LES PETITS MAITRES DE L'ARMURERIE FRANCAISE

JML 56 , tu postes quand tu veux!
Bienvenue à la table de ce banquet royal.

merci a toi FCROZET pour les photo en entier

se seras plus tard quand ma fille sera là

a+ j marc

Calibre 16/65, Riffaut à Orbec, années 50, canon L'épervier

cette maison est toujours en activité et si vous passez au stand de tir d'Orbec ....

voxan,

je tir regulierement des cartouches riffaut a la chasse

je suis en bretagne mais d'origine normande la manche

merci pour l'invitation et je te là renvoie si tu passe

par quiberon 56

a+ j marc

la belle époque , j'adore les chimères sur le GASTINNE ...

bonsoir François

sans doute comme toi , j'ai consulté les gros "livres"  au sujet de l'armurier GILLIS   et je reste étonné de son origine Belge ...? tu avais raison , mais comme la période est très pointue  elle nous réserve souvent des surprises !
a +

Oui, la Belgique de l'époque étant très loin de ce qu'elle est aujourd'hui...
Quelles sont les dates d'activité que mentionne ta littérature ? Est-il localisé dans tes grimoires?
Selon, notre bon GILLIS pourrait nous réserver quelques surprises.
Des Habsbourg d'Espagne, d'autres d'Autriche, du français, etc. ce "champ de batailles" de l'Europe en a vu passer du monde!

Dans ce qui reste de la collection de l'arsenal du palais de la Gatchina en Russie est inventorié un très beau fusil "belge" à silex de GILLIS daté de 1730.

GILLIS l'armurier Belge .

le Stockel  donne pour Gillis les dates de   : 1790 à 1799 ??   dates qui ne sont pas cohérentes avec la typologie de l'arme montrée .

ta citation au sujet du fusil de chasse des réserves d'un arsenal Russe est plus cohérente avec la date de  1730  bien que je trouves que ton pistolet  puisse être d'une date antérieure à 1700  ....

TCAR   se devra donc modestement , de corriger et compléter  les Jarlier et le Stockel .

On souffle un peu.

Les deux font la paire!

Petits pistolets à coffre de voyage, de manchon, de gousset,coup de poing, etc.( mi 19ème)

Pas de marquages. Queues de détente escamotables.

Balles forcées et subtiles rayures pour être certain de "mettre dedans" à 2 mètres.
















Fabrication et finition honorables.


Dommage, quelques temps avant...

encore  : dirait nato ..
             1: nettoyage impeccable  à citer dans les écoleS armurières .

             2:lappellation  , pistolets "coup de poing"  pistolets  "savonnette" pour la forme de la crosse  , pistolets de "voyage" , pistolets de "joueur de cartes "....je cautionne mais je conteste les pistolets de "manchon"  car à mon avis trop tardifs ...
et pourquoi , de manchon pour les plus jeunes ?:
 -il faut savoir  que les dames qui de déplaçaient en diligence étaient très sensibles au froid ...et jusqu'à  Napoleon 3  vous pourrez constater que les "nobles dames " et les "belles" avaient souvent l'hiver les bras réunis devant elles et les mains dans un "tube" de fourrure  qui qui étai sensé leur tenir chaud ....aux mains .
-mais à l'intérieur de ces manchons étaient confectionnées des poches secrètes qui abritaient leurs pièces d'or et bien souvent ....cette petite paire de pistolets   (à silex ou à piston )  qui pouvait éventuellement protéger leurs   "ors et leur vertus "
             3:les canons ...vous devez êtres très attentifs à la décoration des ces canons ...en l'état la paire présentée en toute transparence est munie de canons   "en faux damas "  une sorte de "déco" qui donnait une plus valus , mais qui était réalisée "à la roulette" de manière industrielle .
             4:les encoches au bout des canons....   (et comment on dévisse le canon ???)  ces encoches dégressives de moins de 10mm  permettaient d'introduire une clé  en forme de T  qui comportait au bout de sa tige le plus souvent  quatre tenons triangulaires qui s'encastraient dans les encoches et qui permettaient de dévisser les canons ...CQFD .

  et voilou , comme en match j'essaie d'épauler Monsieur Francois

PS : j'allais oublier le wagon de MME  Irma ....j'espère qu'il est de marque MARKLIN 'N!

