte tenu de la faible longueur de câble que tu vas certainement utiliser entre la sonde et la mesure de résistance, je ne pense pas que la compensation (3e et 4e connexions de la sonde) soient nécessaires pour la précision envisagée.
Donc une PT100 2 Fils INOX , un Ohmmètre et un abaque devraient suffire
Bon tirs
lolo13
lolo13- Membre confirmé
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Re: Capteur de température ?
Sinon, tu pourrais acheter un thermomètre à faisceau infrarouge, je pense que la surface de ton plomb en fusion est suffisamment "mate" pour permettre l'utilisation de ce genre de thermomètre. On en trouve à pas trop chère qui fonctionnent très bien
JIEME41- Pilier du forum
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Temperature
je monte à 90% de la course de mon réglage maximum, quand le plomb est liquide je descent à +- 7 .
Plus il y a du materiels sur un espace de travail et plus grande risque d'etre la faute humain.
Pour le fluxing a l'exterieur ou sous abri externe, la cire pure, attention de ne pas mettre le visage sur le creuset lors de l'inflammation, un gant de cuir fin souple qui accroche pas le creuset ou autres .
Si à la sortie du moule le plomb présente une anomalie majeure, je change de moule .
Jean louis
Plus il y a du materiels sur un espace de travail et plus grande risque d'etre la faute humain.
Pour le fluxing a l'exterieur ou sous abri externe, la cire pure, attention de ne pas mettre le visage sur le creuset lors de l'inflammation, un gant de cuir fin souple qui accroche pas le creuset ou autres .
Si à la sortie du moule le plomb présente une anomalie majeure, je change de moule .
Jean louis
Jean Louis- Futur pilier
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Re: Capteur de température ?
Mon brûleur à butane n'a pas de graduations, et quand je chauffe au charbon de bois les graduations du variateur de ventilo n'ont pas un rapport si direct que ça avec la chauffe...
Mon intérêt pour le thermomètre, c'est surtout pour tester des moules prototypes ; ou d'éventuels fours de même origine.
Je vais donc regarder du côté des PT 100 ; merci.
L'infrarouge serait séduisant, mais je doute qu'un phototransistor ordinaire fasse la différence entre les températures...
Mon intérêt pour le thermomètre, c'est surtout pour tester des moules prototypes ; ou d'éventuels fours de même origine.
Je vais donc regarder du côté des PT 100 ; merci.
L'infrarouge serait séduisant, mais je doute qu'un phototransistor ordinaire fasse la différence entre les températures...
Re: Capteur de température ?
Pourquoi ne pas avoir un fourreau dans ton bain avec ta Pt100 dedans ?
Age Quod Agis
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Re: Capteur de température ?
c'est quoi une PT100 ?
Pas de chichis, appelez moi SUPER !
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Re: Capteur de température ?
UN THERMOMÈTRE quoi !
envisageant un appareil de mesure (je fond dans un creuset sur un camping-gaz) le plus pratique, disponible, moins cher c'est lequel ?
(je n'ai rien contre les chinoiseries)
envisageant un appareil de mesure (je fond dans un creuset sur un camping-gaz) le plus pratique, disponible, moins cher c'est lequel ?
(je n'ai rien contre les chinoiseries)
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WICHITA- Modérateur
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Re: Capteur de température ?
Non une PT100 n'est pas un thermomètre mais une sonde de température à résistance variable. La Résistance varie en fonction de la T°. Elle s'appelle PT100 car la valeur de référence est de 100 Ohms à O°C (il existe d'autre sondes plus rares type NI120 ou PT1000). Quant la T° augmente la résistance augmente et inversement. Toutefois la variation n'est pas linéaire et correspond à une formule mathématique (c'est pourquoi un affichage en Ohms est insuffisant et il faut alors utiliser un abaque ou un convertisseur intégré à l'afficheur. Pour la conversion voir :http://aviatechno.net/thermo/rtd03.php
L'intérêt de la PT100 par rapport à d'autres sondes (Thermocouple, thermistor ou autres) réside dans la possibilité de compenser la variation de résistance en faisant abstraction de la résistance des fils de câblage en utilisant des sondes 3 ou 4 fils. Avec une sonde bien calibrée et un convertisseur performant on arrive à obtenir une précision au 1/10e de °C en réalisant une mesure avec un câble de 100 m ou plus dans l'industrie (alors que pour un thermocouple par exemple on est obligé d'utiliser un câble spécifique au type de sonde (appelé câble de compensation).
