Reconstruction d'un Mannlicher 1888
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pince mi et pince moi
Non, il ne faut opas en faire une montagne non plus ; remettre la culasse sans astuce et "simple". Si l'on est droitier on tien fermement le corps de culasse par la main gauche, on arme par le levier tenu de la min droite qui a tiré , avec le pouce gauche on plaque la béquille contre le corps de culasse. C'est simple jusqu'à présent . L'on procède à un changement de positions des main pour , en maintenant toujours la béquille contre le corps être en position d’introduire la culasse dans le boîtier, béquille toujours bien tenue ; avec la 3e main, on peut aider l'arrêtoir de culasse à laisser le passage à celle ci. On pousse jusqu'à ce que la béquille soit désormais maintenue dans cette position de déverrouillage par le boîtier et on la lâche , là ça se joue à pas beaucoup, on finit de pousser, c'est fait ! Avec des doigt d'intello et des pinçons partout sur les doigts, c'est une routine simple avec de l'entraînement mais c'est tellement plus sympa si l'on a bloqué le bazar en le sortant du boîtier, bien que, donc, ce ne soit pas obligatoire, c'est simplement se faciliter la vie très largement et éviter les pinçons, mais on peut être encore plus masochiste que moi !
dedeparis- Membre averti
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pince mi pince moi
Non, il ne faut pas en faire une montagne non plus ; remettre la culasse sans astuce est "simple". Si l'on est droitier on tien fermement le corps de culasse par la main gauche, on arme par le levier tenu de la min droite qui a tiré , avec le pouce gauche on plaque la béquille contre le corps de culasse. C'est simple jusqu'à présent . L'on procède à un changement de positions des main pour , en maintenant toujours la béquille contre le corps être en position d’introduire la culasse dans le boîtier, béquille toujours bien tenue ; avec la 3e main, on peut aider l'arrêtoir de culasse à laisser le passage à celle ci. On pousse jusqu'à ce que la béquille soit désormais maintenue dans cette position de déverrouillage par le boîtier et on la lâche , là ça se joue à pas beaucoup, on finit de pousser, c'est fait ! Avec des doigt d'intello et des pinçons partout sur les doigts, c'est une routine simple avec de l'entraînement mais c'est tellement plus sympa si l'on a bloqué le bazar en le sortant du boîtier, bien que, donc, ce ne soit pas obligatoire, c'est simplement se faciliter la vie très largement et éviter les pinçons, mais on peut être encore plus masochiste que moi !
dedeparis- Membre averti
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Re: Reconstruction d'un Mannlicher 1888
Puisqu'il faut mettre les points sur les 'i' ...
Excusez la piètre photo explicative (reprise de plus haut sur le sujet), mais sur cette bécane j'ai pas PhotoShop (et décidément, y-a pas d'autre logiciel de retouche qui soit aussi performant et commode d'emploi).

On remarque au bout de la pièce de manoeuvre un plan incliné A, marqué d'importants frottements. Je gagerais qu'en position ouverte il tombe en face de la lumière B, par laquelle rentrerait le tenon arrière de l'extracteur, qui ferait alors office de frein sur le plan incliné A. L'échancrure C étant destinée à soulager l'extracteur quand la culasse est fermée, et à fournir un point de freinage pour éviter qu'elle ne s'ouvre toute seule quand on repose brutalement l'arme au pied.
Je n'ai rien contre les collectioneurs américains (enfin, pas plus qu'envers les ricains non collectionneurs), si ce n'est leur tendance à mépriser systématiquement les matériels européens ; et par suite à ne pas chercher la petite bête à leur propos (ils tirent aussi des balles .323 dans les Lebel et Mannlicher, des GP11 dans les SR89, etc.). Pour paraphraser notre "incorruptible" belfortain, << on ne peut pas prendre au sérieux un pays dont le président prête serment sur la Bible >>.
Et je suis presque surpris de constater qu'un avachissement progressif des extracteurs soit considéré comme anormal, alors que dans le même temps tout le monde trouve normal de changer les ressorts des vieux Lüger !
@"Pâtre" :
On pourrait effectivement penser que la complexe mécanique des Mannlicher a prouvé son infériorité devant les frustes Mosin-Nagant, et n'était capable de tenir péniblement tête qu'aux primitifs Carcano. Mais ce n'est sans doute pas la seule raison ! (heureusement, car si les austro-hongrois avaient été au niveau des allemands, on aurait été mal barrés).
Excusez la piètre photo explicative (reprise de plus haut sur le sujet), mais sur cette bécane j'ai pas PhotoShop (et décidément, y-a pas d'autre logiciel de retouche qui soit aussi performant et commode d'emploi).

On remarque au bout de la pièce de manoeuvre un plan incliné A, marqué d'importants frottements. Je gagerais qu'en position ouverte il tombe en face de la lumière B, par laquelle rentrerait le tenon arrière de l'extracteur, qui ferait alors office de frein sur le plan incliné A. L'échancrure C étant destinée à soulager l'extracteur quand la culasse est fermée, et à fournir un point de freinage pour éviter qu'elle ne s'ouvre toute seule quand on repose brutalement l'arme au pied.
Je n'ai rien contre les collectioneurs américains (enfin, pas plus qu'envers les ricains non collectionneurs), si ce n'est leur tendance à mépriser systématiquement les matériels européens ; et par suite à ne pas chercher la petite bête à leur propos (ils tirent aussi des balles .323 dans les Lebel et Mannlicher, des GP11 dans les SR89, etc.). Pour paraphraser notre "incorruptible" belfortain, << on ne peut pas prendre au sérieux un pays dont le président prête serment sur la Bible >>.
Et je suis presque surpris de constater qu'un avachissement progressif des extracteurs soit considéré comme anormal, alors que dans le même temps tout le monde trouve normal de changer les ressorts des vieux Lüger !
@"Pâtre" :
On pourrait effectivement penser que la complexe mécanique des Mannlicher a prouvé son infériorité devant les frustes Mosin-Nagant, et n'était capable de tenir péniblement tête qu'aux primitifs Carcano. Mais ce n'est sans doute pas la seule raison ! (heureusement, car si les austro-hongrois avaient été au niveau des allemands, on aurait été mal barrés).
Dernière édition par Verchère le Lun 18 Nov 2019, 16:34, édité 1 fois
liberté
Dieu merci, malgré la perte de la plupart de nos libertés individuelles qui ont fondu plus vite que les glaciers, il reste un peu de celle de penser ce que l'on veut.
dedeparis- Membre averti
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Re: Reconstruction d'un Mannlicher 1888
Ben oui !
Mais pour l'instant, comme précisé plus haut je me limite à penser...
Et ne permettrai d'être péremptoire que quand je pourrai prouver par l'expérimentation.
Si certains sont pressés d'en savoir plus ... et bien vous savez comment accélérer mes travaux !
Parce-que moi, je suis pas si pressé d'en finir avec le M.88...
Il paraît que le travail est une denrée précieuse, qui devient rare. Alors je l'économise soigneusement, et j'en conserve un gros stock pour parer aux pénuries qui s'annoncent.
Mais pour l'instant, comme précisé plus haut je me limite à penser...
Et ne permettrai d'être péremptoire que quand je pourrai prouver par l'expérimentation.
Si certains sont pressés d'en savoir plus ... et bien vous savez comment accélérer mes travaux !
Parce-que moi, je suis pas si pressé d'en finir avec le M.88...
Il paraît que le travail est une denrée précieuse, qui devient rare. Alors je l'économise soigneusement, et j'en conserve un gros stock pour parer aux pénuries qui s'annoncent.
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