...
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Axencer- Membre
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Re: ...
A la 3e position le chargeur se décroche (le passage à cette position est un peu plus dur que les 2 autres, du moins sur mon fusil).
Faut donner plus de détails ; quelles sont les positions que tu as ? N'aurais-tu pas un minuscule clip en tôle qui bride le débattement du levier ?
Faut donner plus de détails ; quelles sont les positions que tu as ? N'aurais-tu pas un minuscule clip en tôle qui bride le débattement du levier ?
Axencer- Membre
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Re: ...
J'avais le même problème que toi sur le mien, un démontage du levier et un bon nettoyage et tout est rentré dans l'ordre. Les trois crans sont bien nets et souples sans point dur sur mes deux 1889. Je peux faire des photos ce soir du levier dans les trois positions si ça peut t'aider
tadayoshi- Futur pilier
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Axencer- Membre
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Re: ...
La palette striée en haut : coup par coup,
abaissée à 30° : répétition,
abaissée à 45° : décrochage du chargeur.
Mais pour passer de 30° à 45°, il faut éventuellement appuyer sur la patte en arc de cercle qui sort du puits de chargeur, pour la fléchir vers le chargeur afin sauter le cran (cran taillé dans cet arc de cercle, mais on ne le voit qu'après avoir réussi à le sauter). Parfois c'est déjà bien avachi et ça passe dans la foulée...
C'est pas pratique, et c'est sans doute fait exprès, parce qu'il n'est pas utile de démonter le chargeur sur le terrain, vu que le soldat n'a pas de chargeur de rechange : on regarnit par le dessus (comme un Mauser, en somme, mais avec 2 lames de 6).
Le démontage du chargeur, c'est juste pour le nettoyage ou la résolution d'incidents de tir.
Souvent un clip en tôle est placé autour de l'arc de cercle, empêchant de remonter la palette tout en haut (supprimant donc la position "coup par coup").
abaissée à 30° : répétition,
abaissée à 45° : décrochage du chargeur.
Mais pour passer de 30° à 45°, il faut éventuellement appuyer sur la patte en arc de cercle qui sort du puits de chargeur, pour la fléchir vers le chargeur afin sauter le cran (cran taillé dans cet arc de cercle, mais on ne le voit qu'après avoir réussi à le sauter). Parfois c'est déjà bien avachi et ça passe dans la foulée...
C'est pas pratique, et c'est sans doute fait exprès, parce qu'il n'est pas utile de démonter le chargeur sur le terrain, vu que le soldat n'a pas de chargeur de rechange : on regarnit par le dessus (comme un Mauser, en somme, mais avec 2 lames de 6).
Le démontage du chargeur, c'est juste pour le nettoyage ou la résolution d'incidents de tir.
Souvent un clip en tôle est placé autour de l'arc de cercle, empêchant de remonter la palette tout en haut (supprimant donc la position "coup par coup").
Axencer- Membre
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Re: ...
Quelques photos...
levier en haut, coup par coup
levier en position intermédiaire, répétition
levier au plus bas, le chargeur s'enlève
le chargeur enlevé
levier en haut, coup par coup
levier en position intermédiaire, répétition
levier au plus bas, le chargeur s'enlève
le chargeur enlevé
tadayoshi- Futur pilier
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Axencer- Membre
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Re: ...
Désolé, mais je suis pas un maniaque de la vidéo ; et par mon ADSL de fond de vallée ça a du mal à passer. J'arrive même pas à voir les photos de "tadayoshi"...
Démonte le fusil, il me semble que tu comprendras mieux comment ça s'engrène.
A tout coup, c'est parce qu'il faut forcer la lamelle en arc de cercle vers la gauche, pendant que tu appuies la palette vers le bas (ceci en se figurant l'arme en position de tir). Je ne vois pas trop ce qui pourrait coincer d'autre.
Démonte le fusil, il me semble que tu comprendras mieux comment ça s'engrène.
