nettoyage après utilisation munitions de surplus

Bonjour à tous

pour ceux qui tirent des munitions de surplus, en particulier ceux qui tirent au mosin, comment nettoyez vous votre arme après le tir ?
J'ai un mosin depuis peu, je tire des surplus russes des années 70 et je constate que malgré un nettoyage rigoureux avec canon nickel et brillant à l'issue du nettoyage, tout ça devient tout terne et noirâtre au bout de quelques jours.

Vos astuces pour éviter ça ?

Bonjour,
sujet déjà traité il me semble. Deux solutions s'offrent à toi : 

- Eau bouillante par la chambre avec un petit entonnoir maison + flexible, brossage puis séchage et nettoyage à l'huile classique à la suite....
- Ou lave glace automobile idem brossage et nettoyage à l'huile derrière tout ca (c'est la méthode utilisée à notre club par les possesseurs de Mosin, sks, svt...) . 

Fabrice

Et surtout ne plus trop tarder car la corrosion risque de poursuivre son oeuvre jusqu'à l'irrécupérable. ▼▼▼




Pour en avoir fait les frais avec un M44 acquis dans cet état là (inexpérience ), les performances du fusil deviennent simplement ridicule à une distance de juste cent mètres.

MikeDundee a écrit:Bonjour,
sujet déjà traité il me semble. Deux solutions s'offrent à toi : 

- Eau bouillante par la chambre avec un petit entonnoir maison + flexible, brossage puis séchage et nettoyage à l'huile classique à la suite....

Fabrice

je rajouterais mon petit grain de sel:
- eau bouillante, puis ecouvillon, puis au bouillante, puis ecouvillon....etc jusqu'a ce que ça ne coule plus noir, puis séchage, puis huilage. 

La photo du M44 ci-dessus m'a fait craindre le pire !

Après dégraissage du canon de mon mosin hier soir je me suis rendu qu'il était vraiment dégueulasse et commençait à rouiller après être resté rangé seulement 2 semaines après un nettoyage "classique" mais consciencieux…

Du coup ce soir après le boulot direction le stand, 80 cartouches tirées pour nettoyer toute cette rouille … boresnake sur place à la fin de la séance… Ouf, ça brille, et tout est parti !

Retour à la casa, 3 litres d'eau chaude dans le canon, puis baguette munie de quelques cotons imbibés de liquide lave glace de bagnole.
Séchage avec quelques cotons de plus.
Un coup de solvant à poudre puis à nouveau séchage.
Et enfin un petit coup de transyl pour lubrifier tout ça.

Je vais à présent faire une inspection quotidienne pour voir si ça revient ou pas… la suite dans quelques jours !

lolo65 a écrit:Et enfin un petit coup de transyl pour lubrifier tout ça.

Ce produit n'est pas un lubrifiant de préservation, c'est un dégrippant, et à ce titre il présente des caractéristiques destinées à dissoudre les particules d'oxyde qui ne sont pas forcément sympa pour le canon.

Tu devrais plutôt utiliser une huile neutre pour armes.

Gilles78 a écrit:

lolo65 a écrit:Et enfin un petit coup de transyl pour lubrifier tout ça.

Ce produit n'est pas un lubrifiant de préservation, c'est un dégrippant, et à ce titre il présente des caractéristiques destinées à dissoudre les particules d'oxyde qui ne sont pas forcément sympa pour le canon.

Tu devrais plutôt utiliser une huile neutre pour armes.

+1 la simple paraffine est souvent suffisante. Plus neutre, c'est difficile.

La "3 en 1" allait pas mal, pour un stockage de courte durée.
Enfin, l'ancienne version, pour cycles, armes, machines à coudre, etc.
La nouvelle formule aurait-elle changé ? Les armes ne sont plus citées parmi les applications...

- La 3 en 1, très fluide (ça doit être une version améliorée de l'ancienne huile de vaseline), disparaît relativement vite, mais présente un bon effet dégrippant (le vrai dégrippant, lui, disparaissant en peu de temps).
- L'huile pour armes de l'armée, plus épaisse, pénètre mal les assemblages grippés mais protège bien plus longtemps. Elle était présentée comme détergente (bouffe les crasses durcies), mais je n'ai jamais été convaincu.
- Pour un stockage longue durée, l'huile de boîte de vitesses tient longtemps, mais que c'est crado...