... non du vieil HORNBY !

Bon je vais finir le deuxième valentinois. 

Pour demain!

essaie de t'appliquer sur ce deuxième ....tu es prémommé pour l'Oscar ...

et donc , deux Valentinois !!!
mille bravo

et oui! Souviens toi! Le FLEURANT a un frère. Un peu fatigué le frère, il a du faire plus d'excès dans sa longue vie et il a été un peu violenté par des fâcheux

Bon, effectivement, ils sont nés d'un même lit! La morale est sauve!

Le deuxième ( dans le rang du nettoyage) était soit le mal aimé car le plus mal entretenu, soit le bien aimé car le plus utilisé.

Il est patent qu'il a quand même un peu moins bien survécu que son frère.

oxydation et corrosion bien plus invasives. ( marquages ayant souffert) 
traces d'entretiens violents anciennes. ( vis de chien cassée ainsi qu'une vis de ressort de la platine) 
une queue de détente changée ( peut être l'inverse ?)
baguette manquante.
Même facture néanmoins , canons bronzés,etc.)












Là, petit chef-d'oeuvre de visserie. J'aimerais qu'un Maître de forge porté sur la chose nous rappelle comment c'était fabriqué à l'époque





Si je dois aller plus avant, réellement dans la restauration, mon horloger ( un vrai) me refera les deux vis à l'identique et un ami luthier la baguette

superbe vis (les pistolets ne sont pas mal non plus... )

celle-ci est entièrement taillée à la main à partir d'une ébauche forgée (comme un clou, mais avec plus de matière et une "pointe" cylindrique au lieu de rectangulaire.)
Le forme de la pointe est ensuite donnée à la lime et le pas de vis taillé au tiers point, à l'œil.

Pour refaire exactement la même, il faudra une ébauche forgée dans du fer puddlé. Donne-moi toujours les dimensions, au cas où je peux rallumer un feu.

Cet aparté était en fait une "spéciale FREEDIRD" qui est sorti du bois et je m'en réjouis

Ta proposition me va droit au cœur mais comme tout passionné d'armes anciennes j'ai mon petit réseau.

Pour çà, c'est mon frérot , disciple de vulcain, qui oeuvre.

Pour la petite visserie, s'il le faut, j'irais voir mon merveilleux horloger , entreprise du patrimoine vivant.

C'est un philosophe très ouvert qui adore ces vieilleries armurières qu'il considère comme horlogères , étant capables d'arrêter le temps  

Sans lui faire de pub, si vous passez par là, ça vaut vraiment le coup et si vous aimez parler micro-mécanique  , prévoyez le WE

http://www.horlogerie-ancienne.com/

Etant habilleur, il doit également pouvoir me tourner la baguette manquante et son embout en corne.

(en fait, je suis sorti des enduits en terre de mon chauffage par les murs , j'ai plus le temps d'aller au bois, alors qu'il se trouve à 50 mètres de ma porte...)

J'avais oublié le fait que ton frère était forgeron, ce qui rend ma proposition superfétatoire, pour sincère qu'elle était.

merci de ces photos démontées et de détail, je me régale!

J'ai attaqué le GOUNON 



quel engin qui me donne du fil à retordre...



un petite spéciale FREEBIRD pour la route

Et sous la rouille cher NATO point de de GOUNON ni de GOUNOD  

une paire de pistolets d'officier de marine avec les canons en bronze  signée  NICOLAS à BREST

LAINE ARQUEBUSIER du TIR NATIONAL
21 rue de RIVOLI à PARIS

ce  "petit" fusil à broches cal. 16 à système particulier était  fabriqué par un arquebusier que j'aime particulièrement , Mr lainé .

ce fusil est doté d'une sécurité  ( pédale ou manette de sécurité...selon les puristes ....) installée à l'arrière du pontet .

il a mal vieilli ce stéphanois...















Un "bronzage" au badigeon  et un étrange calibre "22"   

pour la lecture il va falloir un peu décaper

Encore un trésor ?

Content de te lire François

Baccardi a écrit:Encore un trésor ?

Content de te lire François

et oui, avec le retour des beaux jours, je retourne au grenier...