Revolver 1873 : Numérotation et problèmes
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Norman Morris- Membre confirmé
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Re: Revolver 1873 : Numérotation et problèmes
Superbe arme dans sa livrée d'origine, félicitations
LP- Pilier du forum
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Tico- Pilier du forum
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Re: Revolver 1873 : Numérotation et problèmes
Quel est l'entrefer pour une pièce qui a vraisemblablement pas vu beaucoup de cartouches ?
Tico- Pilier du forum
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Re: Revolver 1873 : Numérotation et problèmes
Euh.... la livrée d'origine je viens d'y passer 6 jours et je l'ai terminée cet après midi.LP a écrit:Superbe arme dans sa livrée d'origine, félicitations
@ Tico. Demain les photos, promis,
Norman Morris- Membre confirmé
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Re: Revolver 1873 : Numérotation et problèmes
Tico a écrit:Quel est l'entrefer pour une pièce qui a vraisemblablement pas vu beaucoup de cartouches ?
Salut Tico
Vu la carrière du Général ( Garde Républicaine, Ministère de la Guerre, Directeur de la Gendarmerie de la Région Ile de France) ce revolver a du voir plus souvent des salons de réception, que la boue des tranchées
J'ai mesuré l'entrefer. Un cale d'épaisseur 10/100° de millimètres entre tout juste, une cale de 11/100° ne passe pas.
J'ai aussi photographié la bouche du canon..
@+
Norman Morris- Membre confirmé
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Re: Revolver 1873 : Numérotation et problèmes
Tu as refait le bronzage d'une arme qui était en coffret? Il était usé? étonnant vu le peu d'usage de ces armes de prestige.Norman Morris a écrit:Euh.... la livrée d'origine je viens d'y passer 6 jours et je l'ai terminée cet après midi.LP a écrit:Superbe arme dans sa livrée d'origine, félicitations
@ Tico. Demain les photos, promis,
LP- Pilier du forum
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Localisation : Lorraine "Qui s'y frotte s'y pique"
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Re: Revolver 1873 : Numérotation et problèmes
Bonjour Norman,Norman Morris a écrit:Tico a écrit:Quel est l'entrefer pour une pièce qui a vraisemblablement pas vu beaucoup de cartouches ?
Salut Tico
Vu la carrière du Général ( Garde Républicaine, Ministère de la Guerre, Directeur de la Gendarmerie de la Région Ile de France) ce revolver a du voir plus souvent des salons de réception, que la boue des tranchées
J'ai mesuré l'entrefer. Un cale d'épaisseur 10/100° de millimètres entre tout juste, une cale de 11/100° ne passe pas.
J'ai aussi photographié la bouche du canon..
@+
Merci pour ces données et ces photos.
En fait, j'évoquais les angles de la partie du canon octogonale (partie ou figure, modèle, poinçons de contrôle et numéro de série) afin de juger de l'aspect d'angles intouchés.
Bonne journée
Tico- Pilier du forum
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Re: Revolver 1873 : Numérotation et problèmes
LP a écrit:Tu as refait le bronzage d'une arme qui était en coffret? Il était usé? étonnant vu le peu d'usage de ces armes de prestige.Norman Morris a écrit:Euh.... la livrée d'origine je viens d'y passer 6 jours et je l'ai terminée cet après midi.LP a écrit:Superbe arme dans sa livrée d'origine, félicitations
@ Tico. Demain les photos, promis,
En fait, j'ai mal interprété ton message, j'ai cru que tu parlait du coffret. C'est lui que je viens de fabriquer.
Quant à l'arme, je n'y ai absolument pas touché, elle est strictement dans son état d'origine. Depuis la mort du général, elle était resté dans une chaussette en coton dans une boite à chaussures. Quand je l'ai eu, j'ai du tirer au maximum une trentaine de cartouches (PN) avec, depuis elle était retourné dans sa chaussette et au coffre.
Norman Morris- Membre confirmé
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REVOLVER 73 NUMEROTATION
Bonjour
Moi aussi je pensais que c'etait lnarme qui avait êté restaurée et je trouvais que c'etait une tres belle restauration........
