Incident étonnant et détonant

"l'effort de pression s'exerce vers le projectile le plus léger >>> l'amorce"


Justement la pression doit bloquer l'amorce sur la paroi du puits tout en faisant gonfler la douille sans retenue, après, le départ de la balle ne doit plus nécessiter une forte pression. 


Paul.   

Fra78 a écrit:Ceci confirme que, contrairement à la"sagesse" populaire, une cartouche explosant à l'air libre (par exemple incendie) ne présente que très peu de danger pour l'environnement...

... et pour l'illustrer je citerais l'exemple suivant:
Dans les collines autour de Marseille sur les lieux de combats d' Août 44 qui sont régulièrement ravagés par les incendies il est assez fréquent de trouver des douilles de Mauser;principalement; complètement éclatées mais ayant conservé leur amorce la plupart du temps.

Pour en revenir à l'incident lui même il n'est peut-être pas inutile de rappeler la prudence pour ce qui est du choix du projectile pour les armes à magasin tubulaire* (en particulier pour celles tirant un calibre qui à l'origine ne leur était pas destiné) la sensibilité des amorce si l'on se fie à vos exemples de chocs étant largement inférieure à celle encaissée par le recul sur l'extrémité d'une balle pas parfaitement plate ,ou pourvue d'un méplat de diamètre insuffisant 


* ...à l'exception évidemment de celles équipées d'un dispositif spécial (Lebel 86/93 et Remington aux magasins spiralés )

Seth49 a écrit:

Kri1942 a écrit:Et je n'ai pas l'habitude de dire des conneries...

Je n'ai pas mis en doute tes dires juste que je m'étonne que l'amorce ne soit pas sortie de son logement. ...normalement l'effort de pression 

s'exerce vers le projectile le plus léger >>> l'amorce  

Seth49 

Dans le cas qui m’est arrivé, l’amorce ne pouvait peut-être pas sortir, puisque c’est le bourrelet d’une autre qui a percuté, et qui s’appuyait dessus.

Et bien, je ferai plus attention la prochaine fois que je fais tomber du 8x57 sur le parquet ....

Piotr Szut a écrit:...Justement la pression doit bloquer l'amorce sur la paroi du puits tout en faisant gonfler la douille sans retenue, après, le départ de la balle ne doit plus nécessiter une forte pression. 

Je pense que c'est ça. Quand on pose une douille amorcée sur le dessus de la cuisinière, ou qu'on allume une cartouche à blanc de 7.5 MAS comme une bougie **, souvent l'amorce saute. Mais là il n'y a pas la moindre résistance de la balle, donc la pression ne doit pas monter assez pour que l'amorce se frette.

** La bougie, ça marchait bien sûr aussi avec les cartouches à blanc (françaises) de 7.62 OTAN ; mais très mal avec les 9 parabellum, qui s'allumaient plus difficilement et s'éteignaient souvent.

Attention : ce qui est montré plus haut, l'éclatement sans grandes conséquences, c'est avec une cartouche chargée en PSF.
En poudre noire ça serait pas la même !
Parce-que dans ces cas de figure, la pression ne monte pas assez pour que la PSF ne fasse qu'approcher son régime normal de combustion. Tandis que la PN est moins exigeante : à l'air libre elle reste nettement moins vive qu'en espace confiné, mais elle est déjà relativement vive.
Y-a qu'à en brûler un peu de chaque sorte, dans un cendrier, pour voir la différence (mais si vous pouvez sans grandes craintes y cramer une charge normale de 3 g de PSF, évitez d'y mettre une charge de 5 g de PN : vous pourriez vous en souvenir un moment !)

EKAERGOS a écrit:
Pour en revenir à l'incident lui même il n'est peut-être pas inutile de rappeler la prudence pour ce qui est du choix du projectile pour les armes à magasin tubulaire* (en particulier pour celles tirant un calibre qui à l'origine ne leur était pas destiné) la sensibilité des amorce si l'on se fie à vos exemples de chocs étant largement inférieure à celle encaissée par le recul sur l'extrémité d'une balle pas parfaitement plate ,ou pourvue d'un méplat de diamètre insuffisant 


* ...à l'exception évidemment de celles équipées d'un dispositif spécial (Lebel 86/93 et Remington aux magasins spiralés )

Cela me fait penser aussi à certains fusils semi-automatiques dont le percuteur est dépourvu d'un ressort de rappel (type AR15 par ex), où l'on constate la marque du percuteur flottant si on éjecte une cartouche non tirée mais qui a été chambrée à la suite du tir de la précédente.