Rechargement 38 LC poudre noire et balles Minié

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Rechargement 38 LC poudre noire et balles Minié - Page 2 Empty Re: Rechargement 38 LC poudre noire et balles Minié

Message  Verchère Ven 15 Mai - 0:58

Le problème serait de trouver diverses poudres de type connu (donc pas récupérées dans des cartouches), pour comparer avec les poudres modernes. Dans le joli pistolet de fcrozet, ou tout simplement en comparant les Vo dans une arme bien maîtrisée (je n'ai pas de problèmes au chronographe en PN, enfin pas plus qu'en PSF, et d'ailleurs les mêmes).
Mais en PN anciennes bien identifiées, si je sais où trouver quelques bidons neufs ou peu entammés, ils datent certainement d'après la guerre de 14 et ne nous apprendraient rien. Tout ce qu'on pourra déterminer, c'est la différence entre superfine et PNF4, mais ce n'est qu'une question de granulation, qui peut se résoudre en tamisant les poudres actuelles.

L'assertion "les PN modernes sont plus puissantes que les PN anciennes" me semble effectivement tenir de radio-stand, quoique reprises sur la plupart des bouquins traitant du chargement des poudres PN, mais ça fleure bon l'ouverture de parapluie.
Avertissement tout de même justifié par le fait que pour les armes à silex ou percussion il ne faudrait pas transposer les charges (quoique, même avec une hypothétique augmentation de puissance de 10%, ce qui serait déjà beaucoup, on peut espérer que la marge de sécurité de ces armes était supérieure à 10%...).

Car il me semble que c'est à partir de la poudre B (Bouchet) spécifiquement adaptée au Chassepot Mle 1866, qu'a commencé l'optimisation ultime des poudres noires.
Mais cette optimisation m'a plutôt semblé orientée vers le contrôle de la vivacité, pour valoriser au mieux la longueur du canon et pour fiabiliser cette vivacité par le durcissement des grains. Elle serait donc plutôt de nature, en général, à diminuer la pression maxi pour étaler le pic de pression sur une durée plus longue.

Et je le répète, la puissance intrinséque de la poudre n'a qu'une faible incidence sur les efforts auxquels l'arme est soumise : c'est la vivacité, qui "sonne" l'arme.
Il serait donc bien possible, et même assez vraisemblable, qu'une cartouche chargée en PN moderne à bons grains robustes délivre une pression maxi bien plus faible qu'une vieille PN impériale ayant passé 2 fois les Pyrénées dans un tonneau brinqueballant sur une carriole...

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