Bonjour,

sans n'avoir jamais essayé donc sous réserve, je sais que le bicarbonnate de soude (vendu en grande surface) neutralise les acides.
La corrosion vient de l'acidité des ammorces je sois donc ajouter de cette poudre à l'eau de lavage serait un plus peut etre...
Alex

les résidus des amorces corrosives sont des sels de "jenesaisplusquoi" et sont hydrophiles, ce qui entraine la corrosion. Ils sont solubles à l'eau mais pas aux essences, huiles ...

je ne vois pas trop l’intérêt du bicarbonate de soude 

big a écrit:les résidus des amorces corrosives sont des sels de "jenesaisplusquoi" et sont hydrophiles, ce qui entraine la corrosion. Ils sont solubles à l'eau mais pas aux essences, huiles ...

je ne vois pas trop l’intérêt du bicarbonate de soude 

Si le Mosin ne digère pas ce qu'on lui donne...

big a écrit:les résidus des amorces corrosives sont des sels de "jenesaisplusquoi" et sont hydrophiles, ce qui entraine la corrosion. Ils sont solubles à l'eau mais pas aux essences, huiles ...
je ne vois pas trop l’intérêt du bicarbonate de soude

Il faudrait connaître la formule exacte des amorces, être certain qu'elle est invariable, et trouver des neutralisants spécifiques ... pas évident !
Il est facile de trouver la composition des amorces de Gras, mais comme personne ne les tire (ou qu'elles ne partent pas), ça ne sert pas à grand chose...

une question, 

dans le cas d un canon un peux rouiller ( en surface ) surtout en bout , ou même encrasser , ne suffit t il pas de tirer quelques
munitions pour retrouver un semblant de bri!lant ? ( comme expliquer plus haut !)
!

dans la mesure où il reste les rayures disont à moitier de leur valeurs initiales , la précision déclineras forcément ?

je demande car j ai vendu une fois un fusil de chasse de famille , et le gars m'a fait tout un foin car il y avait deux ou trois 
points de rouille en bout de canon ( lisse et mirroir à 99% ) 

n ayant pas beaucoup d expérience et de connaissance à l époque j ai du lui rembourser un tiers de la somme (  des nèfles en fait )

Le fait de tirer engendre obligatoirement une encrassement supplémentaire de l'intérieur du canon. Ce qui n'est donc pas viable pour nettoyer ce dernier. Métaphoriquement ça équivaudrait à rayer une rature pour essayer de la masquer... Concernant l'accumulation d'une éventuelle oxydation au niveau de la bouche cela n'y changera rien non plus.

Pour les rayures, à partir du moment où l'on dépasse une certaine cotation (bien avant d'atteindre la moitié de la profondeur initiale des rayures) l'ogive perdra peu à peu de sa précision car elle sera de moins en moins en prise dans les "dites" rayures.

lolo65 a écrit:La photo du M44 ci-dessus m'a fait craindre le pire !

Après dégraissage du canon de mon mosin hier soir je me suis rendu qu'il était vraiment dégueulasse et commençait à rouiller après être resté rangé seulement 2 semaines après un nettoyage "classique" mais consciencieux…

Du coup ce soir après le boulot direction le stand, 80 cartouches tirées pour nettoyer toute cette rouille … boresnake sur place à la fin de la séance… Ouf, ça brille, et tout est parti !

Retour à la casa, 3 litres d'eau chaude dans le canon, puis baguette munie de quelques cotons imbibés de liquide lave glace de bagnole.
Séchage avec quelques cotons de plus.
Un coup de solvant à poudre puis à nouveau séchage.
Et enfin un petit coup de transyl pour lubrifier tout ça.

Je vais à présent faire une inspection quotidienne pour voir si ça revient ou pas… la suite dans quelques jours !

purée ! du coup y'a plus de temps de nettoyage que de temps passer à tirer ..

Retour de stand:

• Environ 1 litre 1/2 ou 2 d'eau bouillante dans le canon.

• Un petit coup de boresnake par acquis de conscience.

• Nettoyage puis lubrification de la culasse.


C'est tout pour ma part et aucunes traces de corrosion.
Reste à savoir quelle est la durée maximale d'attente avant les débuts des effets de la corrosion...

eric18 a écrit:

lolo65 a écrit:La photo du M44 ci-dessus m'a fait craindre le pire !

