demande de renseignement sur la GP11

Je vais tirer demain ma petite vingtaine de GP11.

a l'examen de ces cartouches il apparait une sorte de petite collerette de cire ( ou autre) au niveau de la gorge de sertissage de la balle ( étanchéité douille/balle?)

question: je n'aime pas introduire de corps étrangers et gras dans la chambre de mes armes et dans les canons. J'aime bien quand tout est sec de sec. Faut-il éliminer cette mixture avant le tir ou bien est-elle étudiée pour comme le disait Fernand Reynaud?

merci

perso je les tire sans rien enlever de cette "cire". je pense que c'est prévu pour !  

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Pas de souci, on n'a jamais enlevé cela

Salut,

http://www.tirmaillyforum.com/mildot/viewtopic.php?t=181644&postdays=0&postorder=asc&start=0

Amitiés,
A+,
le Jef-j'sais-pas-tout-mais-j'sais-où-chercher... 

Le lien donné par Jef règle la question, il me semble.
J'ajouterais que :
- selon notre collègue Mezigot, sur la GP90/23 il est INDISPENSABLE pour obtenir de la précision,
- un copain l'ajoute maintenant dès qu'il constate que le collet est plus étroit que la chambre, avec d'excellents résultats **(notamment en 8x56R-M30 Mannlicher),
- un ancien militaire suisse racontait que pour les concours de tirs ils enfonçaient carrément les pointes de cartouches dans un pot de graisse...
- notez bien toutefois, que les cartouches actuellement destockées par les suisses devaient être à priori destinées au fusil d'assaut, non ?

Moi, en tous cas, si c'est suisse d'origine je discute pas, j'obéis bêtement.

** Il utilise de l'Alox un peu épaissi. Attention, ça semble faire monter un peu la pression. Donc, à ne pas rajouter sur un chargement déjà défini : à prendre en compte dès le début des escaliers.

Un joint pour l'étanchéité voilà et si c'est d'origine c'est que ça a une raison donc je ne l'ai jamais enlever. En plus jamais eu de souci avec mon K31 et les GP11. Que du bonheur !!! 

Tu as encore de la marge François :  

"Pendant les deux heures que dura l'attaque du Mort-Homme explique le sergent Suteau du 90ème d'Infanterie, les Lebel étaient portés au rouge. La boite de graisse auprès de nous, nous graissions nos cartouches avant de nous en servir car notre fusil surmené boudait parfois. Nous n'étions plus des hommes, nous étions des démons."

Extrait de "Mourir à Verdun" de Pierre Miquel.

les grands esprits se rencontrent

je suis en train de le relire!

cd ram a écrit:

Tu as encore de la marge François :  

"Pendant les deux heures que dura l'attaque du Mort-Homme explique le sergent Suteau du 90ème d'Infanterie, les Lebel étaient portés au rouge. La boite de graisse auprès de nous, nous graissions nos cartouches avant de nous en servir car notre fusil surmené boudait parfois. Nous n'étions plus des hommes, nous étions des démons."

Extrait de "Mourir à Verdun" de Pierre Miquel.

Confirmation pour les Lebel. Mon grand-oncle m'en avait parlé, j'avais du mal à imaginer cela, mais ce témoignage supplémentaire me le confirme.
Il m'avait raconté que ce jour la un allemand rampait à peine à une vingtaine de mètres de lui, il l'a épargné me disant quelque chose comme:" j'avais trop tiré, je n'en pouvais plus, mon fusil était brulant...".