C'est valable pour le coffret beau travail......
Moi aussi je pensais que c'etait lnarme qui avait êté restaurée et je trouvais que c'etait une tres belle restauration........
C'est valable pour le coffret beau travail......
"SI LES ARMES SONT HORS LA LOI, ALORS SEULS LES HORS LA LOI AURONT DES ARMES"
NORMAND76- Pilier du forum
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Re: Revolver 1873 : Numérotation et problèmes
Editeur d'un site consacré au revolver Chamelot Delvigne modèle 1873, et aux revolvers d'ordonnance Français: https://www.revolver1873.fr/
REVOLVER 73 NUMEROTATION
L'arme est très belle mais le coffret aussi
A t-il été fait a partir d'un existant modifié ou créé de toute pièce?
La plaque est-elle d'origine avec l'arme?
Sur le photo de la bouche du canon, on distingue comme de la poussiere ou de l'oxydation, qu'en est-il?
Ce serait mieux que ce soit de la poussiere.......
A t-il été fait a partir d'un existant modifié ou créé de toute pièce?
La plaque est-elle d'origine avec l'arme?
Sur le photo de la bouche du canon, on distingue comme de la poussiere ou de l'oxydation, qu'en est-il?
Ce serait mieux que ce soit de la poussiere.......
Dernière édition par NORMAND76 le Ven 05 Nov 2021, 16:45, édité 1 fois
NORMAND76- Pilier du forum
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Re: Revolver 1873 : Numérotation et problèmes
Réponses dans l'ordreNORMAND76 a écrit:L'arme est très belle mais le coffret aussi
A t-il été fait a partir d'un existant modifié ou créé de toute pièce?
La plaque est-elle d'origine avec l'arme?
Sur le photo de la bouche du canon, on distingue comme de la poussiere ou de l'oxidation, qu'en est-il?
Ce serait mieux que ce soit de la poussiere.......
- J'ai fait le coffret de A à Z en partant de panneaux en noyer d'une très vieille tête de lit qu'un collègue destinait à devenir des portes-cibles...Sauvés de justesse...Je prends un vrai plaisir à fabriquer des coffrets, soit plaqués, soit massifs.
-J'ai fait la plaque et elle a été gravée par Jean Santos..Le Général Théodore Benoit Gest était le grand oncle de mon épouse.
-Oui, c'est de la poussière, aucune oxydation...Le grossissement est impitoyable, il ne laisse rien passer
@
Norman Morris- Membre confirmé
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Re: Revolver 1873 : Numérotation et problèmes
Bavo Morris , une aussi belle arme de famille méritait un bel écrin pour la transmettre à tes petits enfants
jean santos- Membre confirmé
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Re: Revolver 1873 : Numérotation et problèmes
Un autre 73
CANON: S1875
Numero de série : F69869
Numéro abrégé : Y69
Présence du "M" à l'arrière côté droit
Arme en bon état légèrement pique
Bonnes rayures
CANON: S1875
Numero de série : F69869
Numéro abrégé : Y69
Présence du "M" à l'arrière côté droit
Arme en bon état légèrement pique
Bonnes rayures
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NORMAND76- Pilier du forum
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Re: Revolver 1873 : Numérotation et problèmes
Un autre 1873
Canon: S1875
N°de serie: F69869
N°court : Y69
Présence du "M" côté droit
Marquage manufacture normal.
Bon état légèrement piqué
Canon: S1875
N°de serie: F69869
N°court : Y69
Présence du "M" côté droit
Marquage manufacture normal.
Bon état légèrement piqué
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NORMAND76- Pilier du forum
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Re: Revolver 1873 : Numérotation et problèmes
Encore un autre 73
Canon : S1875 M J
N°de serie: F90877
N°court : I 77
pas de M
État moyen bon canon
Marquage manufacture normal
Canon : S1875 M J
N°de serie: F90877
N°court : I 77
pas de M
État moyen bon canon
Marquage manufacture normal
NORMAND76- Pilier du forum
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Re: Revolver 1873 : Numérotation et problèmes
Bonjour,
Voici la biographie du général Gest tirée du site:http://www.ecole-superieure-de-guerre.fr/ avec l'autorisation du webmestre.