A tout coup, c'est parce qu'il faut forcer la lamelle en arc de cercle vers la gauche, pendant que tu appuies la palette vers le bas (ceci en se figurant l'arme en position de tir). Je ne vois pas trop ce qui pourrait coincer d'autre.
Re: ...
Axencer a écrit:je crois qu'il me faudrait vraiment une vidéo meme si t'explique très bien
parceque la j'essais et je n'y arrive pas, je me demande comment on a pus penser a un systeme aussi chiant alors que le reste est très facile sur le rb
Chiant oui, inutile oui... et la raison ne se trouve dans aucun livre de technique armurière ou de tactique militaire... mais dans les livres de psychologie des chefs de la logistiques et du grand argentier...
Je m'explique: sous "cette forme", ce bon 89 est la première arme à répétition avec chargeur escamotable en Suisse, et sans doute dans les premières dans le monde. Il y avait bien eu les Winchester, les Vetterli... avec chargeur tubulaire, mais on n'avait pas encore fait le pas psychologique du chargeur escamotable. Or, les hauts gradés et les chefs des finances craignaient que grâce à ça les soldats ne tirent à toute vitesse sans regarder ni viser. On ne voulait ni plus ni moins que limiter la consommation de munition ! Le chargeur/magasin était alors pensé comme une réserve d'urgence, mais on partait de l'idée que le soldat continuerait d'alimenter à la main et par la fenêtre d'éjection, cartouche après cartouche.
Dernière édition par Baccardi le Mer 18 Oct 2017, 21:53, édité 1 fois
"Laudamus veteres sed nostris utimur annis "
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tadayoshi a écrit:Quelques photos...
Pour passer dans cette position, il faut en même temps tirer le levier vers le bas et l'appuyer contre le chargeur
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Re: ...
En attendant, un extrait de la décision du Conseil fédéral concernant l'acquisition de base du 89 et de ses munitions.
Nous vous proposons donc d'ouvrir an conseil fédéral le crédit ci-après pour l'acquisition des fusils et de la munition dont il s'agit :
1. 150,000 fusils de 7 1/2mm, modèle 1889, à fr. 84 le fusil . . . . . ...................fr. 12,600,000
2. 300 cartouches à 10 centimes, par fusil = fr. 30 x 150,000 fusils = . . .......... fr. 4,500,000
3. Frais généraux et imprévu . . . ....................................................................... fr. 400,000
Total fr. 17,500,000
"Laudamus veteres sed nostris utimur annis "
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Re: ...
Pour la répétition débrayable, le SR 89 ne fait que suivre le Lebel ; et d'autres sans doute.
J'ai l'impression que les jugements défavorables sont très "à postériori", et très orientés sur l'économie de munition du point de vue coût.
Economiser les munitions ne veut pas forcément dire réduire le budget. Ça peut aussi vouloir dire "en garder pour plus tard", évitant ainsi l'attente d'improbables convois de ravitaillement.
Je ne parle pas au hasard, je peux citer des noms, nombreux et qui ont longtemps résonné : Sidi-Brahim, Camerone, Bazeilles, Danjoutin, etc.
Même à l'époque du coup par coup, il fallait "retenir" le tir des hommes pour reporter le plus longtemps possible le recours à la bayonnette ; les ravitaillements qui arrivent quand on en a besoin, c'est une nouveauté (et encore, est-ce bien vrai ?). En 1870 nombre de combats victorieux furent en fait perdus par l'impossibilité de tenir la position, faute de munitions. En 14-18 c'était encore un gros problème (d'autant que les corvées de ravitaillement perdaient plus d'hommes que les premières lignes).
Dans un contexte pourtant alors futuriste (la guerre de 14), il se justifiait tout à fait de tirailler sporadiquement sur un ennemi peu visible, pour l'emm... (on sait bien que c'est peu efficace, mais tout de même utile), en gardant tout de même le magasin plein en cas d'attaque de vive force imprévue, débouchant à courte distance.
