Restauration d'une épave de Lebel
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C'est pô grave... ;-)
Salut,
Je salue la démarche, et j'admire le travail. Le tarif est élevé, mais je crois que nous sommes nombreux à avoir un jour ou l'autre payé cash notre manque de connaissances dans un domaine. J'ai pareillement fait parfois des achats peu judicieux, et ma petite collection abrite - comme la plupart - inévitablement son vilain petit canard...
J'en ai tiré une bonne leçon, et je garde cette arme (un peu dissimulée sur la deuxième rangée du râtelier) pour ne pas oublier.
A la différence du lebel de notre ami, mon "smoking" est mécaniquement en état (et tire très droit).
https://www.tircollection.com/t14052-smoking
Et si je n'avais pas fait ce type d'erreur, qui sait si j'aurais capable de "corriger le tir" avec les achats et les rénovations suivantes?
https://www.tircollection.com/t17169-deux-pauvres-vieux-89-11-courts-en-22#270621
Je me réjouis d'apprendre de la bouche d'un véritable ébéniste ce qu'il pense du mélange de gomme-laque "militaire suisse"...
https://www.tircollection.com/t18502p50-gomme-laque#302142
Amitiés,
A+,
le Jef-y'a-une-morale:-on-paye-pour-apprendre...
Je salue la démarche, et j'admire le travail. Le tarif est élevé, mais je crois que nous sommes nombreux à avoir un jour ou l'autre payé cash notre manque de connaissances dans un domaine. J'ai pareillement fait parfois des achats peu judicieux, et ma petite collection abrite - comme la plupart - inévitablement son vilain petit canard...
J'en ai tiré une bonne leçon, et je garde cette arme (un peu dissimulée sur la deuxième rangée du râtelier) pour ne pas oublier.
A la différence du lebel de notre ami, mon "smoking" est mécaniquement en état (et tire très droit).
https://www.tircollection.com/t14052-smoking
Et si je n'avais pas fait ce type d'erreur, qui sait si j'aurais capable de "corriger le tir" avec les achats et les rénovations suivantes?
https://www.tircollection.com/t17169-deux-pauvres-vieux-89-11-courts-en-22#270621
Je me réjouis d'apprendre de la bouche d'un véritable ébéniste ce qu'il pense du mélange de gomme-laque "militaire suisse"...
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Sans puissance, la maîtrise ne sert pas à grand-chose...
Jef.ch- Pilier du forum
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
T.Jiel a écrit:
Il est même de novembre 1890 ,enfin c'est le mois d'épreuve , mais je ne pense pas que sur ces années de grande production il y ait beaucoup d'écart .
Quelle série ? Q ? FG ?
Beau travail , tous mes encouragements !!!
@+
Ce qui doit se faire se fait ,ce qui ne se fait pas ne devait pas se faire .....:pirat:
"Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler , les politiciens ont ,eux, les moyens de vous faire taire " Coluche ...
Solitaire du 57- Pilier du forum
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
Ça marche les gars pis les filles (même si j'ai l'impression qu'il n'y en a pas trop chez vous, de filles ).
Voxan, ton premier lien ne fonctionne pas ici. Par contre je reste baba sur les bois de Lebel proposés sur internet. Ha là là, si j'étais riche... . D'ailleurs, peux-tu me dire quel genre de budget est associé à ces fournitures (je n'ai pas voulu m'inscrire pour accéder aux prix!) ?
Solitaire, tu parles de série " Q ou FG"... Que veux tu dire? Où se situerait l'info?
Autrement je vais donc refaire la crosse et le bois du canon, fort des documents fournis pas Verchère (un trésor d'infos). J'ai assemblé les 4 documents A4 de la crosse et ça marche pile poil à l'échelle 1.
J'étais d'ailleurs pas loin de la vérité avec ma règle de 3 pourrie d'après photo, mais là c'est imparable!!! , Verchère!
Ensuite, décalque au papier carbone sur les bouts de bois :
Pour le bois du canon, vu que Verchère n'a pas mâché l'boulot , il me faut décrypter les plans au tire-fil pour vérifier.
Tout cela va me prendre un moment. Mais c'est prioritaire aujourd'hui dans mon emploi du temps !!
Voxan, ton premier lien ne fonctionne pas ici. Par contre je reste baba sur les bois de Lebel proposés sur internet. Ha là là, si j'étais riche... . D'ailleurs, peux-tu me dire quel genre de budget est associé à ces fournitures (je n'ai pas voulu m'inscrire pour accéder aux prix!) ?
Solitaire, tu parles de série " Q ou FG"... Que veux tu dire? Où se situerait l'info?
Autrement je vais donc refaire la crosse et le bois du canon, fort des documents fournis pas Verchère (un trésor d'infos). J'ai assemblé les 4 documents A4 de la crosse et ça marche pile poil à l'échelle 1.