Bon tirs
lolo13
L'intérêt de la PT100 par rapport à d'autres sondes (Thermocouple, thermistor ou autres) réside dans la possibilité de compenser la variation de résistance en faisant abstraction de la résistance des fils de câblage en utilisant des sondes 3 ou 4 fils. Avec une sonde bien calibrée et un convertisseur performant on arrive à obtenir une précision au 1/10e de °C en réalisant une mesure avec un câble de 100 m ou plus dans l'industrie (alors que pour un thermocouple par exemple on est obligé d'utiliser un câble spécifique au type de sonde (appelé câble de compensation).
Bon tirs
lolo13
Dernière édition par lolo13 le Mar 14 Mai 2019, 14:40, édité 1 fois
lolo13- Membre confirmé
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Re: Capteur de température ?
C'est que suis en train de travailler sur la fabrication de moules à balles "simples et économiques" (ce qui tient presque du défi).
Et j'arrive généralement à couler des balles correctes en Pb durci de 200 gn maxi, et même des sphériques en plomb pur de 14.5 voire 17.5 mm, ou les grosses balles courtes du 12.7x44R suédois.
Mais là, avec des moules de 9.5 et 11.0 mm, longueur 28 mm, c'est pas joli du tout (disons 100% à rebuter, alors que dans le même principe de moule les 12.5 x 19 mm sont à 30% bonnes et 30 % passables).
Donc je remets tout en question : la température, la cuillère, la façon de la tenir, de verser, etc.
Me suis même replongé dans la lecture de P. Matthews, qui indique pour le Pb pur une fusion à 326° (621 F) et une température de coulée à 454° (850 F) ; tandis que pour le linotype c'est fusion à 238° (460 F) et coulée à 371 / 399° (700 / 750 F).
454° C, c'est pas loin du rouge sombre naissant (500°). L'intérêt d'une bonne sonde de température pourrait alors s'étendre au zamak, et si la sonde accepte de dépasser 700° à l'alu (j'ai parfois des doutes quand la fusion stagne au stade pâteux : alliage corrompu ou grille bouchée par le mâchefer ?).
Ce qui m'embête avec la PT100, c'est que je suis presque sûr d'avoir vu ça inscrit quelque part. Mais rien dans mes boîtes de NTC, PTC et autres thermorésistances, alors j'ai dû rêver...
Pour info, au fil de la susdite lecture j'ai relevé ceci :
Paul Matthews a commencé à fondre le plomb dans une gamelle, avec une lampe à souder de plombier (à essence, sans doute), puis est passé au four électrique à coulée par dessous.
Il a rapidement shunté la résistance pour que ça chauffe en permanence au maxi ; puis il a bouché le trou de la quenouille de coulée, pour reprendre la louche.
Et finalement il est passé à un réchaud de camping à essence ("gazoline", dans le texte).
Comme quoi, je suis pas le seul réfractaire au four électrique à quenouille...
Je reviendrai, parce-que j'ai encore l'idée d'une louche révolutionnaire (qui va merder, bien sûr...)
Et j'arrive généralement à couler des balles correctes en Pb durci de 200 gn maxi, et même des sphériques en plomb pur de 14.5 voire 17.5 mm, ou les grosses balles courtes du 12.7x44R suédois.
Mais là, avec des moules de 9.5 et 11.0 mm, longueur 28 mm, c'est pas joli du tout (disons 100% à rebuter, alors que dans le même principe de moule les 12.5 x 19 mm sont à 30% bonnes et 30 % passables).