Certes c'est surtout valable pour les magasin Kropatschek, le SR 89 étant plus rapide à regarnir. Le chargeur amovible, réellement interchangeable et par conséquent plus ou moins jetable au combat, c'est bien plus récent. Une grosse dépense supplémentaire d'ailleurs, donc une optimisation du coût, et par conséquent des chargeurs parfois trop fragiles...
Mais j'insisterai sur ce point : ralentir la cadence de tir des hommes, est-ce pour une économie de gros sous ? Ou parce-qu'on les juge incapables de se contrôler eux-mêmes ? Ou parce-que l'on SAIT que les planqués de l'arrière seront comme d'habitude au dessous de tout ?
J'ai l'impression que les jugements défavorables sont très "à postériori", et très orientés sur l'économie de munition du point de vue coût.
Economiser les munitions ne veut pas forcément dire réduire le budget. Ça peut aussi vouloir dire "en garder pour plus tard", évitant ainsi l'attente d'improbables convois de ravitaillement.
Je ne parle pas au hasard, je peux citer des noms, nombreux et qui ont longtemps résonné : Sidi-Brahim, Camerone, Bazeilles, Danjoutin, etc.
Même à l'époque du coup par coup, il fallait "retenir" le tir des hommes pour reporter le plus longtemps possible le recours à la bayonnette ; les ravitaillements qui arrivent quand on en a besoin, c'est une nouveauté (et encore, est-ce bien vrai ?). En 1870 nombre de combats victorieux furent en fait perdus par l'impossibilité de tenir la position, faute de munitions. En 14-18 c'était encore un gros problème (d'autant que les corvées de ravitaillement perdaient plus d'hommes que les premières lignes).
Dans un contexte pourtant alors futuriste (la guerre de 14), il se justifiait tout à fait de tirailler sporadiquement sur un ennemi peu visible, pour l'emm... (on sait bien que c'est peu efficace, mais tout de même utile), en gardant tout de même le magasin plein en cas d'attaque de vive force imprévue, débouchant à courte distance.
Certes c'est surtout valable pour les magasin Kropatschek, le SR 89 étant plus rapide à regarnir. Le chargeur amovible, réellement interchangeable et par conséquent plus ou moins jetable au combat, c'est bien plus récent. Une grosse dépense supplémentaire d'ailleurs, donc une optimisation du coût, et par conséquent des chargeurs parfois trop fragiles...
Mais j'insisterai sur ce point : ralentir la cadence de tir des hommes, est-ce pour une économie de gros sous ? Ou parce-qu'on les juge incapables de se contrôler eux-mêmes ? Ou parce-que l'on SAIT que les planqués de l'arrière seront comme d'habitude au dessous de tout ?
Axencer- Membre
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Re: ...
Verchère a écrit:Pour la répétition débrayable, le SR 89 ne fait que suivre le Lebel ; et d'autres sans doute.
Economiser les munitions ne veut pas forcément dire réduire le budget. Ça peut aussi vouloir dire "en garder pour plus tard", évitant ainsi l'attente d'improbables convois de ravitaillement.
Entièrement d'accord
"Laudamus veteres sed nostris utimur annis "
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Re: ...
Verchère a écrit:La palette striée en haut : coup par coup,
abaissée à 30° : répétition,
abaissée à 45° : décrochage du chargeur.
Mais pour passer de 30° à 45°, il faut éventuellement appuyer sur la patte en arc de cercle qui sort du puits de chargeur, pour la fléchir vers le chargeur afin sauter le cran (cran taillé dans cet arc de cercle, mais on ne le voit qu'après avoir réussi à le sauter). Parfois c'est déjà bien avachi et ça passe dans la foulée...
C'est pas pratique, et c'est sans doute fait exprès, parce qu'il n'est pas utile de démonter le chargeur sur le terrain, vu que le soldat n'a pas de chargeur de rechange : on regarnit par le dessus (comme un Mauser, en somme, mais avec 2 lames de 6).