Cordialement.
F
Voici la biographie du général Gest tirée du site:http://www.ecole-superieure-de-guerre.fr/ avec l'autorisation du webmestre.
Théodore-Benoît-Louis Gest est né le 13 septembre 1878 à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) de Théodore-Pierre-Charles, maréchal-des-logis à cheval de gendarmerie, et de Hortense-Florence-Clémence Ricquier.
Après dix années d’études au prytanée militaire de La Flèche, il entre à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr le 18 octobre 1898 ; il en sort deux ans plus tard classé 317e sur 552 élèves (promotion Marchand) et noté comme « régulier dans son service, mais trop terne dans son attitude générale ». Nommé sous-lieutenant le 1er octobre 1900, il est affecté au 6e régiment de hussards où il sert avec régularité et donne de bons résultats.
Du 1er octobre 1901 au 10 mars 1902, il est détaché pour suivre les cours de l’École d'application de cavalerie de Saumur qu’il termine le n°36 sur 71 élèves et la mention Bien.
Revenu au 6e régiment de hussards, à Commercy, il est promu lieutenant le 1er octobre 1902. Détaché pendant six mois comme officier d’ordonnance du général Cuny commandant la 6e brigade de cavalerie, il mérite une lettre de félicitations de cet officier général « pour le zèle, le tact et les réelles qualités militaires dont il a fait preuve. » Désigné par le conseil d’administration pour remplacer temporairement l’officier d’habillement à Sézanne, il accepte de bonne grâce et s’acquitte de ces fonctions de la manière la plus satisfaisante. Chef de peloton modeste et sûr, il fait son service avec sérieux et discrétion.
Admis dans la gendarmerie le 24 mars 1905, il est affecté à la Garde républicaine (cavalerie) où il réussit bien, sans sortir de la moyenne. Le 3 avril 1907, il épouse Geneviève-Victoire-Honorine Mordin, fille d’un commandant de gendarmerie ; le couple aura un garçon.
Ayant demandé la gendarmerie départementale pour la santé de sa femme, il est affecté le 25 décembre 1908 à Saint-Pol. Il prend très bien son arrondissement qu’il dirige dans les meilleures conditions et où il montre de sérieuses qualités de commandement. En 1910, il reçoit une médaille d’honneur en argent de 1re classe du ministère de l’Intérieur pour son dévouement lors des grèves du canal du Nord. Il produit un bon travail sur les méthodes d’instruction les plus pratiques à l’usage des gendarmes et rend des services très appréciés à la société de préparation militaire de Saint-Pol.
Promu capitaine le 23 décembre 1912, il passe à Béthune où il commande l’arrondissement où son père s’est distingué une vingtaine d’années auparavant, lors des premières grèves sérieuses dans le bassin houiller du Pas-de-Calais. Le 21 avril 1914, il reçoit lui-même une médaille d’honneur de vermeil du ministère de l’Intérieur « pour l’intelligence, l’initiative, et la compétence remarquables, l’énergie et l’endurance peu communes dont il a fait preuve pendant la grève des mineurs du Pas-de-Calais de novembre 1913. »
Parti le 3 août 1914 pour commander la prévôté du corps de cavalerie Sordet, il rend les meilleurs services pendant le ravitaillement difficile du raid de cavalerie sur Saint-Quentin. Rappelé prématurément sur intervention de l’autorité administrative, il reprend le 31 octobre le commandement de l’arrondissement de Béthune où il avait été remplacé par un sous-lieutenant manifestement insuffisant. Intelligent et instruit, d’une valeur au-dessus de la moyenne, servant avec beaucoup d’activité, il donne une énergique impulsion au service de sa brigade et obtient des notes très élogieuses du général commandant la subdivision.
