trou dans balle plomb

bonjour a tous
je me doute que vous vous savez pour quoi mais moi je ne trouve pas....
je me retrouve avec un trou au cul des balles ...
je retire le moule et je vois le plomb s'écouler au milieu de se trou et da laisse une cavité...
j'ai essayer de mettre le four au plus chaud çà marche pas j'ai essayer de baisser ca marche pas non plus......
j'utilise un petit four LEE
peut être est ce a cause de la qualité du plomb???????
la effectivement c'est du plomb de tuyauterie sans rien d'autre.....

à tous et santé
Quel type de four Lee avec louche ou sans?
Il m'arrive d'avoir ton problème quand je mets le moule en contact avec la buse il se forme comme un joint d'étanchéité et si les lignes d'évent du moule sont un peu bouché il se forme un trou sur la balle,ses balles repartent directement dans le creuset.
 J'ai résolu le problème en laissant un petit espace entre la buse et le moule,faire attention à ne pas trop laisser couler le plomb .

Plomb de tuyauterie ? Je croyais que ce type de plomb ne convenait pas.

Quand je faisais de l'arme ancienne, j'ai longtemps utilisé du plomb de tuyauterie

Ton probleme me laisse à penser à un probleme de coulée plus que de temperature.
Quel four à plomb utilises tu ?
Est ce un four avec coupe jet ?
Si oui, peux tu nous donner ta procédure de coulage ?

JCR a écrit:Plomb de tuyauterie ? Je croyais que ce type de plomb ne convenait pas.

Effectivement...à cause tu trou au milieu (mémoire de forme )

Classique  : débit de coulée trop important , tu rempli trop vite la cavité du moule

Bonjour
En principe ce phénomème se produit lorsque le plomb est long à refroidir...
Moule et aloi trop chaud...


PS
Je coule beaucoup avec des tuyaux de récup, pour les armes anciennes,
et plomb AC + SN pour les plus récentes ...

CLOSDELIF a écrit:

JCR a écrit:Plomb de tuyauterie ? Je croyais que ce type de plomb ne convenait pas.

Effectivement...à cause tu trou au milieu (mémoire de forme )

excellent

La meilleur reponse est celle de closedelife je dois bien avouer que cette fois il m a faire rire.....
Le moule c est le petit LEE avec le levier ouverture fermeture.
Je vais essayer d ouvrir la vanne moins vite ....oui peut etre une histoir de vitesse de coulée??!! Je vais essayer...c est un moule lee en allu avec coupe jet....je n avais pas ce probleme avant....je vais essayer aussi avec d autre moule en acier pour voir

Sur mon SAECO , la vanne à une vis de réglage , si j'ouvre "fort" = trou , pas si le remplissage se fait à bas débit 
Tout est déjà décrit ds le "Malfatti"

Pour une coulée parfaite , et ce depuis ... 40 ans :
Fonte de l'aloi ( mélange ) dans une grosse louche inox de restauration collective posée sur un trépied au gaz , pour : écrémage des crasses et des encres au Marvelux , puis fluxing ( touillage ) à l'aide de balles écartées ( pas parfaites ) et graissées .
Le Dipper ( louche spéciale )  va bien pour cette opération ; il permet d'amener les balles graissées au fond . Sinon elles surnagent et fondent en surface , c'est moins efficace .

Le moule est déjà prêt et opérationnel  ; il a été débarrassé de sa protection de Ed's Red et il est réglé . La fermeture , donc l' étanchéité , se règle par les plots de centrage .
Le contact haut du moule - guillotine est passé au Rapine Mold , ainsi que les trous de la guillotine .
Je m'assure que le plot en cuivre de freinage de l'axe de guillotine est bien en place ; rien de plus pénible qu'un axe qui se dévisse en cours de travail et donc une guillotine baladeuse .

Pendant ce temps le four a été mis en route , vide , buse fermée , légèrement graissé sur toute sa surface interne ( stockage et l'opération qui va suivre ) .
A la louche ( à ne pas faire avec des tongs ou " savates deux-doigts " réunionnaises  ) , transvaser le plomb pré-épuré de la louche au four ; ça fume .
Fluxing encore et écrémage des dernières crasses .
Attention à ne pas confondre des crasses grises avec une remontée en surface de l'étain . Certains fluxent toutes les 2 coulées pour éviter cette séparation .
Plus on fluxe plus les poids des balles seront réguliers .
Thermomètre placé dans l'aloi ( en Farenheit ) pour s'assurer de la bonne fluidité future .
On peut recouvrir l'aloi de sciure de bois pour retarder l'oxydation de surface du mélange ( couleur bleue  argentée ) , mais c'est un cas de divorce tant ça fume et pue ; par contre c'est très efficace .
Le " bois bandé "  des tropiques peut rétablir l'harmonie dans le couple .

