Etuis PN maison.
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Tourblanche
Verchère
freebird
Gilles78 †
volontaire 1870
BRX (†)
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TIR et COLLECTION Armes Règlementaires :: Le rechargement :: Poudres, presses, outils, composants et techniques de rechargement
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Etuis PN maison.
Bonsoir
Quelqu'un aurait-il eu connaissance d'un exemple de fabrication d'étuis en deux parties assemblées par brasage et destinée à une arme d'épaule PN ? En l'occurence on me cite un fusil Beaumont ( que je ne connais pas).
A priori on braserait un tube laiton ( ou Cu ?) sur un culot tourné ou récupéré sur un autre calibre.
Tout élément de réponse sera le bienvenu.
Merci;
Quelqu'un aurait-il eu connaissance d'un exemple de fabrication d'étuis en deux parties assemblées par brasage et destinée à une arme d'épaule PN ? En l'occurence on me cite un fusil Beaumont ( que je ne connais pas).
A priori on braserait un tube laiton ( ou Cu ?) sur un culot tourné ou récupéré sur un autre calibre.
Tout élément de réponse sera le bienvenu.
Merci;
BRX (†)- Membre confirmé
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Age : 94
Date d'inscription : 23/11/2013
Re: Etuis PN maison.
Il me semble que cette solution a été évoquée sur le forum pour le rechargement d'un mousqueton Comblain à la chambre particulièrement hors normes.
volontaire 1870- Pilier du forum
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Re: Etuis PN maison.
Le problème est très probablement l'obtention d'un tube dont l'épaisseur de paroi est assez fine pour assurer l'étanchéité.
Il vaudrait mieux que ça soit du laiton plutôt que du cuivre pur (déjà relativement difficile à trouver). Le formage du laiton est une technique peut-être parfois fastidieuse avec ses recuits multiples dès que l'écrouissage commence à se faire sentir, mais il permet justement de maîtriser assez facilement les différents états métallurgiques qu'on doit pouvoir trouver dans une douille.
L'assemblage par brasage tendre à l'étain-plomb présente l'avantage évident de ne pas aller au-delà des températures de recuit, on peut assembler des éléments écrouis qui le resteront après assemblage, ce qui est important pour le culot et la base de la douille.
Historiquement il me semble qu'il y a également eu des corps de douilles obtenus par enroulement de plusieurs spires d'un feuillard laminé très fin de laiton avant brasage tendre sur un culot.
Il vaudrait mieux que ça soit du laiton plutôt que du cuivre pur (déjà relativement difficile à trouver). Le formage du laiton est une technique peut-être parfois fastidieuse avec ses recuits multiples dès que l'écrouissage commence à se faire sentir, mais il permet justement de maîtriser assez facilement les différents états métallurgiques qu'on doit pouvoir trouver dans une douille.
L'assemblage par brasage tendre à l'étain-plomb présente l'avantage évident de ne pas aller au-delà des températures de recuit, on peut assembler des éléments écrouis qui le resteront après assemblage, ce qui est important pour le culot et la base de la douille.
Historiquement il me semble qu'il y a également eu des corps de douilles obtenus par enroulement de plusieurs spires d'un feuillard laminé très fin de laiton avant brasage tendre sur un culot.
Tout ce que vous voulez savoir de la législation sur les armes
J'avais un camarade....
Re: Etuis PN maison.
dans le cas du Comblain présenté sur ce forum, il s'agissait de rajouter une rondelle de laiton tournée par-dessus le culot (trop petit) de la douille donneuse d'organe (dans mon cas, pour l'arme de CLosdelif, des calibres 24 de chasse en laiton Magtech.)
https://www.tircollection.com/t19434p250-comblain?highlight=comblain
Verchère a une autre méthode à base de cuivre matricé sur des étuis à gorge de récup.
J'ai en ma possession des étuis de 50-110 Winchester réalisé par Lynx "dans le temps", qui sont fabriqués selon le principe décrit par BRX. Ne possédant pas d'arme dans ce calibre, je ne sais pas à quel point l'ensemble dure dans le temps à l'utilisation.