J'étais d'ailleurs pas loin de la vérité avec ma règle de 3 pourrie d'après photo, mais là c'est imparable!!! , Verchère!
Ensuite, décalque au papier carbone sur les bouts de bois :
Pour le bois du canon, vu que Verchère n'a pas mâché l'boulot , il me faut décrypter les plans au tire-fil pour vérifier.
Tout cela va me prendre un moment. Mais c'est prioritaire aujourd'hui dans mon emploi du temps !!
T.Jiel- Membre confirmé
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
Superbe boulot , incapable pour de faire quoi que ce soit en bois.
J'ai un fût de lebel ou il manque un petit bout...
J'ai un fût de lebel ou il manque un petit bout...
Semper ad alta
chti02- Pilier du forum
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
Juste un avis, mais j'ai pas tant d'expérience que ça sur les crosses :
Ce qui est délicat c'est la "mise à bois", autrement-dit l'ajustage ferraille / bois ; difficile d'ajuster exactement les formes tout en restant parfaitement dans l'axe. Quand j'ai eu à le faire, j'avais donc découpé à la ruban une ébauche "généreuse" en largeur, épaisseur et longueur, avec quelques plats de référence pour ébaucher les creusements à la mortaiseuse (ou à la perceuse à colonne).
Puis j'ai ajusté sur la boîte de culasse. Et seulement après, j'ai coupé la longueur et ajusté la plaque de couche, en m'alignant sur la ferraille assemblée. Il ne restait alors plus qu'à relier les deux bouts (principalement avec un ciseau à bois en croissant, un petit wastringue et un bon couteau Solingen, dans un fauteuil devant la télé - finition au grattoir, le papier de verre est presque superflu).
Pour le fût, j'en ai pas encore fait de ce type mais vu le peu d'épaisseur qui reste une fois le magasin foré, je commencerais par ce forage, dans une ébauche surdimensionnée (par crainte que le forage ne parte de travers). Puis j'enfilerais dans ce trou une longue barre au bon diamètre, dépassant de chaque côté et fournissant des points de référence...
Ton "épave" ne me semble tout de même pas mériter le terme de "pièce de fouille", ou alors le sol était bien hospitalier ; plutôt une cave ou un grenier humide. Faut voir l'état intérieur du canon ; s'il avait été rempli de graisse il pourrait être dans le même état que le dessous, càd tout à fait convenable, et "tirable".
Mais vu les attaques extérieures, les pièces de complément (plaque de couche et boucles) ne devraient pas être trop neuves ; une qualité "pièce de fouille excellente" serait plus appropriée. Le petit tube d'assemblage du fût ça se trouve en fouille utilisable, le piston aussi ; mais pas le ressort.
Si tu refais le bois en noyer, tes pièces en hêtre pourraient, après teinture appropriée, faire bonne figure sur un fusil de reconstitutions (pas la peine de forer le magasin).
Sinon, sur mon site tu trouveras aussi le détail des pièces Mle 1893, et des pièces 1886 modifiées 93. La hausse, toutefois, fit l'objet de modifications progressives, appliquées à mesure de la fabrication dès avant 1893. D'autres modifications furent apportées ultérieurement en divers points, sur les armes en service (mais certaines furent oubliées).
On connaît les dates théoriques de ces modifications intermédiaires, mais pas forcément la réalité de leur application, et rarement leurs caractéristiques dimensionnelles exactes.
Au vu des ces diverses informations, on peut donc partiellement retracer la carrière d'un fusil fabriqué en 1890 ; mais seulement partiellement...
Ce qui est délicat c'est la "mise à bois", autrement-dit l'ajustage ferraille / bois ; difficile d'ajuster exactement les formes tout en restant parfaitement dans l'axe. Quand j'ai eu à le faire, j'avais donc découpé à la ruban une ébauche "généreuse" en largeur, épaisseur et longueur, avec quelques plats de référence pour ébaucher les creusements à la mortaiseuse (ou à la perceuse à colonne).
Puis j'ai ajusté sur la boîte de culasse. Et seulement après, j'ai coupé la longueur et ajusté la plaque de couche, en m'alignant sur la ferraille assemblée. Il ne restait alors plus qu'à relier les deux bouts (principalement avec un ciseau à bois en croissant, un petit wastringue et un bon couteau Solingen, dans un fauteuil devant la télé - finition au grattoir, le papier de verre est presque superflu).
Pour le fût, j'en ai pas encore fait de ce type mais vu le peu d'épaisseur qui reste une fois le magasin foré, je commencerais par ce forage, dans une ébauche surdimensionnée (par crainte que le forage ne parte de travers). Puis j'enfilerais dans ce trou une longue barre au bon diamètre, dépassant de chaque côté et fournissant des points de référence...