Le démontage du chargeur, c'est juste pour le nettoyage ou la résolution d'incidents de tir.
Souvent un clip en tôle est placé autour de l'arc de cercle, empêchant de remonter la palette tout en haut (supprimant donc la position "coup par coup").
Le mien est équipé de cette palette et il faut vraiment appuyer comme un taré pour arrivé au cran permettant le décrochage du chargeur .
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Re: ...
Cette dureté est plutôt bienvenue :
Imaginez tous les hommes tirant en coup par coup, visant soigneusement sous les pointes qui dépassent du fossé... Les v'là qui bondissent, les pointes, les casques, et le reste, tous en même temps, et l'ordre fuse, de tirer à volonté : les gars appuient la palette pour passer en répétition, et ceux qui appuient trop fort se retrouvent ... le chargeur dans la boue !
Bon, j'ai dit "des pointes" ; ou des plumets, des crinières, allez savoir...
Une fois le levier baissé au maximum, on voit que les 2 crans sont différents : celui "coup par coup" / répétition est chanfreiné pour faciliter le passage, mais le second ne l'est pas, ce qui le rend plus dur à franchir par mégarde.
Imaginez tous les hommes tirant en coup par coup, visant soigneusement sous les pointes qui dépassent du fossé... Les v'là qui bondissent, les pointes, les casques, et le reste, tous en même temps, et l'ordre fuse, de tirer à volonté : les gars appuient la palette pour passer en répétition, et ceux qui appuient trop fort se retrouvent ... le chargeur dans la boue !
Bon, j'ai dit "des pointes" ; ou des plumets, des crinières, allez savoir...
Une fois le levier baissé au maximum, on voit que les 2 crans sont différents : celui "coup par coup" / répétition est chanfreiné pour faciliter le passage, mais le second ne l'est pas, ce qui le rend plus dur à franchir par mégarde.
Baccardi- Administrateur
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Re: ...
J'apprécie le "Jut", que je ne comprenais pas en arrivant à Berlin. Quoique là bas c'était peut-être plutôt "Jüt"...
Par contre le "schwitzdeutch", ça va pas mieux par écrit qu'oralement ; décidément, y-a que leur neige, que j'arrive à comprendre (vous savez, derrière l'Eiger, du côté abordable).
Au pif, je lirais "Ils tirent encore une fois"... (la lecture à voix haute donne des indices ; mais si je dis que ça ressemble à l'alsacien je vais me faire incendier).
L'image est marrante ; elle est réellement d'époque ?
Par contre le "schwitzdeutch", ça va pas mieux par écrit qu'oralement ; décidément, y-a que leur neige, que j'arrive à comprendre (vous savez, derrière l'Eiger, du côté abordable).
Au pif, je lirais "Ils tirent encore une fois"... (la lecture à voix haute donne des indices ; mais si je dis que ça ressemble à l'alsacien je vais me faire incendier).
L'image est marrante ; elle est réellement d'époque ?
Re: ...
Verchère a écrit:J'apprécie le "Jut", que je ne comprenais pas en arrivant à Berlin. Quoique là bas c'était peut-être plutôt "Jüt"...
Par contre le "schwitzdeutch", ça va pas mieux par écrit qu'oralement ; décidément, y-a que leur neige, que j'arrive à comprendre (vous savez, derrière l'Eiger, du côté abordable).
Au pif, je lirais "Ils tirent encore une fois"... (la lecture à voix haute donne des indices ; mais si je dis que ça ressemble à l'alsacien je vais me faire incendier).
L'image est marrante ; elle est réellement d'époque ?
Sans doute une légende. Mais le Kaiser était réellement venu assister à des manoeuvre et aurait donc demandé à un soldat: que ferez-vous si vous n'êtes que 100'000 et que nous serons 200'000. Et le soldat aurait répondu: alors nous tirerons plus qu'une fois.
"Laudamus veteres sed nostris utimur annis "
Baccardi- Administrateur
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