Si la possession d'un exemple de ces étuis peut t'apporter quelque chose BRX, donne-moi une adresse par MP.
https://www.tircollection.com/t19434p250-comblain?highlight=comblain
Verchère a une autre méthode à base de cuivre matricé sur des étuis à gorge de récup.
J'ai en ma possession des étuis de 50-110 Winchester réalisé par Lynx "dans le temps", qui sont fabriqués selon le principe décrit par BRX. Ne possédant pas d'arme dans ce calibre, je ne sais pas à quel point l'ensemble dure dans le temps à l'utilisation.
Si la possession d'un exemple de ces étuis peut t'apporter quelque chose BRX, donne-moi une adresse par MP.
freebird- Pilier du forum
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Localisation : Lot 46
Date d'inscription : 28/12/2013
Re: Etuis PN maison.
J'aurais peur qu'un léger gonflement de la base du corps, inévitable, ne décolle la brasure.
C'est pourquoi autant que possible je préfère conserver une douille complète, du collet à la base (logement d'amorce compris) insérée dans une chemise fournissant le Ø extérieur du corps et le bourrelet.
On peut par exemple faire ainsi du 11 mm Gras en enfilant une douille de 300 WM un peu gonflée, dans un culot de 8 mm Lebel (il faut tourner l'arrière de la 300 WM en léger cône, et aléser le culot de Lebel au même cône).
Mais j'ai laissé tomber pour l'instant, cependant j'ai encore en chantier un chemisage de 300 WM pour faire du 43 Egyptien...
L'obtention de tube mince n'est pas si difficile, en repoussage au tour. Faut juste recuire maintes fois. La matière est plus difficile à trouver, et le laiton CuZn28 ne se trouve guère qu'en sacrifiant des douilles ; alors que pour le cuivre, on a un certain choix en tubes de plomberie (et pour des cotes en pouce en tubes de frigoristerie - mais le cuivre y disparaît au profit de l'inox).
J'ai vaguement le projet de faire ainsi des 577 Snider, en soudant à l'étain un tube cuivre repoussé sur un culot en laiton de décolletage. Mais dans mon Snider belge c'est inquiétant, car une rupture de culot pourrait faire ouvrir la culasse (c'est une premier type, sans verrou). Alors il faudrait que je trouve un assemblage plus sûr ; les cartouches primitives, en feuillard, donnent pas mal d'exemples différents.
C'est pourquoi autant que possible je préfère conserver une douille complète, du collet à la base (logement d'amorce compris) insérée dans une chemise fournissant le Ø extérieur du corps et le bourrelet.
On peut par exemple faire ainsi du 11 mm Gras en enfilant une douille de 300 WM un peu gonflée, dans un culot de 8 mm Lebel (il faut tourner l'arrière de la 300 WM en léger cône, et aléser le culot de Lebel au même cône).
Mais j'ai laissé tomber pour l'instant, cependant j'ai encore en chantier un chemisage de 300 WM pour faire du 43 Egyptien...
L'obtention de tube mince n'est pas si difficile, en repoussage au tour. Faut juste recuire maintes fois. La matière est plus difficile à trouver, et le laiton CuZn28 ne se trouve guère qu'en sacrifiant des douilles ; alors que pour le cuivre, on a un certain choix en tubes de plomberie (et pour des cotes en pouce en tubes de frigoristerie - mais le cuivre y disparaît au profit de l'inox).
J'ai vaguement le projet de faire ainsi des 577 Snider, en soudant à l'étain un tube cuivre repoussé sur un culot en laiton de décolletage. Mais dans mon Snider belge c'est inquiétant, car une rupture de culot pourrait faire ouvrir la culasse (c'est une premier type, sans verrou). Alors il faudrait que je trouve un assemblage plus sûr ; les cartouches primitives, en feuillard, donnent pas mal d'exemples différents.