Donc je remets tout en question : la température, la cuillère, la façon de la tenir, de verser, etc.
Me suis même replongé dans la lecture de P. Matthews, qui indique pour le Pb pur une fusion à 326° (621 F) et une température de coulée à 454° (850 F) ; tandis que pour le linotype c'est fusion à 238° (460 F) et coulée à 371 / 399° (700 / 750 F).
454° C, c'est pas loin du rouge sombre naissant (500°). L'intérêt d'une bonne sonde de température pourrait alors s'étendre au zamak, et si la sonde accepte de dépasser 700° à l'alu (j'ai parfois des doutes quand la fusion stagne au stade pâteux : alliage corrompu ou grille bouchée par le mâchefer ?).
Ce qui m'embête avec la PT100, c'est que je suis presque sûr d'avoir vu ça inscrit quelque part. Mais rien dans mes boîtes de NTC, PTC et autres thermorésistances, alors j'ai dû rêver...
Pour info, au fil de la susdite lecture j'ai relevé ceci :
Paul Matthews a commencé à fondre le plomb dans une gamelle, avec une lampe à souder de plombier (à essence, sans doute), puis est passé au four électrique à coulée par dessous.
Il a rapidement shunté la résistance pour que ça chauffe en permanence au maxi ; puis il a bouché le trou de la quenouille de coulée, pour reprendre la louche.
Et finalement il est passé à un réchaud de camping à essence ("gazoline", dans le texte).
Comme quoi, je suis pas le seul réfractaire au four électrique à quenouille...
Je reviendrai, parce-que j'ai encore l'idée d'une louche révolutionnaire (qui va merder, bien sûr...)
Re: Capteur de température ?
PT100 à 700°c, tu es sur?
On s'écarte un peu du sujet, mais j'ai souvenir d'avoir assemblé des éléments sensibles pour nos thermomètres à contact.
Des 2 conducteurs, le soucis c'est que même avec des cables de faible section et compensés, j'avais des variations de lecture quand on manipulait les dits conducteurs.
Rien que de les " remuer" cela influençait l'impédance des câbles..... et donc la valeur lue.....
JM
On s'écarte un peu du sujet, mais j'ai souvenir d'avoir assemblé des éléments sensibles pour nos thermomètres à contact.
Des 2 conducteurs, le soucis c'est que même avec des cables de faible section et compensés, j'avais des variations de lecture quand on manipulait les dits conducteurs.
Rien que de les " remuer" cela influençait l'impédance des câbles..... et donc la valeur lue.....
JM
JIEME41- Pilier du forum
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Re: Capteur de température ?
En ce qui me concerne :
grosse louche industrielle en guise de creuset , posée sur trépied et gaz butane : fonte de l'aloi , fluxing à la cire , retrait des impuretés , Marvelux .
Du classique .
Passage de l'aloi de la grosse louche à une autre pour transvasement direct à 1 m ( chaud devant ! ) dans le four électrique préalablement chauffé .
2300 balles d'AdP en 2 bonnes heures , un rechargement louche - four , avec 2 mouleurs , chacun avec un moule 4 cavités ( et 2 bières fraîches ) .
La différence avec l'ancienne procédure consistant à faire le fluxing dans le four , c'est qu'il n'y a plus eu de buse bloquée par des impuretés ; là c'est perte de temps , énervement , aloi qui refroidit ; pas bon pour la régularité des balles et le rendement .
Pour les balles lourdes en plomb pur : rhéostat à fond bien sûr .
Effectivement il est moins facile d'obtenir de grosses balles en plomb pur , épais et peu fluide .
Paul Matthews donne le plan de sa louche ( dipper ) de grande capacité ; la chute du plomb ( la charge ) est plus élevée qu'avec le dipper courant , le moule est mieux rempli , absence de bulle d'air et bonne régularité des poids de balles avec moins de rejet .