Ton "épave" ne me semble tout de même pas mériter le terme de "pièce de fouille", ou alors le sol était bien hospitalier ; plutôt une cave ou un grenier humide. Faut voir l'état intérieur du canon ; s'il avait été rempli de graisse il pourrait être dans le même état que le dessous, càd tout à fait convenable, et "tirable".
Mais vu les attaques extérieures, les pièces de complément (plaque de couche et boucles) ne devraient pas être trop neuves ; une qualité "pièce de fouille excellente" serait plus appropriée. Le petit tube d'assemblage du fût ça se trouve en fouille utilisable, le piston aussi ; mais pas le ressort.
Si tu refais le bois en noyer, tes pièces en hêtre pourraient, après teinture appropriée, faire bonne figure sur un fusil de reconstitutions (pas la peine de forer le magasin).
Sinon, sur mon site tu trouveras aussi le détail des pièces Mle 1893, et des pièces 1886 modifiées 93. La hausse, toutefois, fit l'objet de modifications progressives, appliquées à mesure de la fabrication dès avant 1893. D'autres modifications furent apportées ultérieurement en divers points, sur les armes en service (mais certaines furent oubliées).
On connaît les dates théoriques de ces modifications intermédiaires, mais pas forcément la réalité de leur application, et rarement leurs caractéristiques dimensionnelles exactes.
Au vu des ces diverses informations, on peut donc partiellement retracer la carrière d'un fusil fabriqué en 1890 ; mais seulement partiellement...
Re: Restauration d'une épave de Lebel
C'est reparti! J'ai même redébité le bois de la crosse , je n'avais pas vu qu'il ne faisait pas la même épaisseur partout. 38 mm côté culasse et 48 côté épaule.
J'ai découpé au trait la pièce à la scie à ruban, reporté le traçage puis entaillé au ciseau et à la gouge.
Pas trop mal ajusté. J'affinerai.
Ce travail d'approche m'a pris à peu près 2h. j'avais beaucoup plus tâtonné pour la première version en hêtre.
Par ailleurs je suis parti à la chasse des marquages restant. J'ai trouvé ceci :
Et ce petit"M" à gauche de l'image. Pour Manufacture, je suppose?
Enfin, je ne pige pas à quoi correspond ce cylindre pointu dans la crosse...
Merci pour votre patience.
J'ai découpé au trait la pièce à la scie à ruban, reporté le traçage puis entaillé au ciseau et à la gouge.
Pas trop mal ajusté. J'affinerai.
Ce travail d'approche m'a pris à peu près 2h. j'avais beaucoup plus tâtonné pour la première version en hêtre.
Par ailleurs je suis parti à la chasse des marquages restant. J'ai trouvé ceci :
Et ce petit"M" à gauche de l'image. Pour Manufacture, je suppose?
Enfin, je ne pige pas à quoi correspond ce cylindre pointu dans la crosse...
Merci pour votre patience.
Dernière édition par T.Jiel le Ven 20 Juil 2018, 09:23, édité 1 fois
T.Jiel- Membre confirmé
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
Super, le reportage!
...
Enfin, je ne pige pas à quoi correspond ce cylindre pointu dans la crosse...
...
Sans certitude! Je pense à un évidement, pour alléger l'arme.
Pâtre- Pilier du forum
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
T.Jiel a écrit:
Tu as un reste de son numéro de série sur cette photo (pas très nette )
Les Lebel était numéroté par série de 100 000 avec une lettre préfixe identifiant la série et la manufacture (lettres attribuées à telle ou telle manufacture )
Les séries suivant les années de production sont connus pour les 3 manufactures .
Le tien étant passé au banc d'épreuve en novembre 1890 à Saint Etienne (les plus nombreux) il doit logiquement faire partie de la série Q ou FG puisque l'année
1890 c'est achevée sur le FG 83202 .
Très beau reportage , n'hésites à faire des photos de l'élaboration du fût . Si tu as besoin de mesure ou photos de détails ,demandes !!!
@+
Ce qui doit se faire se fait ,ce qui ne se fait pas ne devait pas se faire .....:pirat:
"Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler , les politiciens ont ,eux, les moyens de vous faire taire " Coluche ...
Solitaire du 57- Pilier du forum
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Date d'inscription : 17/11/2013
Re: Restauration d'une épave de Lebel
Pâtre a écrit:...
Enfin, je ne pige pas à quoi correspond ce cylindre pointu dans la crosse...
...
Sans certitude! Je pense à un évidement, pour alléger l'arme.
....ou pour fixer sur un manchon extensible et fabriquer la pièce sur un tour automatique façon machine à sabots ??
Invité- Invité
Re: Restauration d'une épave de Lebel
Une technique donnant de bons ajustages, c'est d'ébaucher d'abord les mortaises en laissant un peu de matière à enlever partout.
On essaie alors de présenter le métal, en forçant un peu : là où ça coince le bois s'écrase légèrement, et devient plus brillant. On enlève un petit copeau sur chacun de ces points et on refait la présentation, qui s'enfonce alors à peine plus.