Son arrondissement se trouvant en bordure de la ligne de feu, il subit personnellement les nombreux bombardements de la place de Béthune. Il est cité à l'ordre de la légion le 8 septembre 1915 : « Commandant de gendarmerie d'une section dont une partie est sur la ligne de feu et occupant une résidence qui a subi de nombreux bombardements, montre un sang-froid, un courage et une énergie remarquables. A su inspirer un très haut sentiment du devoir à un personnel auquel il montre le-plus bel exemple et dont il partage souvent le danger. »
Continuant à se multiplier pour faire face à toutes les difficultés de plus en plus pénibles de son service à proximité du front, ayant une sollicitude constante pour son personnel sans cesse en alerte, il obtient d’excellents résultats dans toutes les branches du service et fait l’unanimité chez les autorités militaires et civiles qui louent les services qu’il rend dans la région minière de Béthune.
Le 31 mars 1917, il est cité par le général des Vallières à l’ordre de la mission militaire française attachée à l’armée britannique : « En résidence dans une ville soumise à de fréquents bombardements, a fait preuve depuis le début des hostilités d’un courage et d'une énergie remarquables. Sait inspirer à ses subordonnés avec lesquels il partage le danger, le plus haut sentiment du devoir et du dévouement. »
Au cours de l’année 1918, il continue à faire preuve des plus brillantes qualités morales et militaires, notamment pendant l’offensive ennemie et les bombardements qui détruisent Béthune en grande partie.
Le 4 avril 1919, il est désigné comme instructeur de cavalerie à la Garde républicaine ; il remplit ses fonctions spéciales avec une très grande autorité et obtient d’excellents résultats au point de vue de l’instruction des gradés et des candidats.
Le 16 octobre 1919, il est mis à la disposition de la commission militaire interalliée de contrôle en Allemagne, à Berlin (mission du général Nollet). Il remplit pendant la période d’organisation et par la suite, dès l’entrée en fonction de la commission (janvier 1920) les fonctions de chef de la section du courrier, service très lourd qu’il assure seul avec un zèle et un dévouement parfait. En raison de ses connaissances techniques, il prête son concours à la sous-commission des effectifs dans le contrôle de la gendarmerie. Affecté à Foix le 9 avril 1920, il est maintenu à la commission où il est promu chef d'escadron le 18 septembre 1921.
Rentré en France le 12 décembre 1921, par suite de la compression des effectifs de la mission, il est affecté à Mont-de-Marsan qu’il ne rejoint pas. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 28 décembre 1921.
Le 6 mai 1922, après un congé, il est affecté à la direction de la gendarmerie comme chef du service d’études au bureau technique. Pendant son séjour à la 13e direction, il rend des services particulièrement appréciés qui lui valent le grade de lieutenant-colonel le 25 septembre 1927.
Le 22 septembre 1928, il reçoit le commandement de la 1re légion de la Garde républicaine mobile (GRM) où il est promu colonel le 25 septembre 1929 et fait officier de la Légion d'honneur le 29 décembre 1932. « Il présente une belle légion de Garde républicaine mobile, mais on aimerait y voir aussi davantage sa propre marque, avec plus d’activité et de flamme de sa part », écrit le général Pacault, inspecteur du 1er arrondissement de gendarmerie. Le 4 mai 1931, il reçoit une lettre de satisfaction du préfet de police Jean Chiappe : « A l'occasion de la journée du 1er mai 1931, il m'a été donné, une nouvelle fois, de constater avec quelle discipline et avec quel sentiment profond du devoir les divers éléments de troupe, encadrés dans la région de Paris, ont apporté leur collaboration au service d'ordre. J’ai à cœur de vous exprimer toute ma satisfaction mais, à cette occasion, je vous serais obligé de bien vouloir transmettre en particulier mes remerciements les plus chaleureux à M. le colonel Gest, commandant la 1re légion de Garde républicaine mobile. Le corps d'élite, qui trouve en un tel chef un animateur aussi énergique qu'averti, et justifie si bien la reconnaissance que lui porte la population parisienne, a donné, à tous les échelons, officiers sous-officiers et gardes, le témoignage renouvelé de la grande force morale qu'il incarne. »
Le 1er octobre 1933, il est nommé sous-directeur de la gendarmerie au ministère de la Défense nationale et de la Guerre. Marcel Oudinot, directeur du contentieux de la justice militaire et de la gendarmerie écrit en 1934 : « Le colonel Gest est certainement un des meilleurs officiers de son arme, et celui que, pour ma part, je juge le plus apte, par son intelligence, par son caractère, par l’étendue de ses connaissances technique, par son expérience militaire et administrative, à remplir avec distinction les fonctions de général inspecteur de la gendarmerie. » Promu général de brigade le 13 mars 1935, il est maintenu à l’administration centrale.