Re: Etuis PN maison.
Moi, j'utiliserais ça : http://www.ksmetals.com/26.html
Ça fait déjà des années que je vous en parle , mais personne ne veut me dire si c' est distribué
en Europe , ou s'il y a des équivalents . C' est très pratique pour des usages divers .
Si les amorces , maintenues par friction , ne fuient pas , je me demande pourquoi
une brasure ne peut pas en faire autant ?
Ça fait déjà des années que je vous en parle , mais personne ne veut me dire si c' est distribué
en Europe , ou s'il y a des équivalents . C' est très pratique pour des usages divers .
Si les amorces , maintenues par friction , ne fuient pas , je me demande pourquoi
une brasure ne peut pas en faire autant ?
Tourblanche- Pilier du forum
- Nombre de messages : 1901
Age : 72
Date d'inscription : 16/03/2011
Re: Etuis PN maison.
A priori ce n'est pas distribué en France, et les équivalents que je connais sont plutôt destinés à des usages (et donc surtout des volumes) professionnels.Tourblanche a écrit:Moi, j'utiliserais ça : http://www.ksmetals.com/26.html
Ça fait déjà des années que je vous en parle , mais personne ne veut me dire si c' est distribué
en Europe , ou s'il y a des équivalents . C' est très pratique pour des usages divers .
Les amorces ne sont pas maintenues par friction, puisqu'on voit parfois des amorces qui reculent dans leur logement de la valeur que leur autorise une feuillure un peu trop généreuse.Si les amorces , maintenues par friction , ne fuient pas , je me demande pourquoi
une brasure ne peut pas en faire autant ?
Elles sont maintenues par la cuvette de la culasse, et la pression tend à plaquer leurs parois contre celles du logement pour assurer l'étanchéité dans la mesure de leurs moyens de résistance.
Tout ce que vous voulez savoir de la législation sur les armes
J'avais un camarade....
Re: Etuis PN maison.
un vieux sujet ..... https://www.tircollection.com/t2984-carabines-maynard
zeiss90 a écrit:et la petite cartouche qui va bien avec le reès bel exposé présenté par lolo13 (vivement les prochains que je me régale encore et encore )
j'ai nommé :la .50 Maynard
apparemment, le culot est rapporté par soudure au cul du corps (tube) de la cartouche. Les balbutiements des premières cartouches métalliques
Maynard a créé de nombreux autres calibres (du .22 au .50)
Invité- Invité
Re: Etuis PN maison.
Effectivement, on trouve des tubes laiton. Les collègues du fort d'Uxegney (Vosges) en ont utilisé pour refaire les tubes acoustiques (liaisons tourelle - observatoire), et peut-être des éléments de lanterne. Ils supportent bien le cintrage et les évasements pour raccordement, alors pour des douilles ça devrait aller.
Mais la disponibilité en tous diamètres et en petites quantités est assez hasardeuse...
En effet, que cela figure sur un catalogue n'assure pas qu'un stock existe réellement. Par exemple, pour les balles TPM on a eu des difficultés pour obtenir l'alliage choisi, pourtant normalisé et figurant sur plusieurs catalogues : n'étant pas tenu en stock régulier, il fallait une commande minimale : 500 kg !
Pour en revenir aux douilles, il faudrait que je réalise une série de croquis montrant les divers assemblages observés sur des documents anciens, mais franchement j'ai la flemme !
En tous cas, le tube est généralement engagé dans une cuvette emboutie avec au fond une masse de carton mâché faisant en quelque sorte coin sous la pression ; exactement comme les cartouches de fusil de chasse. Ou bien c'est c'est une contre-cuvette interne, réunie à la cuvette externe par un rivet creux formant logement d'amorce.
Tout ceci pour garantir que le gonflement du tube le plaquera à l'intérieur de la cuvette de culot, pour éviter les fuites. Se reposer sur la soudure à l'étain d'un tube enfilé AUTOUR d'un culot massif me semble scabreux : au gonflement la soudure travaillerait en traction, et ce n'est pas le point fort de la soudure à l'étain ; d'aucune soudure d'ailleurs...