Ceci autant de fois, de dizaines, de centaines de fois que nécessaire...
Je suis pas rapide, alors ça me prend plus de 2 heures ; largement 10 fois plus...
- Dans les bouquins, on parle souvent de trou d'allégement.
- Je me demande parfois si ça n'aurait pas un effet préventif contre des fissures longitudinales provoquées par l'alternance sécheresse / humidité, qui est le lot des armes de terrain.
Mais en point de fixation pour usinage automatique, c'est aussi plausible !
Maintenant, l'organisation de la machine ???
Celle pour tailler les sabots n'est pas bien courante (on a sans doute vu la même) ; il y avait aussi, plus simple, la machine pour tailler les rayons de roue...
On essaie alors de présenter le métal, en forçant un peu : là où ça coince le bois s'écrase légèrement, et devient plus brillant. On enlève un petit copeau sur chacun de ces points et on refait la présentation, qui s'enfonce alors à peine plus.
Ceci autant de fois, de dizaines, de centaines de fois que nécessaire...
Je suis pas rapide, alors ça me prend plus de 2 heures ; largement 10 fois plus...
- Quand j'étais gosse on disait que c'était pour cacher des messages secrets ; alors on démontait les plaques de couche pour trouver le message ... qui n'y était jamais !T.Jiel a écrit:... Enfin, je ne pige pas à quoi correspond ce cylindre pointu dans la crosse...
- Dans les bouquins, on parle souvent de trou d'allégement.
- Je me demande parfois si ça n'aurait pas un effet préventif contre des fissures longitudinales provoquées par l'alternance sécheresse / humidité, qui est le lot des armes de terrain.
Mais en point de fixation pour usinage automatique, c'est aussi plausible !
Maintenant, l'organisation de la machine ???
Celle pour tailler les sabots n'est pas bien courante (on a sans doute vu la même) ; il y avait aussi, plus simple, la machine pour tailler les rayons de roue...
Re: Restauration d'une épave de Lebel
Merci à vous . Je vais donc évider la crosse, ce ne devrait pas être compliqué. Pas autant que le perçage du fût. Pute borgne, ça va être sportif. En plus mes plus longues mèches ne font pas la moitié de la longueur à percer. Peut-être vais-je procéder façon bouffadou : en brûlant au fer rouge les 10 cm qui vont rester... En plus et pour couronner le tout, le diamètre de perçage semble être de 17mm et je n'ai bien sûr pas de mèche de ce diamètre (ma plus grosse ne fait que 14 ds ma série des longues). Si j'arrive à percer à 14 ce sera déjà bien ds un premier temps. Il sera toujours possible d'agrandir ds l'avenir. Sûr que toute cette fabrication devait être mécanisée.
Je reviendrai plus tard sur l'identification de l'objet à partir de tous vos commentaires, pour approbation.
Encore merci .
Je reviendrai plus tard sur l'identification de l'objet à partir de tous vos commentaires, pour approbation.
Encore merci .
T.Jiel- Membre confirmé
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
J'ai une crosse refaites par un menuisier /ébéniste comme toi (je lui avait prêté une originale ) , nous avions convenu qu'il était inutile de repercer la crosse , elle n'a jamais bougé .
Mais n'a jamais dormi dehors bien sûr ...
Pour le fût , je dirais qu'une quinzaine de centimètres suffisent ,de manière à juste y remettre le "piston /cylindre "du magasin .
L'originale devait être percer en partant des deux bouts car il est fermé sous l'embouchoir par un bouchon de bois .( si je peux j'essayes de te faire ne photo avec ce que j'ai sous la main .)
@+
Mais n'a jamais dormi dehors bien sûr ...
Pour le fût , je dirais qu'une quinzaine de centimètres suffisent ,de manière à juste y remettre le "piston /cylindre "du magasin .
L'originale devait être percer en partant des deux bouts car il est fermé sous l'embouchoir par un bouchon de bois .( si je peux j'essayes de te faire ne photo avec ce que j'ai sous la main .)
@+
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Solitaire du 57- Pilier du forum
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Date d'inscription : 17/11/2013
Re: Restauration d'une épave de Lebel
Le perçage au fer rouge présente l'avantage de forer bien droit, si l'on a préparé un dispositif de guidage. Mais il faut tenir le chalumeau ou la forge juste à côté, car ça rentre lentement et ça refroidit très vite ; et percer nettement plus petit, pour éliminer l'épaisseur de bois cramé en réalésant à la cote désirée ; épaisseur qui peut devenir importante !
Du perçage profond dans le bois, j'en ai pas fait sur ce genre de fût, mais sur des poulies-tambour, cabestans, etc. Seulement... j'avais un tour à métaux !