Après dégraissage du canon de mon mosin hier soir je me suis rendu qu'il était vraiment dégueulasse et commençait à rouiller après être resté rangé seulement 2 semaines après un nettoyage "classique" mais consciencieux…

Du coup ce soir après le boulot direction le stand, 80 cartouches tirées pour nettoyer toute cette rouille … boresnake sur place à la fin de la séance… Ouf, ça brille, et tout est parti !

Retour à la casa, 3 litres d'eau chaude dans le canon, puis baguette munie de quelques cotons imbibés de liquide lave glace de bagnole.
Séchage avec quelques cotons de plus.
Un coup de solvant à poudre puis à nouveau séchage.
Et enfin un petit coup de transyl pour lubrifier tout ça.

Je vais à présent faire une inspection quotidienne pour voir si ça revient ou pas… la suite dans quelques jours !

purée ! du coup y'a plus de temps de nettoyage que de temps passer à tirer ..

Les Britons et autres Anglo-Saxons appellent ça "overkill".

On reprend :
Comme l'a dit Big, la détonation des amorces produit des sels corrosifs et hydrophiles (ils pompent l'humidité de l'air). Eau + acier : rouille (oui Messieurs les chimistes et métallurgistes, c'est un raccourci !)
Il suffit de dissoudre ces sels pour supprimer le problème.
Un sel se dissout avec de l'eau.
Donc soit eau bouillante (elle dissout et sèche plus vite du fait qu'elle soit bouillante) soit lave-glace (eau + alcool, ce dernier facilitant l'évaporation).

Pour ce qui est des quantités utilisées, pas besoin de litres et de litres !
Perso, j'utilise un flacon d'une dizaine de centilitres, facile à transporter dans le sac de tir, que je verse dans la chambre une fois ma cession de tir "aux corrosives" terminée.
 
Je rappelle que le volume interne d'un canon, même chambre incluse, est très faible (Pi X rayon au carré X longueur), ce qui dans le cas d'un Mosin 91/30 donne:
3,14 X 3,81 mm au carré X 700 mm environ : 3,14 X 14,61 X 700 : 45,58 X 700 : 31906 mm cubes : 3 centilitres...
Quand je dis 3 litres = "overkill", ce n'est pas éxagéré !

Une fois rincé + un coup d'écouvillon, ça peut attendre sans problème le retour à la maison pour un nettoyage classique (si besoin) et un petit coup d'huile.

Tiens, une idée de méthode qui me vient à l'esprit et qui devrait être très efficace : mettre l'écouvillon rentré côté bouche du canon, mettre un peu d'eau ou lave-glace côté chambre et "pistonner" plusieurs fois en rajoutant du liquide...

En conclusion, c'est très rapide et comme les "surplus" ne sont pas forcément imprécises, on peut tirer à pas cher.

eric18 a écrit:... dans la mesure où il reste les rayures disont à moitier de leur valeurs initiales , la précision déclineras forcément ? ...

Non, des rayures très bouffées n'empêchent pas de tirer groupé, la preuve :

Trois remarques : - l'excellence de la précision dépend sans doute beaucoup du type de balle. Avec des cartouches commerciales (forme de culot inconnue) il y avait des hors-cible à 25 m, - notez que bizarrement, toutes les ogives pointent dans la même direction, - en fait tout n'a pas encore été tenté, comme un réalésage profond de la bouche ; mais il reste tout de même bien peu d'espoir...

BrunoUS17 a écrit:

eric18 a écrit:

lolo65 a écrit:La photo du M44 ci-dessus m'a fait craindre le pire !

Après dégraissage du canon de mon mosin hier soir je me suis rendu qu'il était vraiment dégueulasse et commençait à rouiller après être resté rangé seulement 2 semaines après un nettoyage "classique" mais consciencieux…

Du coup ce soir après le boulot direction le stand, 80 cartouches tirées pour nettoyer toute cette rouille … boresnake sur place à la fin de la séance… Ouf, ça brille, et tout est parti !

Retour à la casa, 3 litres d'eau chaude dans le canon, puis baguette munie de quelques cotons imbibés de liquide lave glace de bagnole.
Séchage avec quelques cotons de plus.
Un coup de solvant à poudre puis à nouveau séchage.
Et enfin un petit coup de transyl pour lubrifier tout ça.