Une solution que j'ai utilisé : un camping-gaz placé latéralement , bloqué , la flamme à minima venant lécher la buse de sortie du four et le passage du plomb vers le moule .
Efficace .
Et pas d'inquiétude quant à respirer les vapeurs nocives , on est encore loin du point d'ébullition du plomb à 1749 °.
Ça cuit un peu la peinture du cul du four , mais il doit être facile de se bricoler une buse fine à monter sur le camping-gaz .
grosse louche industrielle en guise de creuset , posée sur trépied et gaz butane : fonte de l'aloi , fluxing à la cire , retrait des impuretés , Marvelux .
Du classique .
Passage de l'aloi de la grosse louche à une autre pour transvasement direct à 1 m ( chaud devant ! ) dans le four électrique préalablement chauffé .
2300 balles d'AdP en 2 bonnes heures , un rechargement louche - four , avec 2 mouleurs , chacun avec un moule 4 cavités ( et 2 bières fraîches ) .
La différence avec l'ancienne procédure consistant à faire le fluxing dans le four , c'est qu'il n'y a plus eu de buse bloquée par des impuretés ; là c'est perte de temps , énervement , aloi qui refroidit ; pas bon pour la régularité des balles et le rendement .
Pour les balles lourdes en plomb pur : rhéostat à fond bien sûr .
Effectivement il est moins facile d'obtenir de grosses balles en plomb pur , épais et peu fluide .
Paul Matthews donne le plan de sa louche ( dipper ) de grande capacité ; la chute du plomb ( la charge ) est plus élevée qu'avec le dipper courant , le moule est mieux rempli , absence de bulle d'air et bonne régularité des poids de balles avec moins de rejet .
Une solution que j'ai utilisé : un camping-gaz placé latéralement , bloqué , la flamme à minima venant lécher la buse de sortie du four et le passage du plomb vers le moule .
Efficace .
Et pas d'inquiétude quant à respirer les vapeurs nocives , on est encore loin du point d'ébullition du plomb à 1749 °.
Ça cuit un peu la peinture du cul du four , mais il doit être facile de se bricoler une buse fine à monter sur le camping-gaz .
deGuers- Pilier du forum
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Re: Capteur de température ?
La technique de "de Guers", avec un gros four de chauffe alimentant un petit four de coulée, ressemble énormément à celle que j'ai vue décrite en 1912 pour le moulage du zamak (qui ne s'appelait pas encore comme ça). Y compris le petit four de coulée, sauf que chauffé au gaz et pas à l'électricité (un brûleur supplémentaire sur la buse de sortie), comprenant un piston avec levier pour augmenter la pression d'injection, et un serrage mécanique du moule contre la buse pour assurer l'étanchéité.
Ils insistaient sur l'importance du four de chauffe séparé, qui permet de maintenir un niveau relativement constant dans le four de coulée, sans variation de température.
Le zamak se coule à peu près aux même températures que le Pb pur ; peut-être à peine plus chaud (mais il remplit beaucoup mieux, vu que l'alliage est principalement étudié pour). Les expérimentations de balles en zinc n'ont toutefois pas connu un grand succès...
Il est certain que le composant lui-même n'est pas seul en cause, la robustesse du blindage et l'isolant des fils qui en sortent pouvant être alors mis à rude épreuve.
Et non, les phénomènes parasitant la mesure ne sont pas hors sujet, car dans notre cas la mesure à 0.1° près n'a aucun intérêt, et même 1° c'est sans doute pas utile ; à 5° voire 10° près ça devrait suffire...
Alors si un capteur excessivement précis est trop sensible aux parasites divers, c'est pas un bon choix.
En fait, les composants électroniques permettant une détection de température assez précise pour ce genre d'usage sont nombreux, courants et quasi-gratuits : thermo-résistances courantes et même n'importe quelle diode. Seulement ils ne supportent guère les températures supérieures à 150°, alors presque 500 voire plus, pensez donc...
