Sortir de l'huile imprégnée dans du métal

Je m'explique:

Un "beauf" a dû faire tremper a dû huiler la batterie de ce fusil à silex. Du coup, le métal est "gorgé" d'huile, et bien évidemment, le silex glisse et patine... mais n'étincelle pas




D'ou la question... comment faire ressortir l'huile, "assécher" la pièce de métal de l'huile ? 

Netoyant frein,
mais attention au bois ,
sa decappe  

à tous et santé
pour régler ton problème il va te falloir acheter de la poudre à cémenter pour cémenter ta batterie, travail facile.

Il faut que tu chauffes uniquement et indirectement la partie haute de la batterie là ou le silex raye la pièce avec un chalumeau quand la pièce est chaude et tout en chauffant disposer la poudre celle çi fond et disparait refaire plusieurs fois le traitement environ 4 fois puis faire tomber lapièce directement dans l'eau froide remontage et essai .voilà c'est très simple,à+

la poudre a cémenter se trouve en petite quantité chez dupré a bernay
ce doit-être de la kasénit
une dosette de prise de sang peut cémenter 3 batteries

Merci Labrocante

Plus qu'à m'y attaquer

Du ferrocyanure de potassium fait la même chose, il me semble (d'ailleurs ladite poudre en est peut-être, tout bêtement).
Certes c'est cyanure, mais aussi ferro ET potassium, et c'est réputé "pas poison" ; donc trouvable assez aisément (on l'utilisait comme réactif au lycée, mais je sais plus pour quoi).
J'avoue n'avoir jamais re-durci ainsi des batteries à silex, mais des expandeurs, des crans de gâchette, etc.
Recette trouvée autrefois dans Cibles ou la Gazette, peut-être donnée par Clergeau...

Indiquez si vous trouvez et où : sujet intéressant !!
Merci

Pour mieux comprendre comment on doit s'y prendre (c'est pas que l'explication de Labrocante était mauvaise, c'est moi qui suis pas bon ), voilà ce que j'ai trouvé (et que je ne vous apprends pas) :

Je vais chercher l'adresse de quelqu'un qui sait


CÉMENTATION : Traitement thermique et chimique qui consiste à transformer superficiellement de l'acier doux, ou même du fer en acier trempé. La pellicule superficielle très dure suffit a protéger la pièce contre une usure rapide. Ce procédé consiste à inclure du carbone (0,8 % environ) dans la couche superficielle des pièces, sur quelques centièmes de millimètres, à tremper ensuite l'ensemble. La couche superficielle se transforme en acier trempé extrêmement dur, alors que le noyau reste tendre. Ainsi, les pièces ne cassent pas, ce qui serait le cas si on les taillait dans de l'acier dur trempé ensuite. Matériel pour la cémentation : - Une source de chaleur de 1000° environ. Le plus simple est d'aller chez le forgeron ou le serrurier et de lui demander l'autorisation d'utiliser sa forge. Un four a céramique ou à émaux convient très bien. - Il faut ensuite de la poudre à cémenter que l'on trouve facilement chez les grands quincailliers ou fournisseurs d'outillage pour artisans. Chaque fabricant de poudre donne son mode d'emploi qui diffère légèrement d'une marque à l'autre. Mais le principe est le même : il consiste en deux ou trois bains de cément et en une trempe à l'eau froide et propre. Méthode : - Mettre la poudre à cémenter en tas dans un couvercle de boite à biscuits. Chauffer les pièces à 950° (rouge cerise si vous travaillez à la forge), puis rouler vos gabarits rougis dans la poudre à cémenter ou mieux les enfouir complètement. Laisser refroidir jusqu'à 300° c'est-à-dire jusqu'à ce qu'ils soient noirs. Secouez-les pour ôter l'excès de poudre, sans les gratter afin de ne pas enlever celle qui colle au métal. - Chauffer a nouveau à 950°. Ce sera plus long, car la croûte de cément constitue un isolant thermique. Quand les pièces sont en température, toute trace de poudre a disparu. - Procéder à un deuxième bain comme le précédent, mais ne pas attendre que les pièces soient refroidies. Quand elles sont au rouge sombre, recommencer la réchauffe à 950°. Pour plus de pénétration, vous pouvez procéder à un troisième bain, mais il n'est pas indispensable et un quatrième serait, lui, complètement inutile. - Les pièces étant à 950°, les jeter dans l'eau froide. Si, à la sortie de l'eau, vos gabarits sont tordus, ne vous affolez pas, ce n'est rien que normal. Sur un morceau de bois dur tenu en bout et avec un maillet de bois, vous les redresserez facilement, le traitement n'étant, nous l'avons dit, que superficiel. Mais la trempe est très dure et vos gabarits seront inattaquables à la lime et au papier de verre si votre travail est exécuté correctement.