Je mesure la dureté d'une balle au SAECO , et j'ajuste l'aloi ( qui jusque là est volontairement mou ) à l'aide de linotype ou de lingots d'étain pur ou de Bijal , avec bien sûr re-fluxing et nouvelle mesure de dureté .


J'assume : je passe le moule et sa guillotine à la flamme du chalumeau à gaz pour le monter en température ; avec un temps moindre si le moule est en alu ( Lee ) .
Je n'ai jamais eu de moule déformé après ce traitement .

Coulée : en général le débutant va trop vite ; la " flaque " de plomb doit refroidir non seulement en surface mais aussi en profondeur .
Le mieux est de travailler avec 2 moules : fonte pour l'un , refroidissement pour l'autre .
Si la guillotine est bien réglée il ne doit pas y avoir de traînées de plomb sur les 2 surfaces .
La coupe et l'extraction - éjection des balles sont franches ; aucune ne doit coller . Si c'est le cas : températures plomb-moule inadéquates , ou bavure sur une empreinte de balle .

Quand on ouvre trop vite un moule et que l'aloi est mou ( comme pour des balles PN ) , la balle est " forcée" sur un côté ; on peut observer un léger jour à l'opposé ; la balle a perdu sa balance ; c'est pas bon pour la suite aux 1000 m ...
Une technique empruntée à Paul Matthews ( pour les grosses balles lourdes PN ) que je pratique : immédiatement le moule plein , tapoter le cul du moule à l'aide du maillet ; on n'a que 3-4 secondes ; ça permet à l'aloi de bien remplir l'empreinte et d' obtenir des diamètres de sortie et des poids plus réguliers .

Il y aurait encore tant à dire sur une fonte réussie .

Avec un copain nous avons mis au point une chorégraphie sur un seul four et bien sûr 2 moules  / un à 4 cavités , l'autre à 6 : l'un coule quand l'autre sort ses balles .
En 2 heures / 2h 30 ,  aloi et moules en température déjà faits , nous avons coulés 2133 balles ( du .32 SWL ) sans pratiquement aucun rejet .

Y-a parfois une mauvaise configuration entre le volume de la balle, le diamètre du coupe-jet, les métaux en jeu et leur température, qui provoque des problèmes de coulée.
On les comprend mieux quand on coule à la louche, en observant le comportement de la flaque étalée sur le coupe-jet.
Mais à la louche, le défaut "coulée trop rapide" n'est pas fréquent ! C'est plutôt le contraire...

Y-a aussi des alliages de plomb un peu aléatoires, tuyau avec nombreuses soudures, éléments de protection contre rayons X, qui sont parfois déconcertants à la coulée de gros projectiles.

Pour le trou de balle je ne sais pas ; depuis que je recharge je n'en ai vu qu'en photo .
Par contre je viens recompter les miens , j'en ai bien 7 .

deGuers a écrit:... Le " bois bandé "  des tropiques peut rétablir l'harmonie dans le couple ...

Faut-il en conclure que la fumée de ce bois incommode moins les dames, ou même les accommode ? Ou doit-on y ajouter quelques pratiques cabalistiques ?

Le trou dans les projectiles, je l'ai systématiquement en coulant les balles sphériques de .675 (non, je vais pas arrondir !) en plomb "écran pour rayons X", inutilisables en projectiles mais qui me servent de rotule pour des mini-projecteurs à LED.
Cet alliage retasse beaucoup à la solidification, et le trou du coupe-jet étant trop étranglé ça se solidifie trop vite à ce niveau, pour que la masselotte formée par la grosse goutte de plomb laissée sur la guillotine fournisse le métal liquide nécessaire.
A certaines températures du moule les billes paraissent bonnes mais la balance donne le verdict : le trou est au milieu, non débouchant !

Cet alliage n'est tout simplement pas utilisable au dessus de 200 à 250 gn, du moins avec les méthodes de coulée usuelles.

Ça n'a rien de surprenant, en fonderie ces problèmes sont chroniques, avec des tas d'astuces pour les résoudre. Ça va jusqu'à des bagues exothermiques (comme qui dirait des anneaux de poudre) coincées dans les moules aux emplacements où l'expérience a montré des solidifications trop précoces.