Ils insistaient sur l'importance du four de chauffe séparé, qui permet de maintenir un niveau relativement constant dans le four de coulée, sans variation de température.
Le zamak se coule à peu près aux même températures que le Pb pur ; peut-être à peine plus chaud (mais il remplit beaucoup mieux, vu que l'alliage est principalement étudié pour). Les expérimentations de balles en zinc n'ont toutefois pas connu un grand succès...
Non, non, je ne fais que m'interroger, supposer, espérer...JIEME41 a écrit:PT100 à 700°c, tu es sur?
Il est certain que le composant lui-même n'est pas seul en cause, la robustesse du blindage et l'isolant des fils qui en sortent pouvant être alors mis à rude épreuve.
Et non, les phénomènes parasitant la mesure ne sont pas hors sujet, car dans notre cas la mesure à 0.1° près n'a aucun intérêt, et même 1° c'est sans doute pas utile ; à 5° voire 10° près ça devrait suffire...
Alors si un capteur excessivement précis est trop sensible aux parasites divers, c'est pas un bon choix.
En fait, les composants électroniques permettant une détection de température assez précise pour ce genre d'usage sont nombreux, courants et quasi-gratuits : thermo-résistances courantes et même n'importe quelle diode. Seulement ils ne supportent guère les températures supérieures à 150°, alors presque 500 voire plus, pensez donc...
Re: Capteur de température ?
Oui, c'est un peu ce que je me disais.
En fait, les composants électroniques permettant une détection de température assez précise pour ce genre d'usage sont nombreux, courants et quasi-gratuits : thermo-résistances courantes et même n'importe quelle diode. Seulement ils ne supportent guère les températures supérieures à 150°, alors presque 500 voire plus, pensez donc...
La capacité du composant à "lire " une plage de température d'un coté, de par ses caractéristiques, et la capacité du même composant à "tenir " à la température.
Pas gagné.
Le composant doit être soudé sur les conducteurs de liaison, mais la tenue de la soudure dans le bain de fusion !! je ne sais pas trop .........
JIEME41- Pilier du forum
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Re: Capteur de température ?
Verchère a écrit:
Je reviendrai, parce-que j'ai encore l'idée d'une louche révolutionnaire (qui va merder, bien sûr...)
Une boule de pétanque modifiée
ici en position chauffe du corps
ensuite en position chauffe du bec verseur
solution idéale pour coulées de petit diamètre
Un pour tous, Tous pour Unpact
Re: Capteur de température ?
Tu fais juste tourner/pivoter pour remplir ton moule , sinon , bonjour la muscu en fin de journée !
Déjà je suis à 2000 bastos de 40 ces aprems avec un four saeco/lyman , et le poignet fatigue assez !
Déjà je suis à 2000 bastos de 40 ces aprems avec un four saeco/lyman , et le poignet fatigue assez !
Cordialement...Patrice.... lu1900@gmail.com
lu1900- Pilier du forum
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Re: Capteur de température ?
Bien vu ! Mieux que Paul Matthews .viper65 a écrit:Verchère a écrit:
Je reviendrai, parce-que j'ai encore l'idée d'une louche révolutionnaire (qui va merder, bien sûr...)
Une boule de pétanque modifiée
ici en position chauffe du corps
ensuite en position chauffe du bec verseur
solution idéale pour coulées de petit diamètre
Adopté .
Le petit poinçon sert au curetage-curage de la buse ?
deGuers- Pilier du forum
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Re: Capteur de température ?
louche et creuset à la fois :
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WICHITA- Modérateur
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Re: Capteur de température ?
En fait, beaucoup de composants ont des pattes en fer étamé. En intercalant une épaisse pince de cuivre pour stopper la chaleur, il doit y avoir moyen de braser les fils à l'argent voire au laiton ; et de glisser après coup un tube isolant en fibre de jenesaisquoi prélevé dans un séche-cheveux ou radiateur électrique, ou d'enfiler des perles réfractaires (même provenance). Enfoncer le tout dans un tube d'inox (à défaut, un profond trou borgne foré dans un barreau d'inox réfractaire), rempli et calé avec du sable de silice (y-en a dans les fusibles et dans les tubes quartz de chauffage infra-rouge).JIEME41 a écrit:Le composant doit être soudé sur les conducteurs de liaison, mais la tenue de la soudure dans le bain de fusion !! je ne sais pas trop .........
