L'excès de feuillure par manque d'entretien .

En pratique pour le commun des tireurs

vous conseillez un nettoyage de la chambre après chaque séance de tir comme pour le canon ???

dans la trousse de nettoyage du K 31 , il y a un outil pour celà

Pour moi il semble évident de nettoyer la chambre en même temps que le canon ; ni plus ni moins ; ni plus souvent ni moins souvent...
En contrairement au croquis donné plus haut, avec un chiffon sur le lavoir de la baguette on arrive très bien à nettoyer le cône de raccordement ; du moins si la baguette peut rentrer par l'arrière.
Les mèches et "bore-snake", par contre, c'est moins sûr. Mais c'est du matos moderne ; et tout ce qui est moderne c'est de la daube, tous les vieux cons vous le confirmeront.

Avec le 49-56 on avait un écouvillon nylon coudé pour nettoyer la chambre par l'arrière. J'en ai bien sûr gardé un, mais ça doit aisément se bricoler à partir d'un écouvillon nylon pour fusil de chasse.
D'abord huilé pour huiler, puis entouré d'un chiffon pour essuyer / nettoyer, et enfin re-huilé pour re-huiler... (c'est mieux si on en a deux, dont un qui reste toujours sec, pour le chiffon).
Par contre je ne vois pas trop l'intérêt d'une brosse de chambre à brins métalliques, car s'il se crée un dépôt dur dans la chambre, il faudrait plutôt regarder du côté de la cartouche !

Pourtant les armuriers militaires US ont fait le même constat que leurs homologues français ; il n'est qu'à voir l'écouvillon de chambre pour l'AR 15 , qui présente à la fois un écouvillon classique et une brosse pour nettoyer le cône de forcement .
Voir " AR 15 chamber brush " .
Au moins sur TCAR on ne confond plus cône de forcement et cône de raccordement , c'est toujours ça de pris .

Merçi ,pour le K 31 , je n'ai que l'outil fourni avec la trousse de nettoyage , c'est à dire celui entouré d'un treillis métallique sur lequel je mets un peu de graisse que j'essuie  par après , cette méthode est elle valable ???

Les armes semi-auto ont assurément plus tendance à laisser revenir des fumées dans la chambre, car elles s'ouvrent alors que le tube est encore rempli de gaz bien sales....
Tandis que sur une carabine à répétition il est presque anormal que la chambre se salisse.
Et les brosses métalliques c'est à utiliser avec réticences : uniquement quand les crasses résistent à huile (ou Ed's Red) + chiffon.

J'utilise un écouvillon nylon ou feutre de 45 ACP pour les chambres des fusils à verrou. Je confirme que ce n'est jamais très sale.

Je suis le sujet avec intérêt.
Comme je n'ai rien à apporter, ni de remarque intelligente à ajouter, je remarque tout de même:

Verchère a écrit:..."bore-snake", par contre, ... c'est du matos moderne ; et tout ce qui est moderne c'est de la daube, tous les vieux cons vous le confirmeront.
...

& pas que les "mature"!  

Dernièrement, un collègue a démonté/nettoyé un Garand.
S'occupant du canon, il passe un coup de son "machin" (le dit "serpent à la mode"). Ok...
...puis repasse plusieurs fois avec!  

Je fait pareil! Je me lave soigneusement les mains, puis les essuies avec un torchon bien dégueu!   

Eh oui, mais couper un carré de drap propre pour chaque passage, c'est chiant !
Et ce qui est chiant est ringard, vous diront-ils...

J'avoue toutefois utiliser la mèche (origine militaire récente), mais uniquement en dernier passage du nettoyage avant tir, quand c'est propre : pour enlever d'éventuels brins de chiffon (cette mèche ne laisse pour ainsi dire jamais de brins).

Exhumation , j'ouvre le cercueil .
Depuis l'enterrement sont apparues des caméras de vérification de canon , certaines de grande qualité .
Et si l'on allait voir l'état des cônes de raccordement de quelques fusils militaires ayant bien tiré ? Genre MAS 36 , Mauser , etc .
Qui de mieux placé que TCAR pour cela ?

deGuers a écrit:Exhumation , j'ouvre le cercueil .
Depuis l'enterrement sont apparues des caméras de vérification de canon , certaines de grande qualité .
Et si l'on allait voir l'état des cônes de raccordement de quelques fusils militaires ayant bien tiré ? Genre MAS 36 , Mauser , etc .
Qui de mieux placé que TCAR pour cela ?

J'ai un endoscope Telsong 

https://teslong.com/collections/rifle-borescopes/products/45inch-flexible-rifle-borescope

J'en suis très satisfait. Il zoom beaucoup, ca fait peut quand inspecte un vieux canon   .

Peux-tu regarder l'état du cône de raccordement ( l'épaulement ) sur quelques uns de tes canons ?
Merci de mettre quelques photos , notamment des plus craquelés- piqués .
Tu as une heure ...

deGuers a écrit:Peux-tu regarder l'état du cône de raccordement ( l'épaulement ) sur quelques uns de tes canons ?
Merci de mettre quelques photos , notamment des plus craquelés- piqués .
Tu as une heure ...

Bonjour DeGuers, dans une heure ca fait être compliqué .

Mais je te faits ca sans problèmes l'année prochaine (disons la première semaine). Les fêtes arrivant, je ne serais pas trop à mon domicile 

A l'an neuf !

Effectivement, l'endoscope montre parfois des craquelures affreuses, mais quand j'en ai emprunté un je n'ai pas  réussi à enregistrer des photos bien représentatives.
Sans cet appareillage on peut d'ailleurs avoir une assez bonne idée, en prenant une empreinte plomb du cône de forcement : comme pour le canon, mais on prépare un lingotin de plomb pur pourvu d'un épaulement afin qu'il bute dans le logement de collet, on l'y pousse bien avec une baguette retenue par un gros marteau, et on tasse par la bouche avec une autre baguette et un marteau nettement plus petit. Baguettes pourvues des embouts adéquats, bouche protégée comme il se doit...
Cette empreinte sert plutôt à mesurer le cône de forcement afin de dessiner l'ogive optimale, mais au passage on y remarque la trace des craquelures ou fissures ... ou le fantôme de rayures là où elles devraient pourtant être déjà bien formées !

Le lingotin avec épaulement c'est facile, si on a du fil de plomb : un bout de ferraille assez épais, un trou débouchant du diamètre souhaité pour le lingotin (optimalement, 0.1 à 0.2 mm de moins que l'alésage), et un petit coup d'un forêt plus gros (Ø collet) pour l'épaulement. Ce bout de ferraille posé une forte plaque (épaulement en dessous), un segment de fil de plomb (le plus long possible qui tienne dans le trou), fortement tassé dans ce trou au marteau avec un chasse goupille adéquat (ou avec la broche de la perceuse à colonne, si c'est une grosse machine)
Puis éjecté avec le même poussoir (plus le trou est lisse, plus facilement ça s'éjecte).

Bonjour DeGuers, comme promis, quelques photos à l'endoscope de mon Gras M14 bien bouffé   (les photos vont du cône de raccordement aux rayures)












Maintenant, pour comparaison, la même chose sur un de mes Lebel en excellent état