Un bout de la pièce pris dans le mandrin, l'autre bout tournant dans une lunette fixée au banc (au besoin, un segment de tube calé autour de la pièce avec des coins, fournit une portée d'appui à la lunette). Le forêt pris dans le porte-outils, car la course de la contre-poupée était bien trop réduite.
En guise de forêt, il suffit d'une barre ou d'un tube avec, vissé ou brasé au bout, un forêt court ou un simple segment d'acier trempé affûté en forêt. Le tube est commode pour injecter de l'air comprimé afin de chasser les copeaux ; un tube plus petit que le Ø de forage, pour laisser passer les copeaux (aménager l'extrémité taillante en conséquence). Si le banc du tour est trop court (il faudrait 2 fois la longueur de la pièce + la longueur du chariot) on peut de distance en distance ravancer le forêt sur le porte-outils. Pour que les copeaux s'évacuent aisément au fur et à mesure (enfin, pas trop difficilement), il faut peaufiner les arêtes de coupe, qui doivent prendre un copeau fin et fragmenté.
Pas trop se casser la tête pour l'outil lui-même : un bout d'acier dur du bon diamètre, avec des goujures taillées à la disqueuse, ça fera le boulot (faudra juste réaffûter souvent).
Mais Ø 17, c'est pas courant ! Avec un tour à métaux, la vie devient tellement plus facile...
Dans ces conditions, pièce en rotation et forêt fixe (du moins avançant sans tourner) l'équilibrage des efforts de coupe va tendre à maintenir grosso-modo le forage sur l'axe de rotation (donc, l'axe déterminé au montage de la pièce sur la machine).
On pourrait envisager un percement par moitié de chaque côté, afin de réduire la longueur du forêt. MAIS le centrage n'est qu'approximatif, et dans un magasin tubulaire tout ressaut risque de provoquer un coincement du poussoir ou du ressort. On a beau dire "avec un affûtage parfait ça va percer parfaitement centré", quand ils foraient les canons de Lebel par les 2 bouts ils devaient réaligner les demi-forages en martelant le canon au milieu ; pourtant les affûteurs des manufactures n'étaient certainement pas des charlots...
Mais une pièce en bois, pas possible de la dévier au marteau !
A défaut de machine-outil, y a peut-être moyen de bricoler un "banc de forage" de circonstances. Durant la Révolution ils en ont improvisé de sacrément gros, pour forer des canons de bronze...
Avec une technique plus simpliste, pièce fixe et long forêt rotatif, la déviation du forage est inévitable, et pourra être très importante. Car l'équilibrage des efforts de coupe va tendre à maintenir le forage sur l'axe de rotation, qui est ici l'axe du forêt (le serpent se mord la queue, le trou va là où le vent le pousse, sans s'occuper de l'axe de la pièce).
Il vaudra donc mieux prévoir une pièce nettement surdimensionnée, et oublier toute idée de forer à moitié par les deux bouts (certes, ça peut réussir, mais ça risque plutôt de rater).
Faut-il forer plus petit afin de régulariser le trou par un alésage de finition ?
Peut-être, mais alors l'alésoir (ou les alésoirs étagés) devront être confectionnés sur mesures ; car de simples forêts rallongés risquent de très mal travailler (une "langue d'aspic" pour bois va osciller, un forêt à métaux risque d'engager par à coups).
Si l'outil de forage travaille bien, il donnera directement un trou assez propre pour passer directement le papier de verre.
Faut essayer...
Du perçage profond dans le bois, j'en ai pas fait sur ce genre de fût, mais sur des poulies-tambour, cabestans, etc. Seulement... j'avais un tour à métaux !
Un bout de la pièce pris dans le mandrin, l'autre bout tournant dans une lunette fixée au banc (au besoin, un segment de tube calé autour de la pièce avec des coins, fournit une portée d'appui à la lunette). Le forêt pris dans le porte-outils, car la course de la contre-poupée était bien trop réduite.
En guise de forêt, il suffit d'une barre ou d'un tube avec, vissé ou brasé au bout, un forêt court ou un simple segment d'acier trempé affûté en forêt. Le tube est commode pour injecter de l'air comprimé afin de chasser les copeaux ; un tube plus petit que le Ø de forage, pour laisser passer les copeaux (aménager l'extrémité taillante en conséquence). Si le banc du tour est trop court (il faudrait 2 fois la longueur de la pièce + la longueur du chariot) on peut de distance en distance ravancer le forêt sur le porte-outils. Pour que les copeaux s'évacuent aisément au fur et à mesure (enfin, pas trop difficilement), il faut peaufiner les arêtes de coupe, qui doivent prendre un copeau fin et fragmenté.
Pas trop se casser la tête pour l'outil lui-même : un bout d'acier dur du bon diamètre, avec des goujures taillées à la disqueuse, ça fera le boulot (faudra juste réaffûter souvent).
Mais Ø 17, c'est pas courant ! Avec un tour à métaux, la vie devient tellement plus facile...