Le 25 janvier 1938, il est nommé commandant de la gendarmerie de la région de Paris, commandement important dont dépend en partie le maintien de l’ordre dans la capitale. Il a sous ses ordres trois légions de GRM, la garde républicaine et la légion de gendarmerie de Paris, c’est-à-dire l’équivalent d’une forte division. Dans ce poste très important, il fait preuve de solides qualités de méthode, de fermeté et de tact. Dans l’organisation des services d’ordre considérables qui lui incombent, tant avec ses moyens propres qu’avec les forces supplétives très nombreuses qui lui sont confiées dans toutes les occasions sérieuses, il donne la mesure de son calme, de son intelligence et de son dévouement. Juste récompense d’une carrière consacrée toute entière au service du pays, il est promu général de division le 23 juin 1938.
Du 2 septembre 1939 au 20 août 1940, il exerce le commandement de la brigade mixte de gendarmerie de la région de Paris, mise sur pied pour les besoins du maintien de l’ordre et de la défense du secteur de sûreté couvrant l’approche de l’agglomération ; la brigade regroupe la Garde républicaine, les 21e, 22e, 23e légions de GRM, des éléments du groupe spécial de Satory, les pelotons motorisés n°37, 38, 39 et 40. Au début de juin 1940, les autorités militaires y adjoignent un bataillon du génie, un groupe d’artillerie et un bataillon de chars appartenant à l’infanterie. Lors de l’entrée des Allemands à Paris, il doit rester dans la capitale à la tête de ses troupes, ce qu’il fait par devoir, avec un gros serrement de cœur. Avec beaucoup de souplesse et d’habileté, il remplit de la façon la plus heureuse la mission difficile et ingrate qui lui a été confiée en maintenant tout son personnel dans la ligne de ses devoirs et en faisant assurer la sécurité dans l’agglomération parisienne sous le contrôle des autorités occupantes, avec vis-à-vis de celles-ci une correction absolue, mais aussi une dignité complète. Placé dans la section de réserve le 20 août 1940, par application de la loi du 2 août 1940 fixant de nouvelles limites d’âge, il est maintenu au commandement de la gendarmerie de la région de Paris. Ayant cessé ses fonctions le 1er mai 1941, il se retire à Neufchâtel puis à Villemoisson-sur-Orge.
Le 2 juillet 1941, le général Huntziger, commandant en chef des forces terrestres, ministre secrétaire d’État à la Guerre, lui adresse la lettre suivante : « Au moment où vous venez de quitter le commandement des forces de gendarmerie de la région parisienne, je veux vous exprimer toute ma satisfaction pour la distinction avec laquelle vous avez exercé votre commandement. En vous adressant également mes remerciements pour les services que vous avez rendus à l’armée, je tiens particulièrement à souligner la mission pénible que vous avez eue à remplir au moment de l'occupation de la capitale. Malgré les difficultés de toutes sortes que vous avez rencontrées, vous vous êtes acquitté de cette tache de la façon la plus heureuse et vous avez ainsi rendu d'éminents services non seulement à votre arme mais aussi à la cause nationale. Je suis heureux de vous annoncer que, par arrêté du 25 juin 1941, la croix de commandeur de la Légion d'honneur vous a été concédée. » Il est fait commandeur de la Légion d'honneur le 25 juin 1941 (rang du 25 décembre 1940.