Donc le blindage on peut le confectionner, mais faut avoir le composant adéquat...
Et faut pas non plus que le blindage soit notablement isolant, sinon le thermomètre aura toujours une guerre de retard !
La boule de pétanque, c'est un joli coup !
Ça doit cependant être lourd... Vous y soudez 2 tourillons et pour couler vous écartez le brûleur et glissez le moule à la place : y-a plus qu'à basculer, sans soulever. Ce qui ressemble à une miniature des creusets basculants des fonderies.
Ajoutez-y une injection de fluxing par dessous, et ça prendra même l'allure d'un convertisseur Bessemer...
Un problème se tient effectivement dans le décrassage de la buse.
Quand j'ai fait le gros effort d'acheter un dipper Lyman (celui qui est assez cubique) je jubilais, pensant avoir tout résolu ! Mais ce truc léger flotte sur le plomb, le trou de coulée en l'air, qui se couvre d'oxydes. J'ai fixé au manche un plat qui s'appuie sur le bord de la gamelle et empêche la cuillère de basculer toute seule afin de maintenir la buse dans le métal fondu ; ça va mieux mais il y a encore des crasses (de plus, l'alu se couvre d'oxydes adhérents et la forme rend le grattage difficile).
Il y a aussi la pression de coulée, quasi-nulle si on fait couler sur le trou. En penchant le moule à 90°, amené au contact de la buse, bien appuyé, et renversant le tout ensemble, ça marche déjà mieux car la hauteur de métal dans le dipper donne une pression notable.
Mais ce positionnement n'est pas possible avec toutes les formes de moule ; en ce cas je ne peux que verser sur le trou, mais ça ne coule pas assez vite et provoque très souvent une "reprise de coulée" (dégoulinure le long de la paroi du moule, incomplètement soudée au reste de la balle). Et en coulée "culot en haut" il faut que je soulève le dipper pour donner de la hauteur de chute, sinon le culot reste arrondi sur les angles (tout ceci pour les grosses balles longues en plomb pur ; pour les balles courtes en plomb durci y-a pas de problèmes).
Et finalement, pour les grosses balles, avec une louche à sauce ça va moins mal : ça verse plus vite, et il est plus facile de diriger le jet si on veut donner de la hauteur de chute.
Mais c'est pas encore satisfaisant !
Alors je vais essayer de bricoler un dipper donnant de la pression de coulée et nettoyant automatiquement sa buse ; et qui soit moins lourd que la boule de pétanque ; et qui se gratte facilement (donc, de l'inox plutôt que de l'alu). On verra ce que ça donne...
Pour ceux qui voudraient jouer à ça :
Attention aux boules de pétanque, y-en a en je ne sais quel cochonium qui ne résisterait pas forcément, et sur lequel il serait bien difficile de greffer une buse et une poignée...
En pseuso-boules assez épaisses, il y avait les sphères de suspension Citroën ; j'en ai utilisé pas mal pour faire des louches et mini-creusets à plomb, zamak et alpax.
Vaguement en demi-sphère, plus petites et plus minces, y-a le cul des bouteilles jetables pour mini-chalumeau genre "Coxynel".
Et en toutes tailles, très vaguement hémisphériques et relativement épais, les bouchons à souder pour tuyauterie de chauffage central (en chauffage collectif ça monte à Ø 150 ou 220 mm environ, voire plus ; mais à neuf c'est pas donné, mieux vaut les récupérer en démolition).
Re: Capteur de température ?
deGuers a écrit:
Le petit poinçon sert au curetage-curage de la buse ?
tout a fait
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lu1900- Pilier du forum
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