Dans ces conditions, pièce en rotation et forêt fixe (du moins avançant sans tourner) l'équilibrage des efforts de coupe va tendre à maintenir grosso-modo le forage sur l'axe de rotation (donc, l'axe déterminé au montage de la pièce sur la machine).
On pourrait envisager un percement par moitié de chaque côté, afin de réduire la longueur du forêt. MAIS le centrage n'est qu'approximatif, et dans un magasin tubulaire tout ressaut risque de provoquer un coincement du poussoir ou du ressort. On a beau dire "avec un affûtage parfait ça va percer parfaitement centré", quand ils foraient les canons de Lebel par les 2 bouts ils devaient réaligner les demi-forages en martelant le canon au milieu ; pourtant les affûteurs des manufactures n'étaient certainement pas des charlots...
Mais une pièce en bois, pas possible de la dévier au marteau !
A défaut de machine-outil, y a peut-être moyen de bricoler un "banc de forage" de circonstances. Durant la Révolution ils en ont improvisé de sacrément gros, pour forer des canons de bronze...
Avec une technique plus simpliste, pièce fixe et long forêt rotatif, la déviation du forage est inévitable, et pourra être très importante. Car l'équilibrage des efforts de coupe va tendre à maintenir le forage sur l'axe de rotation, qui est ici l'axe du forêt (le serpent se mord la queue, le trou va là où le vent le pousse, sans s'occuper de l'axe de la pièce).
Il vaudra donc mieux prévoir une pièce nettement surdimensionnée, et oublier toute idée de forer à moitié par les deux bouts (certes, ça peut réussir, mais ça risque plutôt de rater).
Faut-il forer plus petit afin de régulariser le trou par un alésage de finition ?
Peut-être, mais alors l'alésoir (ou les alésoirs étagés) devront être confectionnés sur mesures ; car de simples forêts rallongés risquent de très mal travailler (une "langue d'aspic" pour bois va osciller, un forêt à métaux risque d'engager par à coups).
Si l'outil de forage travaille bien, il donnera directement un trou assez propre pour passer directement le papier de verre.
Faut essayer...
Re: Restauration d'une épave de Lebel
T.Jiel a écrit:Merci à vous . Je vais donc évider la crosse, ce ne devrait pas être compliqué. Pas autant que le perçage du fût. Pute borgne, ça va être sportif. En plus mes plus longues mèches ne font pas la moitié de la longueur à percer. Peut-être vais-je procéder façon bouffadou : en brûlant au fer rouge les 10 cm qui vont rester... En plus et pour couronner le tout, le diamètre de perçage semble être de 17mm et je n'ai bien sûr pas de mèche de ce diamètre (ma plus grosse ne fait que 14 ds ma série des longues). Si j'arrive à percer à 14 ce sera déjà bien ds un premier temps. Il sera toujours possible d'agrandir ds l'avenir. Sûr que toute cette fabrication devait être mécanisée.
Je reviendrai plus tard sur l'identification de l'objet à partir de tous vos commentaires, pour approbation.
Encore merci .
vous avez un super métier et j’envie votre savoir faire .
il serait vraiment géniale d'avoir des photos (pleins de photos )pour permettre d'apprendre un petit peut.
j'ai une question a vous poser sur le bois,comment trouvez vous des planches en chêne de plus ou moins 40cm de largeur ?
eric38- Pilier du forum
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
Pour répondre à votre question, une planche de chêne de 40 cm de large correspond à un bel arbre si on ne prend pas dans le coeur. Les scieurs les classent ds les (grandes largeurs) et les vendent plus cher. Ce n'est pas rare.Ceci dit tout dépends de ce que vous voulez faire. Dans le mobilier un panneau de 40 cm de large au moins est généralement fait de plusieurs pièces assemblées. C'est comme ça depuis toujours. L'une des raisons est que système d'assemblage fait que le bois "bouge" moins.eric38 a écrit:
il serait vraiment génial d'avoir des photos (pleins de photos )pour permettre d'apprendre un petit peu.
j'ai une question a vous poser sur le bois,comment trouvez vous des planches en chêne de plus ou moins 40cm de largeur ?
Ce week-end j'ai refait un fût en noyer et tenté de le percer de bout en bout (longue mèche et méthode "bouffadou" pour les 14 cm qui restaient. Ca a foiré. Très difficile de percer droit à la perceuse à partir des 2 extrémités et les dimensions ne laissent pas droit à l'erreur. Vu le temps que ça m'a pris de jouer avec le chalumeau et mes barres de fer, je vais laisser tomber et me borner comme suggéré plus haut par Solitaire à percer sur 12 cm côté culasse seulement.
Donc du coup j'ai refait une ... troisième pièce! Je commence à être performant là dessus !!!
Les photos et les commentaires vont venir. Promis.