Le général de division Gest est décédé dans sa 100e année le 22 novembre 1977 à Épinay-sur-Orge (Essonne). Il est inhumé au cimetière de Sainte-Mesme.
Il était commandeur de la Légion d'honneur, Croix de guerre 1914-1918 (2 citations), médaille interalliée de la Victoire, médaille commémorative de la Grande guerre, médaille commémorative 1939-1945 avec agrafe « France », officier d’Académie, médaille d’honneur en argent de 1re classe du ministère de l’Intérieur, médaille d’honneur en vermeil du ministère de l’Intérieur, commandeur de l’Ordre de l’Étoile noire du Bénin.
Et sa photo:Cordialement.
F
francoismln- Membre
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Re: Revolver 1873 : Numérotation et problèmes
Émouvant de pouvoir lire cette biographie et de la relier a l'arme
lou25- Membre expert
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Re: Revolver 1873 : Numérotation et problèmes
Merci Françoismln....... Jacqueline Mordin-C****** mon épouse et moi même te remercions sincèrement de nous avoir apporté toutes ces précisions que nous n'avions jamais réussi à trouver.
Si tu pouvais aussi retrouver la biographie du commandant de gendarmerie Henri Joseph Mordin né le 26/7/1876, son copain de St Cyr devenu son beau frère......tu lèverais un lourd secret de famille
l'équipement des 2 beaux-frères.
Si tu pouvais aussi retrouver la biographie du commandant de gendarmerie Henri Joseph Mordin né le 26/7/1876, son copain de St Cyr devenu son beau frère......tu lèverais un lourd secret de famille
l'équipement des 2 beaux-frères.
Norman Morris- Membre confirmé
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Localisation : Nord Drôme
Date d'inscription : 07/04/2021
Re: Revolver 1873 : Numérotation et problèmes
Bonjour @NORMAND76,
Merci pour ces 2 revolvers!
Je les ai rajoutés dans mon tableau.
Merci pour ces 2 revolvers!
Je les ai rajoutés dans mon tableau.
Editeur d'un site consacré au revolver Chamelot Delvigne modèle 1873, et aux revolvers d'ordonnance Français: https://www.revolver1873.fr/
Re: Revolver 1873 : Numérotation et problèmes
Norman Morris a écrit:Merci Françoismln....... Jacqueline Mordin-C****** mon épouse et moi même te remercions sincèrement de nous avoir apporté toutes ces précisions que nous n'avions jamais réussi à trouver.
Si tu pouvais aussi retrouver la biographie du commandant de gendarmerie Henri Joseph Mordin né le 26/7/1876, son copain de St Cyr devenu son beau frère......tu lèverais un lourd secret de famille
l'équipement des 2 beaux-frères.
Très beau duo! De famille, de surcroit!
Editeur d'un site consacré au revolver Chamelot Delvigne modèle 1873, et aux revolvers d'ordonnance Français: https://www.revolver1873.fr/
Re: Revolver 1873 : Numérotation et problèmes
A l'attention de quentin
Une petit dernier 1873
Canon : S 1879 Mle 1873 U T
Numero de serie: H 3623
Numero court : L 23
Marquage de manufacture normal
Pas de "M"
État moyen bonnes rayures
Une petit dernier 1873
Canon : S 1879 Mle 1873 U T
Numero de serie: H 3623
Numero court : L 23
Marquage de manufacture normal
Pas de "M"
État moyen bonnes rayures
"SI LES ARMES SONT HORS LA LOI, ALORS SEULS LES HORS LA LOI AURONT DES ARMES"
NORMAND76- Pilier du forum
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Date d'inscription : 21/04/2012
Re: Revolver 1873 : Numérotation et problèmes
Bonjour,
Top, merci beaucoup @Normand76!
C'est rajouté dans mon tableau.
Top, merci beaucoup @Normand76!
C'est rajouté dans mon tableau.
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Re: Revolver 1873 : Numérotation et problèmes
Parfait
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NORMAND76- Pilier du forum
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