-Chauffer le métal à traiter entre 900 et 1000° -Plonger la pièce dans un récipient contenant la poudre et bien agiter pour être sur de bien répartir la poudre, s'assurer que la pièce est bien recouverte -Laisser refroidir 30minutes, enlever l'exédent avec de l'huile -Repettez au besoin l'opération, certains métaux seront plus difficiles à cémenter que d'autres -Rebouchez hermétiquement le pot car la composition contenant beaucoup de carbone, la poudre pourait se consumer d'elle même En fait le but c'est de faire rentrer du carbone en surface, on faisait ca à l'époque avec les épées que l'on portait au rouge et que l'on frottait dans du charbon

Chauffage au rouge au chalumeau, trempage directement dans la boite de Kasenite en poudre, ça colle au métal chaud sans abimer ce qui reste de la boite, réchauffage au rouge "pour que ça rentre " éjection vers le baril d’eau. (ça fait un bruit bizarre) récupération, nettoyage sommaire des cendres agglomérées a la brosse métallique rotative, réchauffage " au bleu «, refroidissement a l'air libre et au suivant.


source: http://francstaupinspoitou.e-monsite.com/medias/files/cementation-1.pdf

Oups,
comment le bassinet
aurait perdu sa sementation ? 
Seul une chauffe de la bete peut expliquer cela ,non ?
si toutes les pieces de cette arme ont ete chauffées
on change aussi d autres caracteririsques ....
Artung quand meme 

Baccardi a écrit:Je m'explique:

Un "beauf" a dû faire tremper a dû huiler la batterie de ce fusil à silex. Du coup, le métal est "gorgé" d'huile, et bien évidemment, le silex glisse et patine... mais n'étincelle pas




D'ou la question... comment faire ressortir l'huile, "assécher" la pièce de métal de l'huile ? 

curieux , sa un look de 1728   c'est quoi comme fusil

Bin Dédé, si tu en as une idée... je ne sais pas (encore).

Si tu as une idée, elle sera sacrément la bienvenue. Le vendeur me l'avait vendue comme 1777 an IX ce qu'il n'est de toute évidence pas.

Baccardi a écrit:Bin Dédé, si tu en as une idée... je ne sais pas (encore).

Si tu as une idée, elle sera sacrément la bienvenue. Le vendeur me l'avait vendue comme 1777 an IX ce qu'il n'est de toute évidence pas.

bah Francotte a liège  , pour le reste un beaux mélange de fusil genre " ancien régime "

C'était à peu près où on en était

On va dire qu'il est au numéro... tout du XVIIIème

je suis heureux de voir l'engouement qui te prend pour les armes à poudre noire

un des meilleurs moyens pour dégraisser reste la vapeur d'eau et de toute manière, si tu te mets sérieusement à la poudre noire, il te faudra ce genre de petites centrales vapeur pour les opération de nettoyage , la vapeur étant souveraine pour les nettoyages "après tir" des résidus corrosifs de PN.



tu ne risques donc rien à en acheter une.

avant de te lancer dans une cémentation , commande de vrais silex adaptés chez M. DUPRE. Prends bien sûr du silex blond de chez M. DUTRIEUX adapté à ton arme.
comme le dit si bien notre ami REMINGTON avec un silex DUTRIEUX tu peux mettre le feu à un seau d'eau!
DUTRIEUX exploite et taille des silex dans une région qui a fourni tous les silex des armées françaises .

http://www.elisabethpoulain.com/article-jean-jacques-dutrieux-tailleur-de-silex-conservateur-de-musee-54388628.html
 
n'hésite pas à appeler M. DUPRE qui sera de bon conseil.

http://www.armurerie-dupre.com/product_info.php?products_id=913

Baccardi a écrit:C'était à peu près où on en était

On va dire qu'il est au numéro... tout du XVIIIème

C'est un fusil pour Tourblanche

dédé a écrit:

Baccardi a écrit:C'était à peu près où on en était

On va dire qu'il est au numéro... tout du XVIIIème

C'est un fusil pour Tourblanche

fcrozet a écrit:je suis heureux de voir l'engouement qui te prend pour les armes à poudre noire

un des meilleurs moyens pour dégraisser reste la vapeur d'eau et de toute manière, si tu te mets sérieusement à la poudre noire, il te faudra ce genre de petites centrales vapeur pour les opération de nettoyage , la vapeur étant souveraine pour les nettoyages "après tir" des résidus corrosifs de PN.



tu ne risques donc rien à en acheter une.

avant de te lancer dans une cémentation , commande de vrais silex adaptés chez M. DUPRE. Prends bien sûr du silex blond de chez M. DUTRIEUX adapté à ton arme.
comme le dit si bien notre ami REMINGTON avec un silex DUTRIEUX tu peux mettre le feu à un seau d'eau!
DUTRIEUX exploite et taille des silex dans une région qui a fourni tous les silex des armées françaises .

http://www.elisabethpoulain.com/article-jean-jacques-dutrieux-tailleur-de-silex-conservateur-de-musee-54388628.html
 
n'hésite pas à appeler M. DUPRE qui sera de bon conseil.

http://www.armurerie-dupre.com/product_info.php?products_id=913

Merci François, c'est noté 

Les recettes de cémentation données plus haut montrent une certaine variablité.
C'est que le processus est un peu mystérieux...
La diffusion de carbone dans l'acier, c'est vrai pour la cémentation en caisses autrefois utilisée pour fabriquer l'acier ; ça durait des heures voire des jours, et le carbone pénétrait profondément.

Pour les travaux rapides sur petites pièces finies, tout le monde a cherché à découvrir des recettes miracles ; on parle de trempe à l'urine, de poudre à cémenter contenant des rognures de sabots de cheval, etc.
Le point commun est la présence de carbone, mais aussi de matières azotées (urée, matières organique), avec une explication déjà ancienne : leur transformation en cyanures sous l'action de la chaleur, ceux-ci réagissant sur l'acier.
De nos jours on utilise beaucoup la nitruration (encore de l'azote) ou la carbo-nitruration (durcissement mixte par carburation et nitruration). J'ai bien l'impression que les anciennes cémentations avec des poudres azotées sont de ce genre, plus carb... ou plus nitr... selon les poudres et les conditions de chauffe.

La "trempe au prussiate" est d'ailleurs décrite dans l'instruction de 1905, et le ferrocyanure de potassium m'en semble une alternative (peut-être) moins efficace, mais sans danger...