T.Jiel- Membre confirmé
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
Pourquoi n'utilises-tu pas ce type de mèche avec une rallonge ?:
Invité- Invité
Re: Restauration d'une épave de Lebel
Avec en guise de rallonge un tube carré serré dans le porte-outils d'un tour à métaux, ça marche assez bien ; parce-que si la pièce est en rotation ça perce à peu près droit.Piotr Szut a écrit:Pourquoi n'utilises-tu pas ce type de mèche avec une rallonge ?
Mais en faisant tourner le forêt avec une chignole électrique, ça vire affreusement et sur la longueur d'un fût on peut aisément sortir 1 ou 2 cm à faux ; voire pire.
Pour "eric38" :
Je ne sais pas si ton histoire de planche de chêne de 40 cm était relative à une crosse de fusil...
Ici on parle de noyer ; pour tailler une crosse, le chêne est plutôt calamiteux (j'ai commis l'erreur dans ma jeunesse). Déjà le hêtre, à la main c'est pas de la tarte...
Et pour une crosse, pas besoin de 40 cm de large. Ayant eu l'occasion de récupérer un tronc intéressant l'an dernier, j'avais estimé la taille des débits avant de le refendre à la tronçonneuse (dans le coin, y-a plus moyen de trouver un scieur qui accepte un tronc court et le scie immédiatement, avant qu'il ne soit esquinté).
Pour un fusil genre Springfield 1864, prévoir une longueur de 140 cm mini (125 cm pour l'époque 1900),
Une largeur de 14 à 15 cm peut suffire. Et en épaisseur, 50 mm mini et 60 mm pour un fût massif genre ZFK 55 (le MqLu suisse).
Pour les bois en deux parties, genre Lebel, Rolling-Block ou Martini, c'est bien entendu beaucoup plus petit. Ça se trouve presque dans les chutes de menuiserie, et on peut tirer ça d'un arbre mort, à condition de passer le premier (avant qu'un lourdaud ne l'ait débité à l'arrache, en rondins d'un mètre).
Re: Restauration d'une épave de Lebel
Et si tu perçais de part en part avant de réellement attaquer la mise en forme ?
Je me permets de joindre le scan de la page du livre de Messieurs Huon et Barrellier qui traites de cette pièce particulière
Espérant que cela t'aides
@suivre avec grand intérêt !!
@+
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Ce qui doit se faire se fait ,ce qui ne se fait pas ne devait pas se faire .....:pirat:
"Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler , les politiciens ont ,eux, les moyens de vous faire taire " Coluche ...
Solitaire du 57- Pilier du forum
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
L'idée me trotte dans la tête depuis un moment:
Et si, au lieu de percer, il s'agissait de creuser!
En creusant une saignée dans deux pièces de bois, ensuite assemblées.
La question de la rectitude ne se poserait plus.
Bien sur, la question de l'assemblage est assez ouverte. Colle, chevilles, Parties "profilées" de façon à s'emboiter,....
Pâtre- Pilier du forum
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
c'est hors sujet, mais je vois que "les meilleurs armes sont identifiées pour la justesse de leur tir". comment cela se traduit-il ? un marquage sur l'arme ? si oui lequel ?
et pour me faire pardonner du HS , une petite photo de Lebel
[url=https://servimg.com/view/15735510/4396][/url]
et pour me faire pardonner du HS , une petite photo de Lebel
[url=https://servimg.com/view/15735510/4396][/url]
Invité- Invité
Re: Restauration d'une épave de Lebel
Un re canonné !! Pouah !! il n'est même pas tout d'origine ! un remontage ...
Dans une deuxième vie , après le boulot , je débarrasse les vieux trucs comme ça qui encombre les braves gens .
En ce moment je suis en promo , le déplacement est gratuit , profites en !!! ça ne durera pas tout l'été !!!
@+
Ps ,ça manque de photos !!!
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@+
Ps ,ça manque de photos !!!
Ce qui doit se faire se fait ,ce qui ne se fait pas ne devait pas se faire .....:pirat:
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Solitaire du 57- Pilier du forum
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
Verchère a écrit:Avec en guise de rallonge un tube carré serré dans le porte-outils d'un tour à métaux, ça marche assez bien ; parce-que si la pièce est en rotation ça perce à peu près droit.Piotr Szut a écrit:Pourquoi n'utilises-tu pas ce type de mèche avec une rallonge ?
Mais en faisant tourner le forêt avec une chignole électrique, ça vire affreusement et sur la longueur d'un fût on peut aisément sortir 1 ou 2 cm à faux ; voire pire.
Pour "eric38" :
Je ne sais pas si ton histoire de planche de chêne de 40 cm était relative à une crosse de fusil...
Ici on parle de noyer ; pour tailler une crosse, le chêne est plutôt calamiteux (j'ai commis l'erreur dans ma jeunesse). Déjà le hêtre, à la main c'est pas de la tarte...