Il faudrait au moins rabattre le bord du tube vers l'intérieur, comme qui dirait un "collet battu inversé", pour souder à plat sur une rondelle donnant le bourrelet. Mais alors plus d'emboîture !
J'ai autrefois commis ceci, pour exposition (non tirable donc), afin de pallier à l'absence de douille de canon-revolver de 40 mm (on en a ensuite trouvé, mais c'est très rare) :
Le tube en cuivre de frigoristerie est repoussé au tour pour ajuster le diamètre, former le petit épaulement et en rabattre la base vers l'intérieur. La rondelle de bourrelet est tournée en laissant un bossage au milieu (logement d'amorce). Le rabattu intérieur du tube laisse un trou un peu plus gros que le bossage , autour duquel il est enfilé. 4 rivets en cuivre font l'assemblage, fraisés à l'extérieur, tête ronde à l'intérieur, directement sur le rabattu (pour une douille tirable j'aurais sans doute placé intérieurement une rondelle autour du bossage, pour prendre le rabattu en sandwich - et sans doute aurais-je ajouté une soudure à l'étain).
Mais la disponibilité en tous diamètres et en petites quantités est assez hasardeuse...
En effet, que cela figure sur un catalogue n'assure pas qu'un stock existe réellement. Par exemple, pour les balles TPM on a eu des difficultés pour obtenir l'alliage choisi, pourtant normalisé et figurant sur plusieurs catalogues : n'étant pas tenu en stock régulier, il fallait une commande minimale : 500 kg !
Pour en revenir aux douilles, il faudrait que je réalise une série de croquis montrant les divers assemblages observés sur des documents anciens, mais franchement j'ai la flemme !
En tous cas, le tube est généralement engagé dans une cuvette emboutie avec au fond une masse de carton mâché faisant en quelque sorte coin sous la pression ; exactement comme les cartouches de fusil de chasse. Ou bien c'est c'est une contre-cuvette interne, réunie à la cuvette externe par un rivet creux formant logement d'amorce.
Tout ceci pour garantir que le gonflement du tube le plaquera à l'intérieur de la cuvette de culot, pour éviter les fuites. Se reposer sur la soudure à l'étain d'un tube enfilé AUTOUR d'un culot massif me semble scabreux : au gonflement la soudure travaillerait en traction, et ce n'est pas le point fort de la soudure à l'étain ; d'aucune soudure d'ailleurs...
Il faudrait au moins rabattre le bord du tube vers l'intérieur, comme qui dirait un "collet battu inversé", pour souder à plat sur une rondelle donnant le bourrelet. Mais alors plus d'emboîture !
J'ai autrefois commis ceci, pour exposition (non tirable donc), afin de pallier à l'absence de douille de canon-revolver de 40 mm (on en a ensuite trouvé, mais c'est très rare) :
Le tube en cuivre de frigoristerie est repoussé au tour pour ajuster le diamètre, former le petit épaulement et en rabattre la base vers l'intérieur. La rondelle de bourrelet est tournée en laissant un bossage au milieu (logement d'amorce). Le rabattu intérieur du tube laisse un trou un peu plus gros que le bossage , autour duquel il est enfilé. 4 rivets en cuivre font l'assemblage, fraisés à l'extérieur, tête ronde à l'intérieur, directement sur le rabattu (pour une douille tirable j'aurais sans doute placé intérieurement une rondelle autour du bossage, pour prendre le rabattu en sandwich - et sans doute aurais-je ajouté une soudure à l'étain).
Re: Etuis PN maison.
Dans la revue franco-belge AMI des années 80 je me souviens d'un article traitant de la possibilité de refaire des calibres anciens à partir de douilles de ".50 US (12,7x99mm),ou plus exactement de la partie antérieure préalablement séparée de son culot.
Cette partie était reformée puis réunie à un nouveau culot (par brasure ?) dans l'article c'était pour du 577/450 Martini-Henry.