Je vais à présent faire une inspection quotidienne pour voir si ça revient ou pas… la suite dans quelques jours !

purée ! du coup y'a plus de temps de nettoyage que de temps passer à tirer ..

Les Britons et autres Anglo-Saxons appellent ça "overkill".

On reprend :
Comme l'a dit Big, la détonation des amorces produit des sels corrosifs et hydrophiles (ils pompent l'humidité de l'air). Eau + acier : rouille (oui Messieurs les chimistes et métallurgistes, c'est un raccourci !)
Il suffit de dissoudre ces sels pour supprimer le problème.
Un sel se dissout avec de l'eau.
Donc soit eau bouillante (elle dissout et sèche plus vite du fait qu'elle soit bouillante) soit lave-glace (eau + alcool, ce dernier facilitant l'évaporation).

Pour ce qui est des quantités utilisées, pas besoin de litres et de litres !
Perso, j'utilise un flacon d'une dizaine de centilitres, facile à transporter dans le sac de tir, que je verse dans la chambre une fois ma cession de tir "aux corrosives" terminée.
 
Je rappelle que le volume interne d'un canon, même chambre incluse, est très faible (Pi X rayon au carré X longueur), ce qui dans le cas d'un Mosin 91/30 donne:
3,14 X 3,81 mm au carré X 700 mm environ : 3,14 X 14,61 X 700 : 45,58 X 700 : 31906 mm cubes : 3 centilitres...
Quand je dis 3 litres = "overkill", ce n'est pas éxagéré !

Une fois rincé + un coup d'écouvillon, ça peut attendre sans problème le retour à la maison pour un nettoyage classique (si besoin) et un petit coup d'huile.

Tiens, une idée de méthode qui me vient à l'esprit et qui devrait être très efficace : mettre l'écouvillon rentré côté bouche du canon, mettre un peu d'eau ou lave-glace côté chambre et "pistonner" plusieurs fois en rajoutant du liquide...

En conclusion, c'est très rapide et comme les "surplus" ne sont pas forcément imprécises, on peut tirer à pas cher.

  C'est tout à fait ce que font les gars du club tireurs de surplus Russo-chinoises...

Verchère a écrit:

eric18 a écrit:... dans la mesure où il reste les rayures disont à moitier de leur valeurs initiales , la précision déclineras forcément ? ...

Non, des rayures bien bouffées n'empêchent pas de tirer bien groupé, la preuve :

Trois remarques :
- l'excellence de la précision dépend beaucoup du type de balle, avec des cartouches commerciales (forme de culot inconnue) tout n'était pas en cible à 25 m,
- notez que bizarrement, toutes les ogives pointent dans la même direction,
- en fait tout n'a pas encore été tenté, comme un réalésage profond de la bouche...

Elles doivent faire mal au dentier de l'ennemi celles ci......

Verchère a écrit:

eric18 a écrit:... dans la mesure où il reste les rayures disont à moitier de leur valeurs initiales , la précision déclineras forcément ? ...

Non, des rayures très bouffées n'empêchent pas de tirer groupé, la preuve :

Trois remarques : - l'excellence de la précision dépend sans doute beaucoup du type de balle. Avec des cartouches commerciales (forme de culot inconnue) il y avait des hors-cible à 25 m, - notez que bizarrement, toutes les ogives pointent dans la même direction, - en fait tout n'a pas encore été tenté, comme un réalésage profond de la bouche ; mais il reste tout de même bien peu d'espoir...

?? c est moi ou les ogives arrivent à plat !

eric18 a écrit:

?? c est moi ou les ogives arrivent à plat !

Non, la cible à du être tirée de profil.....  

non ! sans dec !! ça arrive à plat ?

Et oui, ca m'est arrivé avec un G98 il y a quelques temps : Canon bouffé...
Déclaré, nettoyé, tiré (balles en travers), réalésé un poil (par mon armurier) plus de balles de travers mais arrosage en règle à 50 mètres, puis revendu en stipulant uniquement pour la collec'... car il était mono-matricule tout de même.
J'ai hésiter à le conserver mais j'aime tirer de temps en temps et toucher la cible...
Fabrice