Et pour une crosse, pas besoin de 40 cm de large. Ayant eu l'occasion de récupérer un tronc intéressant l'an dernier, j'avais estimé la taille des débits avant de le refendre à la tronçonneuse (dans le coin, y-a plus moyen de trouver un scieur qui accepte un tronc court et le scie immédiatement, avant qu'il ne soit esquinté).
Pour un fusil genre Springfield 1864, prévoir une longueur de 140 cm mini (125 cm pour l'époque 1900),
Une largeur de 14 à 15 cm peut suffire. Et en épaisseur, 50 mm mini et 60 mm pour un fût massif genre ZFK 55 (le MqLu suisse).
Pour les bois en deux parties, genre Lebel, Rolling-Block ou Martini, c'est bien entendu beaucoup plus petit. Ça se trouve presque dans les chutes de menuiserie, et on peut tirer ça d'un arbre mort, à condition de passer le premier (avant qu'un lourdaud ne l'ait débité à l'arrache, en rondins d'un mètre).
bonsoir,
la dimension est pour un coffre,pas pour une crosse
j'aurais aimé avoir de coté quelques planches au cas ou une envie me prendrait
eric38- Pilier du forum
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
Piotr Szut a écrit:Pâtre a écrit:...
Enfin, je ne pige pas à quoi correspond ce cylindre pointu dans la crosse...
...
Sans certitude! Je pense à un évidement, pour alléger l'arme.
....ou pour fixer sur un manchon extensible et fabriquer la pièce sur un tour automatique façon machine à sabots ??
Pas convaincu par la théorie de l'allègement : on ne doit pas gagner beaucoup de grammes.
Et si ça servait tout simplement à enfiler la crosse sur un support (tige verticale) pendant le séchage après huilage ?
Xavier06- Membre confirmé
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Date d'inscription : 11/06/2018
Re: Restauration d'une épave de Lebel
T.Jiel a écrit:Pour répondre à votre question, une planche de chêne de 40 cm de large correspond à un bel arbre si on ne prend pas dans le coeur. Les scieurs les classent ds les (grandes largeurs) et les vendent plus cher. Ce n'est pas rare.Ceci dit tout dépends de ce que vous voulez faire. Dans le mobilier un panneau de 40 cm de large au moins est généralement fait de plusieurs pièces assemblées. C'est comme ça depuis toujours. L'une des raisons est que système d'assemblage fait que le bois "bouge" moins.eric38 a écrit:
il serait vraiment génial d'avoir des photos (pleins de photos )pour permettre d'apprendre un petit peu.
j'ai une question a vous poser sur le bois,comment trouvez vous des planches en chêne de plus ou moins 40cm de largeur ?
Ce week-end j'ai refait un fût en noyer et tenté de le percer de bout en bout (longue mèche et méthode "bouffadou" pour les 14 cm qui restaient. Ca a foiré. Très difficile de percer droit à la perceuse à partir des 2 extrémités et les dimensions ne laissent pas droit à l'erreur. Vu le temps que ça m'a pris de jouer avec le chalumeau et mes barres de fer, je vais laisser tomber et me borner comme suggéré plus haut par Solitaire à percer sur 12 cm côté culasse seulement.
Donc du coup j'ai refait une ... troisième pièce! Je commence à être performant là dessus !!!
Les photos et les commentaires vont venir. Promis.
j'avais remplacé la porte d'entrée de ma maison (d'origine :1890),et sous les différentes couches peintures 2 belles planches en chêne :twisted:
donc je rêve d'en retrouver d'autres identiques
j'aime pas trop les planches assemblées(pas très beau)et difficile de trouver des dimensions xl,ou alors très chère
«Si vous voulez une sécurité totale, allez en prison. Là, vous êtes nourri, habillé, soigné et ainsi de suite. La seule chose qui manque ... c'est la liberté.
- Président Dwight D. Eisenhower-
eric38- Pilier du forum
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Localisation : dans les terres froides
Date d'inscription : 24/05/2015
Re: Restauration d'une épave de Lebel
C'est ce que je suggérais dès le début...Solitaire du 57 a écrit:Et si tu perçais de part en part avant de réellement attaquer la mise en forme ? ...
Quant à creuser une rainure hémi-cylindrique dans deux demi-fûts réunis ensuite par collage... C'est quand même pas si compliqué de forer un trou sur toute la longueur !
forer un trou sur toute la longueur
C'est pas forer sur la longueur, qui est compliqué ; c'est n'en forer qu'un ! Parce-que si on doit en forer plusieurs, on bidouille aisément un montage adéquat. Le "tour manuel" était déjà connu chez les égyptiens ; alors maintenant, avec toutes les bagnoles qu'on balance à la ferraille, y-a de quoi faire bien mieux ; mais pour un seul trou, c'est quand même bien du travail...
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