Cette partie était reformée puis réunie à un nouveau culot (par brasure ?) dans l'article c'était pour du 577/450 Martini-Henry.
EKAERGOS- Pilier du forum
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Age : 65
Date d'inscription : 06/05/2010
Re: Etuis PN maison.
Bonjour,
Pour ce genre de transformation,deux pistes à retenir:
Pour la technique,l'ouvrage de George C.Nonte JR:The home guide to cartridge conversions.
Pour les fournitures,Ets Tartaix rue du Pont aux Choux à Paris.Là,vous trouverez le laiton sous toutes ses formes et dimensions,en particulier les tubes,fins ou pas.Le choix est tel qu'il faut voir sur place.
Pour ce genre de transformation,deux pistes à retenir:
Pour la technique,l'ouvrage de George C.Nonte JR:The home guide to cartridge conversions.
Pour les fournitures,Ets Tartaix rue du Pont aux Choux à Paris.Là,vous trouverez le laiton sous toutes ses formes et dimensions,en particulier les tubes,fins ou pas.Le choix est tel qu'il faut voir sur place.
mèche-capsule- Membre expert
- Nombre de messages : 584
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Localisation : 77
Date d'inscription : 29/01/2014
Re: Etuis PN maison.
mèche-capsule a écrit:Bonjour,
Pour ce genre de transformation,deux pistes à retenir:
Pour la technique,l'ouvrage de George C.Nonte JR:The home guide to cartridge conversions.
Pour les fournitures,Ets Tartaix rue du Pont aux Choux à Paris.Là,vous trouverez le laiton sous toutes ses formes et dimensions,en particulier les tubes,fins ou pas.Le choix est tel qu'il faut voir sur place.
Toutes les informations et indications diverses ( plus les références TCAR bien évidemment ) ont été transmises au collègue intéressé qui doit maintenant réfléchir avant de décider de ce qu'il fera.
Remerciements aux participants pour ces contributions particulièrement positives.
BRX (†)- Membre confirmé
- Nombre de messages : 407
Age : 94
Date d'inscription : 23/11/2013
Refaire un calibre rare
avec un tube il est possible de refaire un calibre rare, la soudure sur la base ou culot doit être faite à la brasure d'argent, jamais à l'étain même avec un mélange d'argent..
Jean louis
Jean louis
Jean Louis- Futur pilier
- Nombre de messages : 965
Age : 72
Localisation : La plus belle ville du Gard
Date d'inscription : 25/07/2010
Re: Etuis PN maison.
Les températures nécessaires à la brasure argent sont au-dessus des températures de recuit, ce qui veut dire que le culot de la douille ainsi constituée sera totalement recuit....
Pas très conseillé.
La tenue d'une brasure tendre genre étain-plomb ne poserait aucun problème pour un tel assemblage, tant qu'elle n'est pas sollicitée à l'arrachement. En fait ce n'est pas la brasure qui doit tenir la pression, elle en serait bien incapable, elle doit juste maintenir en place les éléments qui permettent d'assurer l'étanchéité de par leur mode d'assemblage.
Pas très conseillé.
La tenue d'une brasure tendre genre étain-plomb ne poserait aucun problème pour un tel assemblage, tant qu'elle n'est pas sollicitée à l'arrachement. En fait ce n'est pas la brasure qui doit tenir la pression, elle en serait bien incapable, elle doit juste maintenir en place les éléments qui permettent d'assurer l'étanchéité de par leur mode d'assemblage.
Tout ce que vous voulez savoir de la législation sur les armes
J'avais un camarade....
Etain
l'etain sous le choc et la chaleur ne résiste pas
Avec un bec fin il est possible de réaliser de superbe soudure qui s'enroule seule autour du culot, culot qui par son épaisseur va prendre la majorité de la chaleur .
Jean louis
Avec un bec fin il est possible de réaliser de superbe soudure qui s'enroule seule autour du culot, culot qui par son épaisseur va prendre la majorité de la chaleur .
Jean louis
Jean Louis- Futur pilier
- Nombre de messages : 965
Age : 72
Localisation : La plus belle ville du Gard
Date d'inscription : 25/07/2010
Re: Etuis PN maison.
Lors de la lecture d'un AMI-revue aujourd'hui disparue-,j'ai découvert le cal 4,adapté à un boitier de Rolling Block énorme..et des douilles en acier faites avec des tubes (tournés?)et un culot soudé à l'arc..
Re: Etuis PN maison.
Jean Louis a écrit:l'etain sous le choc et la chaleur ne résiste pas
Avec un bec fin il est possible de réaliser de superbe soudure qui s'enroule seule autour du culot, culot qui par son épaisseur va prendre la majorité de la chaleur .
Jean louis
Ce que j'essaie de t'expliquer c'est que l'assemblage doit justement être fait de façon à ce que la brasure ne soit pas sollicitée par la pression, au contraire, la pression doit "appuyer" sur les faces assemblées par la brasure qui sont elles-mêmes en appui dans la chambre.
Pour ce qui concerne la température, même les charges les plus chaudes n'arrivent pas à élever la température d'un douille à la température de fusion de l'étain-plomb.
Pour que le culot prenne la majorité de la chaleur, il faut qu'il soit porté au moins à la température de fusion de l'argent : 961,78 °C, ce qui est au-dessus de la température de recuit du laiton !
Tout ce que vous voulez savoir de la législation sur les armes
J'avais un camarade....
Re: Etuis PN maison.
Je pense aussi qu'une éventuelle soudure ne doit pas être soumise aux contraintes de la pression, surtout en traction. A la rigueur en cisaillement... Mais il vaut mieux qu'elle ne travaille qu'en compression.
On ne doit lui demander que de maintenir l'assemblage au repos, et éventuellement de faire joint pour éviter l'infiltration de fuites de gaz entre les éléments.
Ce qui impose un assemblage emboîté du genre des cartouches de chasse. D'ailleurs, quel que soit le type de douilles composites qu'on examine, on revient toujours grosso-modo à cette disposition.
Disposition imposant presque toujours des emboutissages, malheureusement ! Emboutissages peu profonds certes, et c'est pourquoi on utilisait ces structures à l'époque où l'emboutissage profond n'était pas au point.
On peut donc raisonnablement espérer réussir ces emboutissages peu profonds à l'aide d'un matériel assez simple, alors que la fabrication de douilles usuelles complètes est peu envisageable.
Mais le chemisage d'une douille longue de diamètre trop petit, me semble plus facile et bien plus sûr du point de vue de la résistance.
Voir : https://www.tircollection.com/t23553-du-43-egyptien-contre-nature#314668
Pour la température de soudure à l'argent, on trouve des alliages eutectiques avec point de fusion plus bas, voire très bas. Mais alors, le terme "à l'argent" devient parfois douteux, tant il y a d'autres métaux (notez que les compositions exactes sont souvent secrètes). N'empêche qu'une pincée d'argent dans un alliage de métaux plus vils pourrait très bien améliorer notablement les qualités de la soudure...
Je ne m'inquièterais pas trop de la résistance d'une soudure à l'étain au tir (à condition qu'elle ne soit pas soumise aux efforts de déformation), et craindrais plus la corrosion en cas de nettoyage non immédiat.
Il me faut bien avouer, à ma grand honte, avoir parfois "réparé" des douilles fendues en soudant la fissure à l'étain, bord à bord ou avec ajout d'un pansement intérieur. Certes pas en 392 Super Magnum Kidécoiff, mais en vieux calibres poussifs, genre 11-73 ou 320 ; il arrivait que ça tienne pas mal de coups.
NB : dans la panoplie des douilles susceptibles de fournir du tube de laiton, au dessus de 12 mm on trouve le 7.5 suisse, puis le 300 WM, puis les 270 et 300 WSM (Ø 14 mm). Le 300 WM peut d'ailleurs être gonflé sans problèmes jusqu'à 14 mm, les WSM pouvant être réduits jusqu'à 13.7 voire 13.5 (il faut les recalibrer culot en premier, sinon elles se tassent).
Le 8 x 68 S fournit aussi un intéressant diamètre intermédiaire, avec une bonne longueur.
Parce-que les 12.7 (50 BMG), ça court malheureusement plus les rues...
On ne doit lui demander que de maintenir l'assemblage au repos, et éventuellement de faire joint pour éviter l'infiltration de fuites de gaz entre les éléments.
Ce qui impose un assemblage emboîté du genre des cartouches de chasse. D'ailleurs, quel que soit le type de douilles composites qu'on examine, on revient toujours grosso-modo à cette disposition.
Disposition imposant presque toujours des emboutissages, malheureusement ! Emboutissages peu profonds certes, et c'est pourquoi on utilisait ces structures à l'époque où l'emboutissage profond n'était pas au point.
On peut donc raisonnablement espérer réussir ces emboutissages peu profonds à l'aide d'un matériel assez simple, alors que la fabrication de douilles usuelles complètes est peu envisageable.
Mais le chemisage d'une douille longue de diamètre trop petit, me semble plus facile et bien plus sûr du point de vue de la résistance.
Voir : https://www.tircollection.com/t23553-du-43-egyptien-contre-nature#314668
Pour la température de soudure à l'argent, on trouve des alliages eutectiques avec point de fusion plus bas, voire très bas. Mais alors, le terme "à l'argent" devient parfois douteux, tant il y a d'autres métaux (notez que les compositions exactes sont souvent secrètes). N'empêche qu'une pincée d'argent dans un alliage de métaux plus vils pourrait très bien améliorer notablement les qualités de la soudure...
Je ne m'inquièterais pas trop de la résistance d'une soudure à l'étain au tir (à condition qu'elle ne soit pas soumise aux efforts de déformation), et craindrais plus la corrosion en cas de nettoyage non immédiat.
Il me faut bien avouer, à ma grand honte, avoir parfois "réparé" des douilles fendues en soudant la fissure à l'étain, bord à bord ou avec ajout d'un pansement intérieur. Certes pas en 392 Super Magnum Kidécoiff, mais en vieux calibres poussifs, genre 11-73 ou 320 ; il arrivait que ça tienne pas mal de coups.
NB : dans la panoplie des douilles susceptibles de fournir du tube de laiton, au dessus de 12 mm on trouve le 7.5 suisse, puis le 300 WM, puis les 270 et 300 WSM (Ø 14 mm). Le 300 WM peut d'ailleurs être gonflé sans problèmes jusqu'à 14 mm, les WSM pouvant être réduits jusqu'à 13.7 voire 13.5 (il faut les recalibrer culot en premier, sinon elles se tassent).
Le 8 x 68 S fournit aussi un intéressant diamètre intermédiaire, avec une bonne longueur.
Parce-que les 12.7 (50 BMG), ça court malheureusement plus les rues...
Re: Etuis PN maison.
Intermède éditorial :
Je suis allé en France pour la première fois en 1970 , j' avais rencontré des gens débrouillards
pour qui " impossible n' est pas francais " . Des artisans habiles , des artistes créatifs .
Ce groupe ethnique semble aujourd'hui en voie de disparition , sur internet c' est presque
toujours quelqu'un qui pose une question,qui suggère une idée et la masse qui lui répond
" ça sera pas possible " .
Je suis allé en France pour la première fois en 1970 , j' avais rencontré des gens débrouillards
pour qui " impossible n' est pas francais " . Des artisans habiles , des artistes créatifs .
Ce groupe ethnique semble aujourd'hui en voie de disparition , sur internet c' est presque
toujours quelqu'un qui pose une question,qui suggère une idée et la masse qui lui répond
" ça sera pas possible " .
Tourblanche- Pilier du forum
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Date d'inscription : 16/03/2011
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